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Tribunal de Natitingou : Deux trafiquants d’ivoire condamnés à de lourdes peines

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Ils étaient sans doute à l’origine de l’abattage de sept éléphants dont des éléphanteaux, une espèce intégralement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Il s’agit de deux trafiquants d’ivoire qui ont voulu commercialiser le vendredi 11 août 2017, la veille de la célébration de la journée mondiale de l'éléphant, les quatorze (14) trophées de ces éléphants abattus. Mais ils ont été arrêtés avec les 14 pointes pesant 24 kg, par les éléments du commissariat central de Natitingou. Lors de l’audience hier jeudi 24 août 2017 au tribunal de Natitingou, la justice n’a accordé aucune clémence aux trafiquants. Ils ont en effet été sévèrement sanctionnés.  Le récidiviste  Basile Kora a écopé de quarante-huit (48) mois d'emprisonnement ferme et le nommé David Doko doit passer quarante (40) mois fermes derrière les barreaux. Les deux trafiquants sont solidairement condamnés à une amende de 400.000F Cfa et au paiement à l'Etat béninois de la somme de trois millions (3.000.000) de francs Cfa à titre de dommages-intérêts. Le juge a fixé la contrainte par corps à 5 jours pour les dommages-intérêts et 10 jours pour les amendes.

« L’heure est grave. Des éléphants sont massacrés pour leurs défenses… », s’était indigné Ban Ki-moon, l’ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, dans son message dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin 2016. Cette journée avait pour thème « Tolérance zéro contre le commerce illégal de la vie sauvage ». Cet appel doit constituer une invite pour tous les acteurs de lutte contre la criminalité faunique. Et Parlant de "Tolérance zéro", le tribunal de Natitingou vient de donner la preuve que l’alerte de Ban Ki-moon  a été prise au sérieux. Cette condamnation bien qu’elle soit dissuasive, encourage les acteurs de lutte et de conservation dont le programme Appui à l'application des lois sur la faune et la flore au Bénin (Aalf-Bénin) qui ne cesse d’apporter son appui technique au gouvernement pour le renforcement de la lutte contre la criminalité faunique.

A.S 


Ortb : Michel Kindékon, nouveau Sg/Syntrab

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Le conseil syndical de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb), s’est réuni à Bohicon les 25 et 26 Août 2017. Faisant suite à la destitution du désormais ancien Secrétaire général Bernard Bonou et ses deux adjoints, cette session extraordinaire du conseil a connu de l’élection de Michel Kindékon à la tête du Syndicat national des travailleurs de l'audiovisuel du Bénin.

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour le mouvement syndical à l'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin. Michel Kindékon est le tout nouveau secrétaire Général du Syndicat national des travailleurs de l'audiovisuel du Bénin (Syntrab). Il a été élu par 43 voix pour et 2 abstentions sur un total de 45 votants. Il succès ainsi à l’ancien Secrétaire général, Bernard Bonou, destitué depuis peu avec ses deux adjoints. Le Conseil a également procédé au remplacement des   deux secrétaires généraux adjoints. Ce sont désormais   Habib Soumanou et Edgar Vissehinon qui occupent ce poste. Quant aux deux anciens secrétaires généraux adjoints déchus, ils  occupent désormais, les postes de secrétaire administratif adjoint et secrétaire adjoint à l'organisation. Ancien secrétaire aux revendications, Michel Kindékon est  bien imbu des réalités de la vie quotidienne des agents de l’Ortb. A son élection, le nouveau Secrétaire général s’est engagé à travailler pour le bien être du personnel. Il entend par ailleurs prendre en main les préoccupations urgentes du personnel. La Direction générale de l'Ortb était représentée au conseil syndical par le Directeur des relations publiques, Marius Kindji.  Il a fait part aux conseillers, de la disponibilité du Directeur général de l’Ortb, à collaborer avec le syndicat en vue d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie et travail du personnel.

Th. A.

