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Naissance du puissant groupe agro-alimentaire Dongaco : Les produits Rc Cola, Rc Q lancés au Bénin

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Les Béninois pourront désormais consommer sans grandes difficultés la gamme des produits Rc Cola, Rc Q. Ces produits sont  fabriqués et commercialisés à Sèmè-Podji par le groupe Dongaco. Ils ont été officiellement lancés hier jeudi 10 août  2017 à Cotonou au cours d’une cérémonie ayant réuni plusieurs acteurs du monde des affaires.                                  

La société Dongaco  changera l’environnement de l’agroalimentaire au Bénin. Elle a décidé de poursuivre au Bénin l’aventure Rc Cola et dans la sous-région ouest africaine. En effet, les produits Rc Cola et Rc Q  sont fabriqués dans une usine ultra-moderne à Sèmè-Podji non loin de Cotonou. C’est grâce au courage et à l’endurance d’un homme : l’entrepreneur béninois, Zoubérou Sayo Issa. La gamme des softs drinks disponibles en trois parfums, est accessible dans les grandes surfaces et plusieurs  boutiques agréées. L’unité de la canette ne coûte que 300 F Cfa. Ces produits dégustés ce jeudi par les nombreux invités de Dongaco comportent moins de sucre et donnent un goût original. Conseillés à tous les membres de la famille, ils ont évidemment le mérite d’être fabriqués au Bénin. Le Directeur général de Dongaco l’a confirmé hier jeudi au cours de la cérémonie de lancement. «  Chez Dongaco, nous avons pris un risque. Pas d’augmentation  du taux  de sucre. Le Rc  Cola et les Rc Q ont le goût original, le même que celui qui est à l’origine du succès mondial de Rcci », a martelé Bernard Albérini. Et d’ajouter : «Nous privilégions le goût, et comme il est écrit sur les canettes Rc Cola : le goût change, le bon goût ne change pas». Ce jeudi, l’Etat a  réaffirmé son soutien à Dongaco. Le Premier vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété a en effet exprimé sa satisfaction face à l’œuvre immense d’un homme d’affaires béninois. «El Hadj Sayo est un Béninois accompli qui fait notre fierté. Et je pense qu’il bénéficiera de facilités légales dans cette grosse entreprise », a-t-il déclaré. Il faut préciser qu’au Bénin,  Rc Cola est le prolongement international d’une marque  née à Colombus aux Etats-Unis en 1905. Et Dongaco est le premier  partenaire de Royal Crow en Afrique.

Dongaco ou le groupe qui veut tout conquérir

Hier, le Directeur général de la nouvelle société a montré que le lancement des softs drinks reste le début d’une nouvelle ère, notamment celle de la matérialisation des idées. Bernard Albérini a souligné que  Dongaco a pu déjà construire une station de production  d’électricité de 7,5 Mw, une usine de production  de Co2, une usine de préformes pour les bouteilles plastiques. La société dispose également d’une ligne d’embouteillage mixte « de la dernière génération technologique ».  Dongaco compte par ailleurs traiter localement le beurre de Karité destiné à l’exportation sous la forme de produits semi-finis et développer une gamme de produits cosmétiques.
 


Pour coups mortels : Sanhongou Bawa écope de 5 ans de réclusion criminelle

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Cinq ans de réclusion criminelle. C’est le verdict de la seizième affaire inscrite au rôle de la deuxième session de la cour d’assises de la cour d’appel de Parakou. L’accusé Sanhongou Bawa condanné à cinq ans de réclusion criminelle pour le crime de coups mortels pour lequel, il était poursuivi. Une infraction prévue et punie par les dispositions de l’article 309 alinéa 4 du Code Pénal. La cour en est venue à cette décision après l’instruction du dossier, les réquisitions du ministère public représenté par l’avocat général Assouma Amadou Bachirou et les plaidoiries de Me Raymond Dossa, avocat de la défense.
 
Résumé des faits

Les faits qui ont été examinés par la cour, se sont déroulés en 2016. La famille Sanhongou était en proie à des maladies récurrentes. Ce qui a conduit Sanhongou Bawa et son oncle Sambiéni Nantagué à faire une consultation occulte afin de pouvoir  conjurer cette mauvaise situation.

L’oracle a révélé des sacrifices à faire à un fétiche pour lequel les membres de la famille devraient se préparer.

Lors des préparatifs, une discussion s’engage entre l’oncle et son neveu sur les modalités d’exécution du rituel et dégénéra en bagarre le 21 Janvier 2016.

En réplique aux coups de pilon reçu de la part de son oncle, SanhongouBawa assena un coup de bâton à celui-ci qui s’écroula.
Transporté au centre de santé de Datori, il succomba quelques jours plus tard.

Les débats

L’accusé Sanhongou Bawa né vers 1979 à Datori, cultivateur, marié et père de 9 enfants déposant à la barre devant la cour de céans présidée par Edouard Ignance Gangny assisté de Zanouvi Célestin Jean-Mathieu et de Métahou A. Alexis, a reconnu les faits de coups mortels mis à sa charge, avec la nuance qu’il n’avait jamais l’intention de lui ôter la vie. Il a expliqué les circonstances dans lesquelles, les faits sont survenus. Pour lui, si son oncle ne lui avait pas porté en premier un coup de pilon, et il ne réagirait pas et le drame ne se serait jamais produit. Il dit avoir agi sous l’effet de la colère et a demandé la clémence de la cour.

Assouma Amadou Bachirou assurant le ministère public, à l’entame de ses réquisitions fait observer que, quand la violence devient le seul mode de règlement des différends entre les membres d’une même famille, les conséquences sont regrettables. C’est à cela, que peut se résumer les faits soumis à l’examen de la cour selon l’avocat général, qui a axé ses réquisitions sur la culpabilité de l’accusé et la sanction encourue. Pour mieux cerner la culpabilité de l’accusé, le ministère public s’est basé sur les dispositions de l’article 309 alinéa 4 du Code Pénal pour faire ressortir les éléments constitutifs du crime de coups mortels. Au regard des faits de la cause, l’élément matériel résulte des coups et blessures que l’accusé a donné à la victime, le décès de la victime qui est son oncle est la preuve de la nécessité d’une victime humaine vivante, l’intention coupable est matérialisée par la colère de l’accusé qui l’a conduit à porter le coup à la victime et la mort imprévue de la victime. L’acte de décès de la victime au dossier établit le lien de causalité entre le coup porté et la mort de la victime, un décès intervenu seulement deux jours après le coup. Par conséquent, l’infraction de coups mortels est constituée à l’égard de l’accusé Sanhongou Bawa. Tout en faisant remarquer que l’accusé peut bénéficier de l’excuse de provocation et au regard de ces observations, l’avocat général a requis que la cour condamne l’accusé, à la peine de 24 mois d’emprisonnement ferme.

La défense de l’accusé était assurée par Me Raymond Dossa. Pour lui, la justice des hommes n’est pas celle de Dieu, parce qu’elle n’est pas vérité. L’avocat a laissé entendre que les faits de la cause ont été dénaturés et mal traduits par les officiers de police judiciaire. C’est pourquoi, il a exhorté la cour, à ne tenir compte que de ce qui a été dit à la barre par son client. Par rapport aux constances du dossier, l’avocat a plaidé la légitime défense et pense qu’il ne peut en être autrement. Pour soutenir sa thèse, il a évoqué les dispositions de l’article 328 du Code de Procédure Pénale. Car, son client a répliqué au coup à lui porté par son oncle. Contrairement au ministère public, Me Raymond Dossa, pense qu’il faut parler de fait justificatif et non de l’excuse de provocation, parce que l’acte négatif de son client, est la réplique à une attaque. Et dans ce cas, il n’est indiqué de lui imputer le crime. Evoquant certaines jurisprudences en la matière, l’avocat de la défense a demandé à la cour d’acquitter purement et simplement son client.

L’accusé Zakou Ousmane a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour le compte de la seconde audience. Il était poursuivi pour le crime de meurtre commis en 2014.  

Albérique HOUNDJO
(Br Borgou-Alibori)

Poursuivi pour conjonction sexuelle : Worou Goubé Boukari condamné à 20 ans de réclusion criminelle

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Placé sous mandat de dépôt le 03 Mai 2016 et poursuivi pour le crime de conjonction sexuelle ou viol sur mineure, l’accusé Worou Goubé Boukari a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle.

