Une baisse au mois de mars de l’ordre de 19,1% du trafic de Brussels Airlines, selon les propres chiffres de la compagnie. C’est l’effet collatéral direct des malheureux événements du 22 mars 2016 dans la capitale belge. Mais peu à peu, la compagnie remonte la pente. Convaincus que les actes des terroristes ne sont pas dirigés contre cette compagnie belge qui a fait ses preuves, les passagers n’ont pas hésité à voyager de nouveau sur leurs lignes dès que l’aéroport a été rouvert avec des infrastructures temporaires. Même si les chiffres actuels ne sont pas encore ce qu’ils étaient avant les attentats, il y a de l’espoir. Et cet espoir, est d’abord parti des passagers au départ de Bruxelles vers les capitales européennes et le reste du monde. Les belges ont donc rapidement recommencé à voyager. Les touristes étrangers à destination de Bruxelles suivent le rythme peu à peu. La situation devrait se normaliser dans les mois à venir, preuve que la confiance revient. Souvent, les compagnies sont des victimes collatérales des barbaries de ces derniers mois. La preuve est que Turkish Airlines connaîtra certainement des jours sombres après le triple attentat de mardi soir à l’aéroport d’Atatürk d’Istanbul et qui a causé la mort de 41 personnes et 239 blessés. Le plus dur, c’est se relever après de tels actes ignobles. Les belges ont donné l’exemple et le reste du monde devrait suivre le pas en faisant à nouveau confiance à la Belgique qui, d’ailleurs, a pris des mesures pour réduire considérablement le risque d’attentat.