Accident de la route à Djougou : Deux morts et un blessé grave

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Deux morts et un blessé grave. Tel est le bilan d’un accident de circulation survenu dans la nuit de lundi à mardi à Angaradébou, un quartier de la ville de Djougou. Selon certains témoins, c’est un tricycle en provenance de la commune de Copargoqui a violemment percuté un camion de marque ‘’Scania 113’’ pendant que ce dernier faisait des manœuvres au niveau du carrefour ‘’Camp Guézo’’. Il faut préciser que toutes les victimes de cet accident sont des passagers du tricycle.

Les corps des deux personnes décédées ont été remis à leurs familles respectives après constat d’usage par les éléments du commissariat central de Djougou qui se sont transportés sur les lieux du drame, une fois informés. L’autre grièvement blessé, suit des soins au Centre hospitalier-départemental (CHD) de la Donga où il a été admis.

A.H (Br Borgou-Alibori)

Incendie au palais royal d’Abomey : D’importants dégâts enregistrés

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(Un phénomène qui devient récurrent)
L’important lieu de conservation des œuvres du Danxomè, actuel Bénin, était en feu lundi 28 août dernier. Plein de stands d’exposition d’articles artisanaux ainsi que des œuvres sont partis en fumée. Et ce n’est pas une première. Ce palais a déjà subi des scènes d’incendie en 2009, 2012 et 2013. Mais celui qui vient d’avoir lieu a presque dévasté le palais des Houégbadjavi. Cet incendie n’a pas touché les collections nationales, mais plutôt, les stands des artisans situés dans la première cour du musée, à quelques mètres de la salle des trônes. Le feu est devenu l’un des pires menaces pour les palais royaux d’Abomey selon les analyses de Cécile Zinsou, la responsable de la fondation Zinsou. « Dans n’importe quel endroit au monde, on serait extrêmement soucieux de préserver un patrimoine aussi important et de prendre des mesures urgentes et drastiques » souligne-t-elle, en vue de situer la part de responsabilité des dirigeants béninois en charge de la culture. Ange N’koué et les siens sont donc interpelés. Déjà quatre incendies enregistrés en moins de dix ans et aucune mesure idoine n’est prise.  Alors que cet endroit regorge de patrimoines d’une importance capitale et pourvoyeurs de richesse pour la destination Bénin. Il faut retenir que  l’Unesco entre temps avait déjà retiré les palais royaux d’Abomey de la liste du patrimoine  mondial en péril. Mais à l’allure où vontles choses, il y a une forte chance selon Cécile Zinsou qu’ils soient réintégrés à cette liste. Toute chose qui n’avantagerait point le pays. « Le ministère de la culture est responsable de ce qui se passe dans nos musées. Aujourd’hui, on peut même dire qu’il est coupable de ce qui se passe », accuse la responsable de la fondation Zinsou pour inviter les uns et les autres à revoir leur feuille de route et à prendre conscience de leur mission  à la tête du ministère.

Teddy GANDIGBE     

Promo Mtn propé : Le gros lot de 10 milions FCfa remis au gagnant

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MTN-Prope

Il suffisait d’envoyer ‘’OK’’ par Sms au 7060 et prendre part à un jeu de questions-réponses sur la culture générale pour devenir soit gagnant de 20.000 FCfa par jour, transférés par Mobile money, soit gagnant d’une parcelle de 2 millions par semaine, soit gagnant d’un lot de consolation d’une valeur de 200.000 F par tête ou pour finir, décrocher le gros lot d’un montant de 10 millions Fcfa. Ils étaient nombreux à croire au jeu « promo Mtn propé » et à y prendre part du 24 mars 2017 au 21 juin 2017. Les derniers gagnants dont celui du jackpot sont entrés en possession de leurs lots dimanche 3 septembre dernier à la plage fidjrossè de Cotonou

L’honneur fait aux derniers gagnants de la promo Mtn propé était bien à la hauteur du gros lot de 10 millions FCfa remporté. En effet, c’est le géant podium du plus Grand show des vacances, Y’ello Summer que l’opérateur Gsm a choisi pour remettre à ces veinards leurs lots. C’était sous les regards bienveillants et les ovations de plus de 60.000 spectateurs. A l’instar du sieur Oyewoumi Sylvestre Alayé qui a reçu son chèque de 10 millions, 04 gagnants d’une parcelle de 2 000 000 FCfa ont aussi obtenu leurs gains, sans oublier les trois qui ont empoché 200.000 F chacun.