Le crime de viol sur mineure est prévu et puni par les dispositions de l’article 332 du Code Pénal et renforcé par les dispositions de la loi n°2011-26 du 09 Janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes et aux filles en République du Bénin en son article 3 alinéa 12.

Worou Goubé Boukari, cultivateur et boucher, né vers 1976 à Banikoara, marié et père de 4 enfants a été condamné à cette peine, après les débats à huis clos conduit par le président de céans Gomina Séidou Abdou-Moumouni, assisté de Kakpo Assogba Mathieu et de Djiménou Lucien.

Le ministère public a été assuré par l’avocat général Géry Akuesson et la défense de l’accusé par Me Yabit Timothée A.

Placé sous mandat de dépôt depuis le 03 Mai 2016, l’accusé WorouGoubéBoukari devra passer encore 19 ans derrière les barreaux avant de purger totalement sa peine.

Résumé des faits

Les faits de la cause se sont déroulés dans la commune de Banikoara dans le département de l’Alibori. En effet, le nommé Worou Goubé Boukari est un proche parent de Adam Faouzia, une fillette d’environ dix ans. Il a l’habitude d’offrir à cette dernière de petits cadeaux qui lui ont permis de gagner sa confiance.

Le soir du mardi 26 avril 2016, WorouGoubéBoukari a appelé la fillette Adam Faouzia qu’il a aperçue et lui a fait croire qu’il a un poste radio qu’il envisage envoyer à sa grand-mère.

Une fois ensemble à son domicile, il usa de force pour contraindre la fillette Adam Faouzia à une conjonction sexuelle. Pour y parvenir et en raison des cris que poussait sa victime, il a fermé la bouche de celle-ci en y enfonçant un pagne.

C’est alors qu’il a enlevé les vêtements de la fillette Adam Faouzia après son forfait, il a retiré le pagne qui empêchait cette dernière de crier et l’abandonna, baignant dans son sang.

La fillette Adam Faouzia a regagné difficilement et en pleurs le domicile de sa grand-mère qui a constaté qu’elle saignait. Elle l’a conduite à l’hôpital où elle a subi des soins intensifs de suture afin d’arrêter l’hémorragie.

Albérique HOUNDJO
(Br Borgou-Alibori)

Brigade de gendarmerie de Cocotomey : Plaintes contre le Cba

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Le Commandant de brigade adjoint (Cba) de Cocotomey, est dans le collimateur de nombre de gardés à vue qui se plaignent des traitements dégradants dont ils sont l’objet.

Intimidation, utilisation abusive de gaz lacrymogène, excès de pouvoir, etc. sont les mauvais traitements dont se plaignent des gardés à vue de la gendarmerie de Cocotomey. Selon eux, quand tu as  la malchance de tomber sur le Cba de cette brigade, c’est la garantie que tu passeras de mauvais moments. Le risque est grand que l’on subisse  des traitements  contraires aux droits humains. Alors que c’est un secret  de polichinelle que les gendarmes sont sensés connaître la loi et par conséquent la Constitution béninoise.

La gestion d’une brigade de gendarmerie n’est pas de tout repos : lutte contre l’insécurité, gestion de la police judiciaire, etc. Toutefois, le Cba indexé fait-il vraiment excès de zèle ? Des victimes sont prêtes à témoigner… Il revient donc à cet agent en uniforme de comprendre qu’il a l’obligation de traiter ses usagers avec dignité.

W.B

Deuil dans l’armée béninoise : L'adjudant Honoré Savi s’est pendu

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L'adjudant Honoré Savi, s’en est allé. Précédemment en service au groupement des services de la gendarmerie nationale à Porto-Novo, ce sous-officier de la gendarmerie nationale se serait pendu et retrouvé mort dans sa chambre, l’après -midi du mercredi 16 août 2017.Avant son affectation à Porto-Novo, Il a été par le passé chef brigade adjoint de Dangbo, puis d'Adjohoun et chef de brigade de recherches de Djougou. Les mobiles de cet acte ne sont pas encore connus. Honoré Savi abandonne ainsi ses frères d’arme dans la consternation et dans l’incertitude.

Th. A.

En prélude au concert dédié aux forces armées béninoises : Miss Espoir lance sa fondation à l’issue d’un match de gala

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La Fondation ‘’Yaovi Ahamada’’ a été lancée hier mercredi 16 août 2017 sur le terrain de foot du camp Guézo. C’est par le truchement d’un match de football, qui a croisé l’équipe des hommes du showbiz contre les forces de défense et de la sécurité (FDS) football club, que la fondation à caractère social a connu le jour. Il s’agit d’une fondation entièrement dédiée aux œuvres de charité envers les âmes vulnérables. « La Fondation Yaovi Ahamada organise la fête de Noël pour les enfants, elle organise la campagne de collecte de vivre pour les enfants déshérités à travers le concept coeur d'or, cette même fondation égaie les hommes en armes chaque au secours des couches sociales défavorisée et s’active dans plusieurs autres secteurs sociaux», souligne la vedette de la chanson béninoise, Miss Espoir, pour faire savoir la mission fondamentale de la fondation.

Pourquoi un match de Foot ?

Celui dont la fondation porte le nom est un férus de ce sport-roi. Ancien meneur de jeu au sein des Dragon Football Club   de l’Ouémé dans les années 80, feu  Yaovi Ahamada est le  géniteur de Miss  Espoir. L’artiste chanteuse aura donc fait l’option de rendre un digne hommage à  son feu père, non seulement, en créant une fondation en son nom, mais aussi  mettre en lumière ce qui représente sa  passion indiscutable lorsqu’il était encore  de ce monde. La rencontre a opposé  le monde du showbiz aux hommes en uniforme, où manageurs, journalistes, réalisateurs, beatmaker ont croisé dans leur ensemble le crampon contre les  militaires, gendarmes, sapeurs pompiers,  policiers. À l’issu du temps règlementaire  le score est resté nul et vierge. Ce n’est qu’aux tirs au but que les hommes du showbiz ont disposé de leurs adversaires  et s’adjugent le trophée prévu pour la circonstance avec les jeux de maillots et des ballons offerts par le ministre de la jeunesse et des sports, Oswald Homéky. Puis le rendez-vous a été pris pour ce jour à la base des forces armées béninoise pour le géant concert FDS.

Teddy GANDIGBE

Condamné à 13 ans de réclusion criminelle pour vol à mains armées : Garba Mama recouvre la liberté

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L’accusé Garba Mama poursuivi pour le crime de vol à mains armées, une infraction prévue et punie par les dispositions des articles 379, 401 et 381 alinéa 1 du Code Pénal  et placé en détention préventive depuis le 1er mars 2004 va recouvrer sa liberté si aucune autre charge n’est retenue contre lui. Car, après les débats conduit par le président de la cour de céans Richard T. Limoan, les réquisitions du ministère public représenté par l’avocat général Linsoussi Nasser  Michel et les plaidoiries de Me Charlos Agossou, avocat de  la défense, il a été déclaré coupable et condamné à 13 ans de réclusion criminelle. Ayant déjà passé 13 ans en détention, il sera mis en liberté immédiatement. Il est à signaler que son co inculpé Alpha Mamadou est porté disparu depuis la commission de l’infraction.

Résumé des faits

Le 26 Février 2004, le nommé Garba Mama voulant effectuer un voyage sur Bohicon a dû solliciter l’aide financière de son ami Alpha Mamadou. Ce dernier ne pouvant répondre à sa demande lui conseille de se joindre à lui pour braquer afin d’avoir de l’argent. Le même jour donc aux environs de 20 heures, ils se sont mis en embuscade sur un sentier de Tourou et à l’aide d’une corde,  ils ont barré la voie et ont réussi intercepter le sieur Alagbé Taïrou qui allait dans une ferme avec sa motocyclette de marque Honda Kymco 125. Ils lui ont assené un coup de hache au bras et plusieurs autres sur le corps avant de s’enfuir avec la motocyclette. Grâce à l’intervention de la brigade mobile civile du quartier Wansirou, le sieur Garba Mama a été appréhendé tandis que Alpha Mamadou a pris la fuite.

Les débats

Garba Mama, né vers 1972, bouvier cultivateur, marié et père d’un enfant comme à toutes les autres étapes de la procédure, à la barre, a reconnu les faits mis à sa charge mais dit regretter son acte.

