Le nommé Julien Sossou poursuivi pour viol sur mineure a déclaré coupable des faits et condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Les faits de viol sur mineure sont prévus et punis par les dispositions de l’article 332 et 333 du Code Pénal et la loi 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes.
C’est la décision rendue par la cour de céans présidée par Célestin Zanouvi, après les débats qui se sont déroulés à huis clos, les réquisitions du ministère public représenté par l’avocat général Léon Pape Parfait Yéhouenou, les plaidoiries de Me Gbogbénou Jean-Claude, avocat de la défense et les conclusions de Me Goudé Djessin Amandine, avocat de la partie civile.
L’examen des intérêts civils a été renvoyé à une session ultérieure afin de permettre à la victime XX qui s’est constituée partie civile de mieux se pourvoir et la cour, une meilleure appréciation des dommages subis pour une juste réparation conformément aux dispositions des articles 366 et suivants du Code Pénal et 1382 du Code Civil.
Résumé des faits
Les faits se sont passés en 2014. En effet, Sossou Julien, enseignant et directeur d’école, a été en poste à l’Ecole primaire publique de Donga dans la commune de Djougou. Pendant son séjour, usant de plusieurs stratagèmes, il a attiré à plusieurs reprises, ses élèves XX, BB, et VV âgées respectivement de onze, douze et treize ans, dans la chambre attenante à son bureau, puis il a entrepris des pénétrations sexuelles sur ses victimes avec son membre viril ou avec son doigt.
Des suites de ces actes répétés, notamment sur XX par quatre fois, celle-ci tombée malade et conduite à l’hôpital, s’est ouverte à ses parents.
Sossou Julien a cru étouffer l’affaire en leur venant en aide financièrement. Mais hélas !
Interpellé et inculpé, Sossou Julien a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure.
Albérique HOUNDJO (Br/Borgou-Alibori)