Un point exhaustif des trois mois de jeu et lots gagnés donne un total de 12 parcelles sécurisées d’une valeur de 2000.000 FCfa distribuées, 450 gagnants de 20.000F par MoMo à raison de 5 gagnants journaliers, 5 gagnants du lot de consolation de 200.000F par tête et le gros lot de 10 millions Fcfa. Les lots ont été attribués au cours de la soirée, sous la supervision de Me Brice Topanou, Huissier de Justice. Les parcelles, disposant des titres, sont situées à Hêvié, dans la commune d’Abomey-Calavi.

Mtn propé, une réussite ! C’est tout à l’actif de géant de la téléphonie mobile Mtn qui ne cesse d’innover pour un mieux-être de la population et de ses abonnés en particulier.

Port de Cotonou : Plus de 100 véhicules de Guinéens bloqués

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Près de 150 véhicules acquis par les Equato-guinéens et destinés à être convoyés à Malabo sont bloqués au port de Cotonou depuis environ un an maintenant et sans justification.

Plus rien ne va entre le Bénin et la Guinée Equatoriale?  On est bien tenté de répondre par l'affirmative, eu égard aux derniers développements des relations entre ces deux pays frères. En effet, selon des sources généralement bien informées, c'est en novembre 2016 que la situation a commencé par dégénérer dans les relations commerciales entre les deux Etats; mais sans raison valable. Depuis cette date, ils sont nombreux, les Equato-guinéens à acquérir des véhicules à Cotonou pour les convoyer vers leur terre natale. Malheureusement, lesdits véhicules ont été bloqués au Port. Et pourtant ces Guinéens disent avoir satisfait à toutes les exigences en termes de formalités. Il s'agit soit de véhicules neufs, soit de véhicules communément appelés "venus de France". Mais impossible de faire embarquer leurs propriétés en direction de Malabo, via le Port de Cotonou. Malgré l'implication des autorités au niveau du consul de la Guinée Equatoriale près le Bénin, la situation est restée sans suite. A ce jour, près de 150 véhicules sont bloqués au Port de Cotonou. Inutile d'insister ici sur les frustrations nées de cette situation pour les hôtes, et le  manque à gagner pour le Bénin car cela affecte son économie. Déjà, certains d'entre eux, de plus en plus, préfèrent acheter leurs véhicules dans d'autres Ports car ils ont peur de ne jamais entrer en possession de leur bien.

Pis, on apprend des mêmes sources que même les commandes propres de l'Etat équato-guinéen, des véhicules Duster  flambant neuf acquis à Cotonou, ont failli subir le même sort si le Consulat n'avait pas pris le taureau par les cornes.

Et pourtant, rien ne pouvait présager du traitement que la partie béninoise fait subir aux Equato-guinéens. Aucun antécédent, du moins déclaré par l'un ou l'autre des Etats. Mais le ver semble être dans le fruit. En témoigne les tracasseries que les citoyens de la Guinée Equatoriale subissent au Port de Cotonou depuis environ un an maintenant.

Pour rappel, le Bénin et la Guinée-équatoriale, depuis plusieurs années, entretiennent de bons rapports et cela se traduit par le nombre de Béninois à Malabo et Bata. Les Béninois présents en territoire guinéen sont estimés à plus de dix mille. Aussi, les Guinéens commercent-ils wlibrement avec le Bénin, sans oublier les possibilités de formation au niveau supérieur offertes entre temps par le Président guinéen aux étudiants béninois. Ce n'est pas M. Valère Glèlè de l’Upi-Onm qui dira le contraire.