L’avocat général Linsoussi Nasser Michel, a dans ses réquisitions fait remarquer que nul ne peut échapper à son destin. C’est à cela qu’il résume ce qui arrive à l’accusé à la barre avant de faire un bref rappel des faits de la cause. Pour le représentant du ministère public, l’infraction de vol à mains armées est constituée, car au regard des faits, les éléments constitutifs sont réunis. Par rapport à l’élément légal, il a évoqué les dispositions de l’article 381 alinéa 1, élément matériel, il y a la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui et l’usage de l’arme blanche et la volonté de déposséder la victime de son bien, un acte prémédité, consacre l’élément moral. L’avocat général a fait observer la franche collaboration de l’accusé avec la cour et surtout son dénuement matérialisé par son incapacité à s’acquitter des cautions de 500 000 Fcfa et 150 000 Fcfa pour bénéficier d’une liberté provisoire. C’est au regard de ces observations, que Linsoussi Nasser Michel a demandé à la cour de déclarer l’accusé Garba Mama coupable de vol à mains armées et de le condamner au temps déjà passé en détention.

Me Charlos Agossou, avocat de la défense, s’est dit en phase avec les conclusions des réquisitions du ministère public, qui a la même lecture du dossier que lui et ceci au regard des faits de la cause. C’est pourquoi, il a plaidé que la cour condamne son client au temps déjà passé en prison.

Albérique HOUNDJO
 (Br Borgou-Alibori)

Pour meurtre : Ousmane Zakou écope de dix ans de réclusion criminelle

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Au terme de l’audience, l’accusé Ousmane Zakou a été condamné à dix ans de réclusion criminelle. Ainsi en a décidé la cour de céans présidée par Adame Banzou Nouhoum, après les réquisitions de l’avocat général Malick Nourou-Dine Bakary et les plaidoiries de Me Amos Schadrac Akondé l’avocat de la défense. Placé en détention depuis le 31 mars 2014, il restera encore derrière les barreaux pendant plus de six ans.Ousmane Zakou, cultivateur âgé de 33 ans et père de 4 enfants, était inculpé pour le crime de meurtre, une infraction prévue et punie par les dispositions de l’article 295 du Code pénal.

Résumé des faits

Les frères Zakou Ousmane et Soulé assistèrent, le jeudi 27 mars 2014, à une cérémonie de mariage organisée dans le village de Sendé à Madécali, dans la commune de Malanville. Ousmane Zakou assurait le service de l’ordre, en repoussant les gens à l’aide d’un bâton, de peur qu’ils n’envahissent le cercle. Ayant été touché par le bâton dont il se sert, son frère Soulé Zakou l’assimila à une provocation et décida de riposter.

Ousmane Zakou n’ayant pas approuvé sa réaction, l’a pris par derrière et lui a envoyé un coup de couteau dans la gorge. Soulé Zakou s’écroula et rendit l’âme sur-le-champ.

Les débats

A la barre, l’accusé Ousmane Zakou, a tenté d’envoyer balader la cour en variant dans ses déclarations. Mais il finira, par passer aux aveux et reconnaître que son défaut de maîtrise de soi l’a conduit à donner la mort à son frère Soulé Zakou, sans forcément le vouloir.

Pour l’avocat général Malick Nourou-Dine Bakary, la constitution de l’infraction de meurtre est sans équivoque au regard des faits de la cause et des dispositions de l’article 295 du Code pénal et mieux les éléments constitutifs sont réunis. Les constances du dossier n’appellent aucune circonstance atténuante à l’égard de l’accusé Ousmane Zakou, encore moins la piste de l’excuse de provocation ne saurait être exploitée. C’est pourquoi, il a requis que la cour déclare l’accusé coupable de meurtre et de le condamner à  dix ans de réclusion criminelle.

Le conseil de l’accusé, Me Amos Schadrac Akondé ne partage pas cette lecture du ministère public qui l’a conduit àrequérir 10 ans de réclusion criminelle contre son client. Pour lui, les faits de la cause permettent de se rendre compte qu’il s’agit d’un drame familial.

Se fondant sur le fait que l’arme du crime, c’est-à-dire le couteau appartenait à la victime, il a demandé à la cour de condamner son client à la peine de cinq ans au maximum.  

Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)


Porto-Novo : Dix archivistes africains en formation à l’Epa

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L’Ecole du patrimoine africain (Epa) de Porto-Novo accueille du 14 août au 22 septembre 2017, dix archivistes des administrations publiques du Burundi, de la République Démocratique du Congo et du Rwanda. Ceci, dans le cadre d’un programme de renforcement de leurs capacités. Durant leur séjour au Bénin, ces archivistes vont acquérir des connaissances aussi bien théoriques que pratiques de l’exercice de la profession d’archiviste. Il s’agira d’offrir aux participants à cette formation, un enseignement spécifique devant contribuer à l’amélioration de la gestion des fonds d’archives de leurs pays. Pendant les six semaines que dureront cette formation, les principes, les méthodes et les techniques relatifs au bon traitement et à la bonne gestion des archives seront inculqués à ces dix archivistes venus des pays d’Afrique centrale. Pour Alphonse Labitan, ancien directeur des Archives nationales et membre du trio de formateurs, « les principes de traitement et de gestion des archives sont universels. On ne classe pas les archives n’importe comment. Le classement répond à des principes qu’il faut respecter notamment le principe de respect des fonds qui nécessite qu’il soit tenu compte de l’institution productrice de chaque document pour les ordonner et y permettre un accès facile ». Il a par ailleurs exhorté les participants à tirer le maximum de cette formation et à mettre en application les enseignements reçus une fois de retour dans leurs pays respectifs. Selon Franck Ogou, coordonnateur du pool Patrimoine de l’Ecole du patrimoine africain (EPA), « n’est pas archiviste qui veut. C’est nous qui conservons ce qui permet aux autres d’avancer. Nous devrons en être fiers ».Rappelons que la formation  durera plus d’un mois et prendra fin le 22 septembre prochain.

A.B

Pour association de malfaiteurs et vol à mains armées : Sama Ayouba et Samba Zibo écopent de 10 ans de travaux forcés chacun

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10 ans de travaux forcés pour Sama Ayouba et Samba Zibo. C’est la peine à laquelle, les deux accusés ont été condamnés par la cour de céans présidée par Adamou Moussa. Les deux accusés dont le dossier a été examiné, étaient poursuivis pour les crimes de «association de malfaiteurs et vol à mains armées» commis dans la localité de Guéné dans la commune de Malanville.

Résumé des faits

Après avoir muri l’intention de voler une motocyclette, les nommés Sama Ayouba et Samba Zibo ont, le jeudi 15 septembre 2015 aux environs de 19 heures, à Guéné, arrêté le conducteur de taxi moto Mama Wahabou à qui ils ont demandé de les conduire dans le village de Kantro. En cours de route, sur la voie de Torozougou, Sama Ayouba sortit un couteau et le plaça à la gorge du conducteur Mama Wahabou obligeant celui-ci à s’arrêter. C’est dans ces circonstances que le conducteur Mama Wahabou réussit à faire tomber la moto qu’il conduisait et sur laquelle ils étaient tous trois.

Se relevant, une lutte acharnée s’engagea entre lui et Sama Ayouba, porteur de l’arme blanche Samba Zibo s’étant emparé de la motocyclette avec laquelle il s’était enfui.

Mama Wahabou, après avoir reçu des blessures, a réussi à arracher l’arme blanche à son agresseur. Ce dernier, convaincu de son échec à donner la mort au motocycliste, a pris la clé des champs.

Les débats

Les deux accusés Sama Ayouba et Samba Zibo, tous deux cultivateurs,  ont reconnu les faits mis à leur charge à la barre. Sama Ayouba a reconnu avoir été celui qui a eu l’idée de commettre le vol et en a parlé à son ami Samba Zibo, il dit être également celui qui portait l’arme blanche sur lui. Il a justifié son acte par le fait qu’il avait besoin d’argent pour faire face aux dépenses d’accouchement de sa femme. Les réponses aux questions des accusés ont permis à la cour d’avoir plus de détails sur les circonstances dans lesquelles, les faits se sont passés.

Pour Amoussou S. Alain David représentant le ministère public, c’est la recherche du gain facile qui a conduit les deux accusés à la barre devant la cour. Après un rappel des faits, il a relevé les éléments constitutifs des infractions d’association de malfaiteurs et de vol à mains armées en se basant sur les dispositions des articles 265, 266, 267, 379 et 381 alinéa 1 du Code Pénal. Les accusés n’ont pas nié avoir formé le dessein de perpétrer le vol et se sont entendus pour cette fin. Ce qui emporte que les infractions sont constituées. C’est pourquoi, l’avocat général a demandé à la cour de les déclarer coupable des infractions d’association de malfaiteurs et vol à mains armées et de les condamner à la peine de travaux forcés à perpétuité et de ne leur trouver aucune circonstance atténuante.