La situation est préoccupante et il urge que les autorités béninoises interviennent le plutôt pour corriger le tir.

Simplice Comlan (Coll.)

Construction du contournement et de la traversée de Parakou : Sinohydro confirme son expertise en construction de routes

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Sinohydro

Sinohydro est une société d'ingénierie et de construction fondée en 1950 et basée à Beijing, Chine. La notoriété de l’entreprise Sinohydro n’est plus à démontrer.

Dans le Top 225 2017 Global Engineering News-Record des entrepreneurs, un classement par revenu annuel, l'entreprise est en 17ème  position globale, et 6ème parmi les entreprises chinoises de construction.Egalement dans le Top 150 2017 Engineering News-Record des entrepreneurs, Sinohydro est classée 2ème au plan mondial et 1er en Asie.

En Malaisie, la société a travaillé sur une joint-venture avec Sime Engineering pour construire le plus grand barrage du pays. En 2012, l’entreprise Sinohydro a été sélectionnée par le gouvernement nigérian pour construire la centrale hydroélectrique Zungeru, projet d'une valeur de 1,013 milliards de dollars. Egalement par un gouvernement local en Géorgie pour construire une rocade, projet d'une valeur de 129 millions de dollars et en 2013, par le gouvernement de l'Ouganda pour construire Karuma Power Station, une station d'alimentation 600 mégawatts, la plus grande dans le pays.  Il faut ajouter la construction du port de Hambantota au Sri Lanka, qui deviendra le plus grand port d'Asie du Sud en 2014. Il s'est aussi engagé dans la construction de réservoir d'Moragahakanda.L’entreprise Sinohydro est sollicitée pour la construction d’une centrale énergétique en Côte d’Ivoire.

Elle a fait ses preuves dans plusieurs pays à travers la qualité irréprochable des ouvrages qu’elle réalise.

Ce qui a convaincu le Bénin qui lui a confié la construction du contournement et de la traversée de la ville de Parakou. Elle donne encore les preuves de son expertise avec les travaux qu’elle réalise actuellement dans la ville de Parakou.  

Aperçu du projet de Parakou

Démarré le 1er Septembre 2015, l’objectif principal des travaux confiés à l’entreprise Sinohydro est la reconstruction de la traversée et du contournement de la ville de Parakou.

Les travaux sont divisés en deux lots, lot1 et lot2. Pour le compte du lot1, c’est – à – dire la traversée, il commence de la sortie sud de Parakou en passant par le Carrefour Hubert MAGA traversant le Carrefour de la municipalité et le Carrefour Al Houda jusqu’à la sortie nord de la ville et couvre 11,75 km de long.

Le lot2 prend en compte le contournement de la ville et débute du Carrefour Hubert MAGA en passant par le Carrefour Mathieu Kérékou et se termine au Carrefour AL Houda, long de 5.05Km.

De façon globale, le détail des travaux à réaliser se présente comme suit: pour le lot1, les travaux routiers, y compris l’assainissement en caniveaux et fossés des deux côtés, remblai d'excavation de la route, une couche de fondation en latérite stabilisée en ciment, une couche de fondation en grave concassée, une couche de liaison en grave bitume,  les panneaux de signalisation, pavage des trottoirs, éclairage public etc…

A cela s’ajoute le déplacement de réseaux, c’est–à–dire réseau d’eau, réseau électrique, et réseau téléphonique ;  l’aménagement, le levé topographique du terrain naturel, la conception des routes et des ouvrages font partie intégrante du projet.

Le maître de l’ouvrage est le gouvernement béninois et son représentant est la direction départementale des infrastructures. La mission de contrôle est assuré par la Société CIRA-SA.

Le contournement achevé

A la date du 24 Août 2017, les travaux de contournement de la ville de Parakou qui couvre 5.05Km et commence du Carrefour Hubert MAGA en passant par le Carrefour Mathieu Kérékou, carrefour Ocbn, carrefour Aérodrome et se termine au Carrefour AlHouda sont achevés avec la réalisation de la totalité des 12 dalots et des autres ouvrages prévus.

A la findes travaux en cours, l’entreprise Synohydro changera l'image globale de la ville de Parakou, ce qui va améliorer considérablement la fluidité du trafic urbain pour le bonheur des populations de Parakou. Et les nuisances occasionnées par les travaux seront vite conjuguées au passé.

On peut dire que le gouvernement béninois ne s’est pas trompé en décidant de confier les travaux à l’entreprise Sinohydro.

Albérique HOUNDJO
(Br Borgou-Alibori)

‘’Rencontres intergénérationnelles des médias’’ : Educ’Action ouvre le bal avec Jérôme Carlos

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Le tout premier numéro des ‘’Rencontres intergénérationnelles des médias (Rim)’’ s’est tenu  jeudi 7 septembre 2017. Organisé par l’hebdomadaire béninois Educ’Action, cette tribune d’échanges a eu pour invité, Jérôme Carlos, directeur de la radio Capp Fm. Le riche débat qui s’est instauré entre professionnels des médias a connu également la participation de l’ancien conseiller à la Haac Noël Alagbada, du conseiller à la Haac en exercice Marie Richard Magnidet, sans oublier le  président de l’Odem Guy Constant Ehoumi, et de celui del’Upmb, Franck Kpochémè.

Jérôme Carlos, plantant le décor, s’est opposé à toute idée de conflit intergénérationnel au sein de la presse béninoise. Il compare le monde des médias à une école de la vie, où le maître et l’apprenant peuvent s’interchanger. « Le maître devient l’apprenant, et l’apprenant, le maitre», at-il fait remarquer. Pour l’invité, trois conditions sont indispensables pour une bonne pratique du métier. La première condition évoquée est la connaissance du métier. Il faut connaître les tenants et les aboutissants, ainsi que les règles du métier a-t-il fait savoir, et le seul moyen pour y arriver, à l’en croire, réside dans la formation. La deuxième condition est la pratique du métier, aller à l’école de la vie,  être son propre maître et critique par rapport à sa pratique pour ne pas végéter dans la médiocrité. Il faut réinventer le métier sans trahir son esprit conseillera-t-il. La troisième condition réside dans ce qu’il nomme le « soi avec soi-même, dans le miroir de sa conscience ». Jérôme Carlos évoque ainsi le volet éthique et moral de la pratique du métier en accord avec sa conscience. En réponse à l’inquiétude des participants face à  la prolifération des organes de presse le directeur de la radio Capp fm rassure et dénombre 3 catégories de presses. La première catégorie dit-il  est celle professionnelle et efficace, avec des professionnels qui s’exercent à la pratique en dépit des difficultés y afférant. La deuxième catégorie et celle impulsée par  les politiciens avec des journalistes mercenaires à leur service et la troisième catégorie est celle propulsée par les opérateurs économiques détenant le pouvoir de l’argent.  Il se dit tout de même très fier de la pratique du métier au Bénin, même si des brebis galeuses se glissent parmi les plus vertueux. Pour lui, il faut savoir renoncer pour garder son intégrité. Mais le président de l’Odem Guy Constant Ehoumi, ne partage pas entièrement la fierté que nourrit Jérôme Carlos. Il dénonce une certaine presse qui s’adonne à des pratiques peu recommandables en désaccord avec l’éthique et la morale. Il sera contrebalancé par le conseiller Marie Richard Magnidet, qui s’indigne lui aussi contre des professionnels des médias qui confondent information et communication. Pour sa part, l’ancien conseiller à la Haac, Noël Alagbada, appelle les promoteurs et autres patrons de presse à leur responsabilité en vue de faciliter la pratique aux journalistes. Il appelle également les hommes des médias, à plus de professionnalisme face à l’avènement des réseaux sociaux.