Maîtres Hounyèmè Claude Olivier et Aïkpon Montand, les avocats de la défense, ont trouvé les conclusions des réquisitions du ministère public trop fortes pour leurs clients qui sont rien d’autres que des délinquants primaires, qui sont victimes de la misère, du dénuement mais surtout de l’ignorance. Parce qu’ils ne sont pas scolarisés. Les avocats de la défense, ont plaidé la clémence et le pardon de la cour.  Contrairement au ministère public, les avocats de la défense, pensent que la cour doit, dans le secret de sa délibération, trouver des circonstances atténuantes aux accusés, parce que les rapports d’enquête de moralité leur sont totalement favorables. C’est au regard de ces observations, que les avocats de la défense, ont demandé à la cour de ne pas donner droit  à la requête du ministère public.

Albérique HOUNDJO
(Br Borgou-Alibori)

Pour vol à mains armées : Marcel Avohou prend 10 ans de réclusion criminelle

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Marcel Avohou écope de 10 ans de réclusion criminelle à l’issue de l’audience présidée par le premier président de la cour d’appel de Parakou Hubert Arsène Dadjo. Poursuivi pour le crime de vol à mains armées, l’accusé Marcel Avohou, âgé de 24 ans, électricien bâtiment résident à Bohicon, a été déclaré coupable l’accusé Marcel Avohou d’avoir tenté de soustraire frauduleusement une moto ‘’Dream’’ dans la nuit du jeudi 10 janvier 2013 à Parakou et condamné à la peine de 10 ans de réclusion criminelle par la cour de céans,  après l’instruction de son dossier à la barre, les réquisitions du ministère public représenté par Emmanuel Opita et les plaidoiries de Me Renaud Agbodjo, avocat de la défense. Il retourne en prison pour six ans encore parce que placé sous mandat de dépôt depuis le 21 Janvier 2013.

Résumé des faits

Dans la nuit du jeudi 10 janvier 2013, le sieur Dodo Arouna Moussa, à bord de sa motocyclette de marque « Dream », circulait dans la ville de Parakou lorsque, à hauteur de la boutique dénommée « LA FRANCHISE », il a été hélé par un individu.

Croyant avoir affaire à une connaissance, il a marqué un arrêt et s’est retrouvé face au nommé Avohou Marcel qui lui intima l’ordre de lui remettre la clé de la moto.

Devant le refus de Dodo Arouna Moussa, Avohou Marcel sortit un pistolet et tira un coup de feu sur la cuisse de celui-ci.
Avohou Marcel réussit ainsi à s’emparer de la motocyclette de Dodo Arouna Moussa et voulait prendre la fuite.

Dodo Arouna Moussa, malgré la douleur et ses blessures a réussi à s’agripper au porte bagage de la motocyclette et l’a déséquilibré.

Une lutte s’est engagée entre eux, contraignant Avohou Marcel à non seulement abandonner ladite motocyclette, mais aussi à prendre la fuite.

Inculpé de vol à mains armées, Avohou Marcel a reconnu les faits tant à l’enquête préliminaire que lors de sa première comparution avant de se rétracter au motif qu’il a plutôt déclaré « … J’ai reconnu d’avoir quitté Bohicon pour Parakou dans l’intention de voler les motocyclettes sous la menace de mon arme ».

Les débats

L’accusé Marcel Avohou à la barre, a reconnu les faits mis à sa charge. Il a en outre précisé qu’il  avait  effectivement  quitté  Bohicon  armé  de  son  pistolet  dans  l’intention  d’arracher  une  moto à  autrui, parce qu’il  comptait  vendre  la  moto pour  avoir  des  moyens financiers  pour  payer  les  frais  de  sa  libération.

L’avocat général Emmanuel Opita, représentant le ministère public a fait remarquer que le crime de vol à mains armées est prévue et puni par les articles 2 et 381, alinéa 1er du code pénal. Il a laissé entendre qu’une analyse objective des pièces au dossier, permet de relever  que les trois éléments constitutifs de cette infraction sont réunis. Il s’agit de : l’existence de commencement d’exécution, l’absence de désistement volontaire et l’absence de résultat visible pouvant permettre d’établir la culpabilité. Ce qui l’a amené à conclure que l’infraction est bien constituée à l’égard de l’accusé. Mieux, l’avocat général a attiré l’attention de la cour sur le fait que l’accusé a bien conçu son plan de commettre un vol à mains armées et qu’il est  un  ambitieux  paresseux,  adepte de  gains  faciles, un  individu  de personnalité  mesquine  et  sournoise.  C’est au regard de ces observations, que l’avocat général a demandé à la cour d’entrer en condamnation en déclarant l’accusé Marcel Avohou, coupable du crime de vol à mains armées et de le condamner à 15 ans de réclusion criminelle pour rendre justice à la société et montrer aux populations que seul le travail est un trésor et est libérateur.

Pour Me Renaud Agbodjo, avocat de la défense, l’acte posé par son client et qui l’a conduit devant la cour est le résultat de la misère et d’un besoin de survie. Sinon qu’il est sérieux et ne développe aucun vice. C’est pourquoi, il pense que le ministère public ne dispose d’un élément d’appréciation pour le considérer comme un repris de justice.

L’avocat de la défense pense que les constantes du dossier permettent d’établir la responsabilité de la société dans ce qui est déploré. Il démontre ensuite que son client est un délinquant primaire contrairement au ministère public qui le considère comme un délinquant professionnel. Tout en  reconnaissant la  gravité  de  l’acte  de  son  client,  il  estime  que  celui-ci  n’aurait  jamais  commis  un  tel  acte  s’il  ne  s’était  pas  retrouvé  très  tôt  orphelin  de  père, condamné  à  abandonner  les  études pour défaut des frais de  scolarité.  

C’est au regard de ces observations que Me Renaud Agbodjo a plaidé la  misère,  et sollicité la clémence de la cour et a demandé qu’il  lui plaise de condamner son client au temps déjà passé en détention.

Albérique HOUNDJO
(Br Borgou-Alibori)

Leadership : Votre Focus déterminera votre avenir!

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Si vous voulez que demain soit différent, vous devez mettre en place des objectifs pour que demain soit meilleur qu’aujourd'hui.

J’ai personnellement fait partie d'une classe de yoga et un jour, le coach a demandé à chacun de nous de tenir un ballon sur notre main droite et de marcher, en essayant de le maintenir dans la même position. L'objectif était de garder un FOCUS complet sur le ballon tout en marchant jusqu'à atteindre le but prédéfini. L'exercice peut vous sembler très simple, mais ce qui compte le plus c’est les choses les plus simples dans la vie. Nous avons tendance à compter sur des événements sophistiqués pour prendre des initiatives et évoluer, mais c'est notre vision qui compte indépendamment de l'événement.Combien de personnes assistent régulièrement à des séminaires, à des formations ou lisent des livres de motivation pour s'auto-améliorer, mais incapables de faire un pas en avant. Cet exercice peut être insignifiant pour certains d'entre vous, mais les résultats ont été gratifiants à la fois du point de vue physique et personnel. C'est un excellent exemple de la façon dont la réalité est façonnée par notre propre vision; et comment la façon dont nous regardons les choses déterminera nos résultats, et ensuite notre avenir. Tout d'abord, marcher avec un ballon sur la main pendant plus de 15 minutes a été un excellent moyen de soulager toute la pression de la journée. Il est important de noter que cela a permis à la plupart de nous de se concentrer sur notre but plus que toutes autres choses, avec un très grand sens d’humour. La première question qui m’est venu à l'esprit, tout en marchant, c'est pourquoi ces exercices simples ne peuvent être applicables dans des formations spécifiques ou au travail pour réinitialiser l'esprit et engager la concentration et l'engagement des gens. Que vous soyez un coach, un manager, ou un parent, essayez-le. Si cela fonctionne pour vous, pensez comment vous pouvez l’améliorer ou simplement inclure d'autres concepts similaires. Un autre aspect m'a paru plus tard, c'est pourquoi nos institutions publiques, comme par manque de ressources, ne basent pas leurs stratégies sur des méthodologies simples qui peuvent aider les jeunes étudiants à combiner entre «apprendre et s’épanouir». L'adoption de telles pratiques peut les aider à passer de l'agitation à une implication complète dans les classes. Je comprends que tout le monde ne peut pas participer en même temps, mais l'exercice peut être marquant même pour les non participants. L'approche «ballon» n'est qu'un exemple parmi d'autres qui peuvent être utilisés pour améliorer nos connaissances et nous aider à faire évoluer nos pensées. Dans le cadre du développement personnel, cet exercice reflète exactement la façon dont nous devons gérer nos objectifs, nos défis ou nos opportunités dans la vie ; ceci nous nous permettra d’évoluer personnellement et professionnellement. Vous vous demandez peut-être comment est-il possible? D'abord, pourquoi pensez-vous que nous devions tenir un ballon et non pas une pomme ou simplement un autre objet? Supposons que le ballon représente nos OBJECTIFS, ou les opportunités que nous devons gérer avant de les atteindre. Lorsque nous nous concentrons sur le bon côté, nous pouvons facilement atteindre nos objectifs. Sinon, ils seront impactés par le vent ou éclatent comme un ballon.