Thomas AZANMASSO


Pour ses loyaux services rendus à la Nation : Jacques Okoumassoun fait Chevalier

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Jacques-Okoumassoun

Jacques Okoumanssounreçoit le témoignage de la gratitude de la nation béninoise pour les services qu’il lui a rendus.Journaliste à l’ortb, il a été reçu hier mardi 12 septembre 2017, dans l’Ordre national de mérite du Bénin, au rang de Chevalier. La cérémonie officielle de remise de distinction a eu lieu dans l’enceinte de la Grande Chancellerie à Cotonou, sous la direction de la Grande chancelière de l’Ordre national du Bénin, KoubourathOsséni.  

A l’instar du professionnel des medias Jacques Okoumassoun, plusieurs autres citoyens béninois ont été distingués, au cours de la cérémonie, pour avoir servi dignement la République.

Selon la Grande chancelière de l’Ordre national du Bénin, Koubourath Osseni, dans l’exercice de leur fonction, les récipiendaires  ont su donner le meilleur d’eux-mêmes. « La mission de chacun d’eux était et continuera d’être de veiller au bon fonctionnement de l’appareil étatique dans ses démembrements et dans sa diversité » a-t-elle ajouté. Elle martèle pour finir à l’ endroit des récipiendaires que cette distinction énonce le devoir pour eux de rester digne et d’être un modèle pour les autres tant dans l’administration publique que dans la vie de tous les jours.

Né en décembre 1972 à Cotonou, Jacques Okoumassoun est marié et père de 3 enfants. Il est journaliste et expert en communication d’entreprise. Il  est  titulaire d’un diplôme supérieur en journalisme télévision. Le récipiendaire a acquis des connaissances et une Maitrise en droit des affaires et carrière judiciaire. Titulaire d’un Master en communication et marketing et d’un Master en marchés publics, Jacques Okoumassoun est journaliste sportif, politique et présentateur sur l’Ortb,Cfi et Canal sport. Il est aussi le président de la Fédération nationale d’Escrime. Dans son riche parcours, il a été Assistant du ministre de l’Economie maritime et des infrastructures portuaires sous le régime de Yayi Boni. Avec son élévation au grade Chevalier, Jacques Okoumassoun entre désormais dans la famille de l’Ordre national du mérite du Bénin.  

Thérèse Wohndéna GNITONA
& Aziz ADEYEMI (Stag)

Enlèvement d’une fillette de 13 ans à Fidjrossè à Cotonou : Un nigérian, présumé auteur, arrêté !

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Une petite fille âgée d’à peine 13 ans a été enlevée au quartier Fidjrossè à Cotonou en début du mois d’août 2017. Cette dernière aurait été grondée par sa tutrice la veille de sa disparition, selon l’oncle de la fillette. Grâce aux riverains qui soupçonnaient déjà une relation amoureuse entre la fille et un nigérian “Ibo“, la quarantaine environ, une plainte a été très tôt déposée au commissariat de police de Fidjrossè. Ceci, après avoir tenté vainement de joindre le nigérian en question. Convoqué, le patron du “Ibo“ a affirmé ne plus avoir des nouvelles de son employé depuis un moment. Mais sous la pression et la menace des flics, il a dû se rendre disponible pour aider à appréhender le nigérian, soupçonné auteur de l’enlèvement. Fort heureusement, la fillette a été retrouvée vendredi dernier seulement, soit plus d’un mois après. Mais comment ? Selon les premières confidences de la fille, le nigérian l’aurait lui-même conduit à la gare routière pour la confier à un chauffeur qui devrait la ramener à ses parents au village à Toffo. Faut-il le rappeler, les enquêtes menées avaient permis de découvrir la cachette du “Ibo“ à Agontikon. Une maison louée par un de ses amis. La fillette y sera gardée par ce dernier durant tout ce temps. Des colocataires auraient certifié que la fille restait souvent enfermée dans la chambre. Difficile de dire comment la fillette se nourrissait. En attendant les premiers résultats des examens de santé, on accuse déjà le nigérian âgé d’environ 40 ans, d’abus sexuels sur la fillette, une mineure. De sources concordantes, le présumé auteur aurait reconnu les faits et devra subir un autre interrogatoire ce jour, mercredi, 13 septembre 2017 au commissariat de Fidjrossè à Cotonou. Affaire à suivre !