Quatre aspects à considérer sur l'approche "ballon"

1. Le ballon est léger et fragile:ceci peut être le cas de nos objectifs. Mais d'abord, nous devons connaître les objectifs les plus importants pour nous à court et à long terme. Nous devons identifier ce qui nous rendra vraiment heureux ou satisfaits. Sinon, nous pouvons nous disperser dans une énergie inutile qui peut nous empêcher de les atteindre facilement. Définir nos objectifs à l'avance n'est pas suffisant, sauf si nous passons à l’action. Tenir le ballon n'était pas la chose la plus importante pour le maintenir dans la même position, mais marcher a fait toute la différence. En avançant, le ballon reste stable jusqu'à l’atteinte des objectifs. Mais cela impliquait notre concentration, et aussi l'ignorance de tout ce qui n'était pas important dans ce moment précis.

2. Le ballon peut se faire éclater à tout moment et disparaître: lorsque notre regard sur le ballon est dévié, le ballon peut s'envoler et éclater. De même, l'objectif peut parfois rester inatteignable lorsque nous cessons de travailler dessus. Néanmoins, il y aura toujours de nouvelles opportunités pour pouvoir relancer vos objectifs et vos défis. Combien de personnes ont été reconnaissantes plutôt que malheureuses pour une opportunité perdue? Ne pas l'avoir parfois peut-être une nouvelle opportunité.

3. Le ballon est adaptable: les ballons peuvent venir dans de nombreuses tailles pour différents événements, tout dépendra de nos besoins et inspirations. Ils peuvent être composés d’une variété de formes; Ils peuvent également être dans des couleurs différentes. Le but ou l'opportunité peut être simple, mais nous pouvons en faire un success story. Combien d'histoires réussies proviennent de concepts simples, mais c’est la passion derrière qui les ont rendus uniques.

4. Le ballon peut rebondir ou être gonfler à nouveau: comme il peut s’envoler ou s’éclater à tout moment, il peut également revenir à tout moment ou être gonfler à nouveau. C'est ainsi que nous devons traiter nos opportunités. Ils peuvent aller pendant un moment précis, mais ils peuvent également revenir pour mettre en place de nouveaux objectifs et évoluer. Cela implique de garder la foi et la pensée positive. Dans le même ordre d’idées, en ce qui concerne la respiration, personne ne se préoccupe de la quantité d'oxygène dont nous avons besoin pour les jours suivants, car nous avons confiance qu’il y aura suffisamment pour tout le monde et tout le temps. Pourquoi est-il difficile d'appliquer cela pour d'autres aspects de notre vie?                            

L'approche du ballon n'est que mon propre approche de la façon dont nous pouvons transformer notre réalité en un parcours passionnant plutôt qu’ennuyeux et passif. Tournez l'œil pour voir les choses positives dans chaque expérience que vous rencontrez, même les plus difficiles.

Les expériences et les événements dans nos vies ne sont pas les choses les plus importantes, mais ce qui compte le plus c’est notre façon de guider nos pensées. Pour nourrir positivement ces pensées, entourez-vous de personnes qui vont booster votre confiance et ne vont pas créer de doute sur votre potentiel. Il est important de noter que ce ne sont pas nos compétences techniques qui comptent le plus, mais notre capacité à OSER le changement et évoluer pour créer un avenir meilleur.

Pour tentative d’assassinat et de coups et blessures volontaires avec guet-apens : Rachidou Djaï condamné 10 ans de réclusion criminelle

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Poursuivi pour tentative d’assassinat et de coups et blessures volontaires avec guet-apens, devant la cour d’assises, l’accusé Rachidou Djaï, cultivateur-bouvier, âgé de 20 ans, résident à Karimama a été condamné à la peine de 10 ans de réclusion criminelle. C’est la sentence à laquelle, est parvenue la cour de céans présidée par Richard T. Limoan assisté de Moussa Adamou et Houngbo S. Noël, après l’instruction du dossier à la barre, les réquisitions du ministère public représenté par l’avocat général Hounyovi Bernadin et les plaidoiries de Me Renaud Agbodjo, avocat de la défense.

Placé sous mandat de dépôt depuis le 16 juin 2015, Rachidou Djaï va passer encore huit ans en détention avant de purger totalement sa peine.

Résumé des faits

Les faits qui ont été examinés par la cour se sont passés dans la commune de Karimama. Le nommé Hamza Mamoudou est un conducteur de taxi-moto et vend aussi du pain à ses clients des villages de Karimama. De retour de ses activités le dimanche 7 juin 2015, sur sa motocyclette, il tombe dans une embuscade tendue par Rachidou Djaï qui a surgi de sa cachette et assena un violent coup de machette à Hamza à la face antérieure du cou, causant ainsi à la victime une large plaie ouverte.

Hamza Mamoudou s’évanouit et s’écroule. Rachidou s’apprêtait à l’achever lorsque Hamza Mamoudou dans un ultime sursaut, se saisit d’un bois et réussit à le mettre en déroute. Interpellé et inculpé, l’accusé Rachidou Djaï a reconnu les faits à toutes les  étapes de la procédure mais justifie son acte par le fait que la victime lui a proféré des injures et a menacé de le frapper.

Les débats

L’accusé Rachidou Djaï déposant à la barre a reconnu les faits mis à sa charge, comme il l’avait fait à toutes les autres étapes de la procédure antérieures aux assises. Mais, il  justifie son acte par le fait que la victime lui aurait proféré des injures et aurait menacé de le frapper. Il a tenté de décrire à la cour les circonstances de la survenue des faits incriminés. Pour Bernadin Hounyovi représentant le ministère public, au regard des faits de la cause, il y a lieu de retenir deux infractions à l’égard de l’accusé. Il évoque la tentative de vol à mains armées avec guet-apens et les coups et blessures volontaires avec préméditation.  

Il s’est basé sur les dispositions des articles 2, 379, 380, 311 alinéa 2 et 381 alinéa 1 du code pénal que les éléments constitutifs desdites infractions dont la réunion ne fait l’ombre  d’aucun doute selon l’avocat général, qui trouve par ailleurs que l’accusé est accessible à la sanction pénale. C’est au regard de ces observations, qu’il a demandé, qu’il plaise à la cour de déclarer, l’accusé coupable des infractions et de le condamner à 10 ans de réclusion criminelle.

Le défaut de témoins ayant vécu les faits au moment de  leur commission ne permet  une bonne appréciation, a fait observer Me Renaud Agbodjo, avocat de la défense. C’est pourquoi, il dira que le dossier souffre de certaines insuffisances et fait qu’il ne peut avoir la même lecture que le ministère public, qui a requis 10 ans de réclusion criminelle pour son client. Pour lui, cette requête du ministère n’est pas objective parce que son client est un délinquant primaire avec un passé exemplaire. Il s’est posé la question de savoir, si la conviction du ministère public n’était pas forgée avant même l’ouverture des débats. Tout en plaidant la clémence de la cour afin de permettre à son client de recouvrer la liberté, car, ce dernier sortait à peine de la minorité au moment des faits, la société peut encore le récupérer, l’avocat de la défense balaie du revers de la main, le crime de vol à mains armées avec guet-apens mis à la charge de son client par le ministère public. Pour lui, c’est au coup et blessures volontaires avec préméditation qu’une lecture objective du dossier permet d’aboutir. C’est au bénéfice de ces observations, que Me Renaud AGBODJO a demandé à la cour de condamner son client au temps déjà passé en prison.

Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)

Pour homicide volontaire : Issa Biningui écope de 15 ans de réclusion criminelle

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Inculpé pour meurtre perpétré à Sounoumon, village et arrondissement de Bori, commune de N’Dali, le nommé Issa Biningui, âgé de 40 ans, cultivateur domicilié à Sounoumon, marié et père de dix enfants, a été condamné à la peine de 15 ans de réclusion criminelle. La cour présidée par Abdou Moumouni Gomina Seïdou, assisté de  Ignace Adigbli et Arlen Dossa-Avocè, après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré le nommé Issa Biningui coupable d’avoir à Sounoumon dans la commune de N’Dali volontairement  commis un homicide sur la personne de Saïd Djobo Hassane l’a condamné à la peine de 15 ans de réclusion criminelle.

Résumé des faits

Les nommés Bio Mohamadou et Amadou Hahidjo étaient allés au pâturage dans le village de Sounoumon, commune de N’Dali dans la matinée du mercredi 05 février 2014. Passant à côté du champ d’Issa Biningui, ils ont vu un tas de tubercules d’igname duquel ils ont pris quelques-unes. Informé par son fils, Issa Biningui s’est mis à leur trousse armé d’un fusil de fabrication artisanale. L’ayant vu venir, Bio Mohamadou et Amadou Hahidjo ont détalé. Dans leur fuite, ils ont été suivis par leur camarade Hassane Saïd Djobo qui faisait aussi paître des bœufs dans le voisinage. Dans la course poursuite, à un moment donné, ils ont voulu traverser une rivière quand Issa Biningui a tiré un coup de feu en leur direction et atteint mortellement Saïd HassaneDjobo.

Les débats

Inculpé de meurtre, Issa Biningui a reconnu avoir tiré un coup de feu en l’air, mais a précisé qu’il n’avait pas recherché la mort de la victime et qu’il n’a jamais tué parce qu’il n’a pas vu le corps de la victime. Son intention était de faire peur à ceux qui viennent voler dans son champ. Lucien Aballo représentant le ministère public a fait observer que le crime de meurtre ou l’homicide volontaire est prévu et puni les dispositions des articles 295 et 304 du Code Pénal. C’est la base de ces dispositions du code pénal, que l’avocat général a relevé que tous les éléments constitutifs du meurtre sont réunis relativement aux faits de la cause. Selon Lucien Aballo, l’accusé ne peut bénéficier  d’aucune circonstance atténuante, vu qu’il a déclaré  autre chose à la barre que ses déclarations antérieures à l’interrogatoire de première comparution et devant le magistrat instructeur. C’est pourquoi, il a demandé à la cour de le déclarer coupable du crime de meurtre et de  le condamner à 30 ans de réclusion criminelle.

Me Raoul Placide Houngbédji assurant la défense de l’accusé a démontré sur la base des éléments au dossier que son client n’a jamais eu l’intention de donner la mort. Mais, était plutôt mu par le souci et le seul souci alors de faire peur à ceux viennent voler de l’igname dans son champ. C’est ce souci qui justifie le coup de feu tiré en l’air.

L’avocat a relevé beaucoup de contradictions et d’incohérences contenues dans le dossier qui font établir le doute sur la véracité des faits tels que contenus dans le dossier.  Il a demandé à la cour de se méfier des évidences apparentes pour ne pas tomber dans le piège des  erreurs judiciaires. Sur cette base, l’infraction de meurtre ne saurait être constituée à l’égard de son client parce que l’élément moral fait défaut. C’est pourquoi, il a plaidé pour une requalification des faits de meurtre en homicide involontaire pour une bonne administration de la justice et surtout pour donner une seconde chance à son client. Contrairement à l’avocat général, il dit que son client peut bien bénéficier de circonstances atténuantes.

Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)

Colonie de vacances pour renforcer la coopération Gabon-Bénin : La Comilog et Néila Hôtel gagnent le pari

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Une colonie de 62 enfants gabonais a séjourné au Bénin, du 07 au 21 août 2017.  A la faveur d'une riche cérémonie qui s’est déroulée samedi 19 août 2017 dans les locaux de "Néila hôtel-Résidences" à Akpakpa (leur lieu d’hébergement), les hôtes du Bénin ont mis un terme à leur séjour riche en plaisirs, gaieté et divertissements. C'était en présence de responsables et autorités à divers niveaux du Bénin.

La colonie de vacance composée de 62 enfants et d’une équipe d’encadrement de 9 personnes, tous venus du Gabon a clôturé avec faste, son séjour au Bénin. En effet, deux (02) semaines durant, ces jeunes colons dont l’âge varie entre 06 et 12 ans, et ayant pour parents, le personnel de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), structure initiatrice et organisatrice du projet, se sont livrés à des activités éducatives, ludiques, sociales et surtout celles culturelles. Devant des invités de marque samedi dernier, ils ont fait montre, à travers diverses prestations, les retombées de cet espace d'éducation, de socialisation et de renforcement de l'unité nationale et même du brassage culturel. De l'exécution de l'hymne nationale du Bénin puis de celle du Gabon, à la présentation d'une riche pièce théâtrale, en passant par des présentations de danses de ballets aux couleurs du Bénin et puis celles du Gabon, les jeunes colons ont émerveillé et surpris les autorités et responsables qui les gratifiaient d'intenses applaudissements. Mais avant cette belle cérémonie de clôture dont la présentation en live a été assurée par les colons eux - même, le riche séjour en terre béninoise a marqué positivement la colonie de vacances. Ceci, à travers des jeux, de la chanson, de la peinture, de l'artisanat, des activités de plein air, des excursions et des visites et découvertes de sites touristiques tels que: le temple des pythons; le circuit du port négrier; Songhaï; le jardin des plantes et de la nature; le village lacustre de Ganvié. Aussi, ont-ils visité le Consulat du Gabon au Bénin et le siège de la Mairie de Sèmè Kpodji. A en croire Urbain Yénault, représentant du Directeur de la Comilog, le choix porté cette année sur le Bénin s'explique par sa potentialité de diversité culturelle et traditionnelle, avec pour but, de permettre à ces jeunes qui, en majorité, vivent dans les provinces de l'Estuaire et du Haut-Ogooué de se distraire, mais également de s’instruire. " Ma conviction est encore plus forte que les frontières et les distances entre les pays, au lieu d'être perçues comme des murs, devraient en réalité, constituer des ponts reliant les Nations" dira Smith Ahouandjinou, représentant le Ministre béninois de la jeunesse, très satisfait et visiblement honoré. Quant à la représentante du promoteur de "Néila hôtel-Résidences", Blandine Glo-Tossou, son seul rêve est d’accueillir à nouveau et à bras ouverts en 2018, la colonie de vacances des enfants du personnel de la Comilog.

Th. AZANMASSO


Diversité et Développement personnel : Principaux éléments à adopter dans divers contextes

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"Notre capacité à atteindre l'unité dans la diversité sera la consécration et  l’objectifde notre civilisation" Mahatma Ghandi

Mon grand intérêt pour la culture et la diversité a été une étape, comme d’autres, vers une croissance et une réalisation personnelle. La diversité est une excellente occasion pour chacun d'entre nous de faire preuve de curiosité et d'être exposé à différentes personnes et cultures. Cela nous donne la chance de vivre en dehors de notre zone de confort pour améliorer nos connaissances, mieux communiquer et nous adapter en conséquence. Le développement personnel n'est qu'un engagement personnel pour atteindre un meilleur VOUS. Quel que soit la méthode ou le sujet, nous devons comprendre ou nous sommes pour savoir où nous aimerions aller et comment y arriver.

Pourquoi pensez-vous que la diversité est une autre composante du développement personnel? Comment la diversité culturelle peut-elle contribuer à notre croissance au niveau personnel et professionnel? Comment la compréhension des dimensions et des caractéristiques culturelles peuvent améliorer notre communication et nos interactions avec des personnes de différentes cultures et éviter les jugements?

Nous n'avons pas besoin de vivre dans des contextes très divers pour devenir tolérants et ouverts à différentes cultures. Nous devons être convaincus de la diversité intérieurementpour pouvoir communiquer, respecter et accepter nos différences. Une culture restera une identité indépendante qui détient un ensemble de croyances, de normes, d'habitudes et de valeurs et non comme un outil de mesure susceptible de conduire à une classification subjective et à des stéréotypes. La culture devrait faire l'objet d'études et de recherches pour faciliter nos interactions et notre communication afin de mieux contrôler nos réactions, diminuer les biais et les malentendus. La comparaison et les classifications sont évidentes lorsqu'elles impliquent des aspects liés à l'analyse de la population et d'autres données utiles qui peuvent fournir aux managers les outils de base pour la prise de décision dans des contextes internationaux. Toutefois, en ce qui concerne la culture et les valeurs, la compréhension et la tolérance sont les facteurs clés à adopter.

Le professeur Geert Hofstede définit la culture comme «la programmation collective de l'esprit qui distingue les membres d'un groupe ou d'une catégorie de personnes d'autrui». Il a mené une étude approfondie basée sur six dimensions qui distinguent chaque culture, telles que la distance hiérarchique, l'individualisme, le contrôle de l’incertitude et bien d'autresaspects. Cette théorie a été soutenue par de nombreuses approches développées par d'autres anthropologues organisationnels comme Philippe d'Iribarne qui a développé une approche ethnographique approfondie.

D’un point de vue personnel, en travaillant sur une étude de cas approfondie, au cours de mon cursus MBA qui concerne le Maroc, la France et l'Inde, j’ai constaté que la force de ces deux approches réside dans leursunions ; ceci nous permettra de disposer d’une vue panoramique sur les cultures.

L'objectif n'est pas de décortiquer ces deux approches, mais de souligner l'importance de leur compréhensionpour éviter lesperceptions négatives et développer desavis objectifs. Pourtant, ces approches ne devraient pas être tenues pour acquises car nous vivons dans un monde qui évolue considérablement, où les valeurs et les croyances changent aussi. Ils peuvent nous servir d'outils de base pour comprendre d'autres cultures, mais nous devons ajouter nos propres inputs, notre expérience avec une touche HUMAINE pour mesurer la situation et les personnes auxquellesnous sommes confrontés.

Les différences culturelles ne devraient pas nous séparer les uns des autres, mais nous permettre d'évoluer et de grandir ensemble!

4 PRINCIPAUX éléments à adopter dans divers contextes :

Tolérance :

La tolérance vient de notre acceptation à nos différences; elle est nourrie par notre volonté d'accepter et d'apprendre des autres pour éviter les jugements basés sur nos propres perceptions. C'est notre attitude qui nous définit et non la culture à laquelle nous appartenons. Combien de jugement nous tenons dans notre esprit jusqu'à ce que nous rencontrions quelqu'un et nous réalisons à quel point le jugement était mal fondé. Et vous? Vous êtes dans une intolérance consciente ou inconsciente?

La tolérance peut sembler une preuve pour ceux qui adoptent de telles valeurs, mais cela restera un grand débat pour beaucoup d'autres. La tolérance n'est pas quelque chose que nous affichons sur nos visages pour faciliter notre intégration sociale ou communiquernos avantages professionnels, mais c'est plus sur notre façon d’être et ce que nous ressentons intérieurement. La tolérance peut être une porte ouverte à une variété d'opportunités commel'intolérance quipeut être une porte fermée à votre évolution et croissance.

«L'intolérance est elle-même une forme de violence et un obstacle à la croissance d'un véritable esprit démocratique» Mahatma Ghandi

Respect mutuel :

Lorsque la tolérance est atteinte intérieurement, le respect est acquis. Le manque de respect dans différents contextes culturels peut transformer en violation d'autres droits de l'homme, maintenir nos stéréotypes et nous éloigner davantage. Le respect implique que nous conservons des relations positives malgré nos différents origines, religions et opinions. Nous devons simplement prendre le temps d'apprendre des autres au lieu de compter sur des enquêtes internationales et confondre, par exemple, entre le taux de corruption d’un pays spécifique et l’ensemble de croyances et de valeurs.

"Nous devons nous donner l'espace de grandir, d'être nous-mêmes, d'exercer notre diversité. Nous devons s’offrir l’espace pour que nous puissions tous donner et recevoir des choses aussi belles que les idées, l'ouverture, la dignité, la joie, la guérison et l'inclusion "Max De Pree

Apprentissage continu :

La diversité peut stimuler et développer notre curiosité. Les personnes travaillant dans des endroits divers ont de meilleures chances d'apprendre et de grandir. Beaucoup de personnes dans de tels contextes se concentrent encore davantage sur le travail à accomplir plutôt que d'adapter leurs styles et leurs stratégies pour atteindre l'harmonie culturelle et le respect mutuel.
J'ai eu la chance de travailler et rencontrer des gens de milieux et de cultures différents qui ontdifférentes valeurs, attitudes et croyances ; toute expérience a été significative. Cela m'a aussi permis de creuser profondément dans ma propre culture. Il est naturel pour moi de donner à ce sujet un intérêtconsidérable puisque j'appartiens à un pays merveilleux, qui est le Maroc qui a toujours adopté des valeurs reflétant la paix, le respect et la tolérance envers les autres nations.

«La diversité ne doit pas aborder nos différences. La diversité consiste à accepter la particularité de chacun. Si nous ne pouvons pas mettre fin à nos différences, au moins, nous pouvons contribuer à rendre le monde plus diverse "John F. Kennedy

Communication et adaptation:

La communication est une composante très déterminante dans le processus de développement car c'est la porte à travers laquelle nous pouvons transmettre nos pensées et nos idées et apprendre des autres. La communication ne concerne pas le message ou le contenu; une bonne communication dans divers contextes est la capacité d'échanger des pensées et des opinions et de maintenir une harmonie et une acceptation culturelles.

Combien d'entre vous sont prêts de préparer leur communication commerciale dans une variété de formats pour s'adapter à différentes cultures et répondre à des employés possédant différentes préférences? Certains managers peuvent considérer les rencontres individuelles plus productives, tandis que d'autres sont plus à l'aise avec un bref échange via un courrier électronique.

L'adaptation est un résultat cohérent lorsqu’on adopte la tolérance ; on devient flexible à propos de la diversité. Ici, il ne s'agit pas de changer nos valeurs et nos croyances, mais se comporter de manière culturellement appropriée malgré nos différences. Plus nous cherchons à s’adapter, plus nous multiplions nos chances pour apprendre de l’autre, interagir, et développer de nouvelles opportunités culturelles.

Gérer la diversité et atteindre une croissance personnelle appellent à la connaissance de nos différences et impliquent nos compétences d'adaptation pour pouvoir adhérer à différents niveaux de contextes culturels.

"Ne tentez pas d'être parfait! Soyez un excellent exemple d'être HUMAIN" Tony Robbins

Carnet noir : Mgr Assogba rappelé à Dieu

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Le serviteur de Dieu, Monseigneur Nestor Assogba, Archevêque émérite de Cotonou, rappelé à l’eucharistie éternelle. Il a déposé le tablier à l’âge de 88 ans. Dans la journée d’hier mardi 22 août 2017, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux et de la presse. C’est une illustre figure du clergé béninois, dévouée pour l’évangélisation du peuple de Dieu qui s’en est allée.  

Né le 21 février 1929, Mgr Nestor Assogba est ordonné prêtre le 21 décembre 1957 pour le compte du diocèse d’Abomey. Devenu Évêque du diocèse de Parakou le 25 juillet 1976, il restera à ce poste jusqu’en 1999 où il est transféré à Cotonou, comme Archevêque métropolitain. Ayant atteint l’âge canonique, il remit sa démission au Pape en 2005 pour jouir de la retraite. De source proche de la Conférence épiscopale du Bénin, sa devise épiscopale est In finem dilexit.

La Rédaction

Pour avoir porté des coups mortels à une vieille accusée de sorcière : Konto Sika Paulikin écope de 5 ans de réclusion criminelle

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La cour de céans présidée par Edouard Ignace Gangny assisté de Métahou Alexis A. et de Arlen A. Dossa-Avocè après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré l’accusé Konto Sika Paulikin coupable d’avoir porté des coups à dame Kpouakou Hélène et l’a condamnée à la peine de 5 ans de réclusion criminelle.

Ce verdict a été rendu après les réquisitions du ministère public assuré par l’avocat général Azalou Tokpassi Fiacre et les plaidoiries de Me Olga Anassidé, avocat de la défense.

L’avocat général Azalou Tokpassi Fiacre a rappelé que le crime de coups mortels est prévu et puni par les dispositions de l’article 309 alinéa 4 du Code Pénal. Il a requis que la cour déclare le nommé Konto Sika Paulikin coupable des faits, de coups mortels, parce que convaincu ,au regard des faits que les éléments constitutifs de cette infraction sont réunis et de le condamner à la peine de 10 ans de réclusion criminelle. Une requête réfutée par Me Olga Anassidé, avocat de l’accusé, qui estime qu’on ne saurait imputer la responsabilité du décès de dame Kpouakou Hélène à son client seul. Bien d’autres personnes ont participé de manière active ou passive à la commission de l’infraction. C’est pourquoi, l’avocat a demandé à la cour, dans le secret de son délibéré, de se poser la question de savoir combien de personnes ont tué dame Kpouakou Hélène et surtout d’appliquer la peine qu’elle aura jugé proportionnelle au degré de participation ou de responsabilité de son client. Elle a soulevé quelques défaillances du dossier.

Résumé des faits

Dame Kpouakou Hélène allait chercher du bois de chauffage dans les environs du village Yanyanmou et était accompagnée de la fille de son amie Worko Bougnon.

A leur retour, la fillette parlait à peine. Dame Worko Bougnon accuse Kpouakou Hélène de sorcière.
Un groupe de jeunes gens dont Konto Sika Paulikin traînèrent dame Kpouakou Hélène dans la brousse et lui infligèrent des coups auxquels elle n’a pas survécu.

Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)

Coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente : Boubé Bakpa condamné à 06 ans de réclusion criminelle

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La cour de céans présidée par Adamou Moussa assisté de Laziwolè Karimi Adeoti et Francis Bodjrenou après en avoir délibéré conformément à la loi, déclare le nommé Boubé Bakpa, peulh-bouvier demeurant à Malanville, coupable d’avoir volontairement porté des coups, et fait des blessures sur Saïdou Oumarou avec cette circonstance que les coups portés ont entrainé une infirmité permanente puis l’a condamné à la peine de 06 ans de réclusion criminelle.

Résumé des faits

Boubé Bakpa, dans la nuit du vendredi 17 janvier 2014,  s’est introduit dans la chambre de Awa Oumarou, sise à Guéné dans la commune de Malanville à qui il a exigé la remise de la somme de cinq mille (5000) francs sous peine de lui donner la mort en cas de résistance de sa part.

Ne disposant pas de pareille somme, Awa Oumarou a indiqué à Boubé Bakpa son cabri attaché dans la cour de leur maison. Saïdou Oumarou, un sexagénaire, qui a suivi la conversation entre sa belle-fille Awa et Boubé Bakpa, s’est opposé à ce que celui-ci emporte la bête (cabri).

Pour vaincre cette résistance, Boubé Bakpa a donné un coup de coupe-coupe à la tête de Saïdou Oumarou qui, craignant pour sa tête, a paré ledit coup avec sa main gauche qui a été amputée.

Les débats

Le nommé Boubé Bakpa déposant à la barre n’a pas reconnu les faits mis à sa charge et a clamé son innocence.  

Pour le Ministère public représenté Robert Tito l’article 309, alinéa 1 du code pénal est le siège de l’infraction de crime de coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente.

A la lumière des faits de la cause, les éléments constitutifs du crime de coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente sont réunis et par conséquent, l’infraction est constituée. C’est au regard de ces observations, que l’avocat général a requis que la cour déclare, l’accusé coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné une infirmité permanente et le condamne à 10 de réclusion criminelle.

Me Olga Anassidé, avocat de la défense a relevé qu’il y a un doute dans le dossier avec beaucoup de variations dans les déclarations des personnes interrogées. Mieux, certains actes du dossier manquent de rigueur professionnelle dans leur accomplissement. C’est pourquoi, elle a plaidé la relaxe pure et simple de son client, car ce dernier n’est pas l’auteur du crime en cause.


Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)

Pour meurtre et coups et blessures volontaires : 10 ans de réclusion criminelle pour Wassou Soulémane

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justice

(6 mois d’emprisonnement ferme pour Wassou Issiaka et Yacoubou Djobo)
Le dernier dossier inscrit au rôle de la deuxième session de la cour d’assises de la cour d’appel de Parakou pour le compte de l’année 2017 a été examiné dans la journée du mardi 22 Août 2017. Il s’agissait d’un dossier de meurtre et de coups et blessures volontaires. Des infractions prévues et punies par les dispositions des articles 295, 304, 309 et 311 du code pénal.

A l’issue de l’audience qui a duré toute la journée, la cour de céans présidée par  Hubert Arsène Dadjo, assisté de Edouard Ignace Gangny et Richard Limoan a déclaré les nommés Soulémane Wassou, Issiaka Wassou et Djobo Wassou coupables des faits de crime de meurtre et de coups et blessures volontaires et les a condamné respectivement à 10 ans de réclusion criminelle et à 06 mois d’emprisonnement ferme.   

Résumé des faits

Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 mars 2016, les nommés Mohamadou Abdoulaye, Ikililou, Souaïbou et plusieurs femmes du village Donwari (commune de Kandi) ont accompagné leur sœur jeune mariée chez son époux, dans un quartier voisin de Donwari, comme cela est de coutume en milieu Peulh. Selon cette coutume, les familles des nouveaux mariés doivent se réjouir ensemble au domicile du garçon à travers une cérémonie. Pour cette raison, les garçons alliés à la mariée se sont rendus dans le quartier du marié.
Aussitôt arrivés, Abdoulaye Djouldé a informé les hôtes qu’un coup se prépare contre eux et les invite à quitter les lieux. Sur ce, ces jeunes sont restés sur pied de guerre attendant leurs agresseurs. Djobo Yacoubou, Issiaka Wassou et d’autres ont fait irruption sur leurs adversaires en leur lançant des pierres et en leur portant des coups, de bâton et de poing.

Au cours de cette bagarre, les nommés Djobo Yacoubou et Issiaka Wassou ont porté des coups et fait des blessures à leurs adversaires précisément, Mohamadou Abdoulaye, Ikiliou Matchou et Souaïbou Aboubakari.

Au même moment, Soulémane Wassou s’est servi d’une hache pour blesser grièvement le nommé Soulémane Djouldé qui a rendu l’âme quelques heures plus tard des suites des blessures lors de son évacuation vers un centre de santé.

Les débats

Déposant à la barre, Issiaka Wassou et Djobo Yacoubou ont reconnu partiellement les faits de coups et blessures volontaires et de coups mortels, tandis que Soulémane Wassou les a reconnus avoir porté de coups à la victime. Emmanuel Opita représentant le ministère public a fait observer que ce sont les articles 295, 304 et 311 du code pénal qui constituent les sièges des infractions de la cause.

Après avoir relevé la présence des éléments constitutifs du meurtre et de coups et blessures volontaires par rapport aux faits de la cause, l’avocat général a démontré que la volonté de nuire est manifeste chez l’accusé principal Wassou Soulémane, il a conforté sa démonstration avec les déclarations de l’accusé. Pour Emmanuel Opita, les trois accusés sont coupables des faits mis à leur charge. C’est pourquoi, il a requis que la cour condamne l’accusé Wassou Soulémane à la peine de 15 ans de réclusion criminelle et Issiaka Wassou et Djobo Yacoubou à une peine couvrant la période de leur détention.

Me Sèmiyou-Deen Moustapha a exhorté, dans ses plaidoiries,  la cour à être plus proche des faits car le dossier étal de confusions. Selon Me Sèmiyou-Deen Moustapha, a plaidé la l’acquittement pur et simple pour son client Djobo Yacoubou au  principal et au subsidiaire la clémence. Pour lui, l’infraction de coups et blessures volontaires n’est pas constituée, car les éléments matériel et moral sont inexistants.

Me Séverin Maxime Quenum, avocat de l’accusé Issiaka Wassou a déclaré que son client était position de légitime défense. Il a plaidé en se fondant sur l’article 328 du code pénal, la légitime défense pour demander l’acquittement pur et simple de son client et la restitution de la caution pour sa mise en liberté provisoire au principal et de celui de Djobo Yacoubou au subsidiaire. Il a salué la générosité du ministère public relativement aux conclusions de ses réquisitions à l’égard de son client, mais estime que l’avocat général aurait faire œuvre utile en procédant à la disjonction des cas de Issiaka Wassou et Djobo Yacoubou de celui de l’accusé principal Wassou Soulémane.

Assurant la défense de l’accusé Soulémane Wassou, Me Abdon Déguenon a plaidé la légitime défense et l’acquittement pur et simple pour son client Wassou Soulémane en se basant sur les dispositions des articles 328 et 329 du Code Pénal. Il a déclaré que son client n’a jamais eu l’intention de tuer la victime. Il a relevé certaines incohérences du dossier qui ne permettent d’accéder à la vérité des faits.

Albérique HOUNDJO (Br Borgou-Alibori)

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