Aziz BADAROU

Techniques d’investigations journalistiques et grands reportages : Les Pays-Bas et l’Isma outillent les hommes des médias

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Le Royaume des Pays-Bas, à travers le programme Pum, apporte encore cette année, une assistance pédagogique aux hommes des médias béninois. Ceci, après le succès de la première mission portant sur le journalisme d’investigation. Il s’agit d’une formation sur les techniques et principes des grands reportages, enquêtes et investigations en journalisme à l’endroit des hommes des médias qui se tient du lundi 11 au vendredi 22 septembre 2017. Cette séance de recyclage a rassemblé dans les locaux de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma), initiatrice de la formation, une quarantaine de journalistes de la presse écrite et de l’audiovisuel. Cette deuxième édition du programme de formation vise à apporter aux journalistes béninois les rudiments nécessaires pour garantir de bonnes pratiques en investigation journalistique et en grand reportage. Une stratégie qui s’avère indispensable pour le Président fondateur de l’Isma, Marcellin Zannou. Lors de son intervention, au cours de la cérémonie de lancement de cette formation, le fondateur de l’Isma s’est dit satisfait de la tenue de cette séance qui apportera un plus aux hommes des médias. S’il ambitionne œuvrer pour aboutir à une meilleure qualité des productions de la presse béninoise, Marcellin Zannou exhorte les bénéficiaires de la formation à faire preuve d’attention, d’écoute et de compréhension en vue de mieux cerner les différentes notions qui seront apprises. « Il faut que les professionnels des médias repartent à l’école pour élever le niveau qui est déjà appréciable », a-t-il ajouté. Au terme de cette cérémonie, les stagiaires ont pris contact avec les deux formateurs, Anneke Verbraeken et Christ Van Liempd qui sont très tôt rentrés dans le vif du sujet. Anneke Verbraeken, formatrice principale, est revenue sur la notion de l’investigation. Et à ce niveau, elle a insisté sur le fait qu’un journaliste d’investigation doit être un homme honnête et aussi patient. « Il doit pouvoir avoir le courage de restituer les faits, de changer de direction quand son enquête va prendre une autre allure afin d’aller au bout de son travail », a-t-elle conseillé. Parlant des qualités que doit avoir un journaliste d’investigation, elle a confié qu’il doit être quelqu’un de curieux. « Ce mot ne doit jamais quitter son vocabulaire », a-t-elle poursuivi avant d’ajouter qu’il faut prendre l’habitude de réaliser les enquêtes en équipe. A sa suite, les journalistes ont proposé des sujets de reportage autour desquels ils vont travailler durant tout le séminaire de formation.

A.B

Montée des eaux à Athiémé dans le Mono : Un bébé meurt par noyade à Anatohoué

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La liste des décès liés à la montée des eaux et l’inondation continue de s’allonger. Triste fait dans la commune d’Athiémé dans le département du Mono. Un bébé a perdu la vie dans le village d’Anatohoué, cette semaine précisément dans l’arrondissement d’Adohoun. D’après les dernières informations, une dame qui portait son enfant au dos tentait de rejoindre son mari au champ. Elle luttait contre les courants d’eau lorsqu’elle a perdu l’équilibre et est tombée dans l’eau. Dans sa chute, le bébé qu’elle portait au dos a été emporté par les eaux du fleuve Mono. Malheureusement, le bébé n’a pas survécu. Un décès lié au débordement des eaux du fleuve Mono. L’information aurait d’ailleurs été confirmée par le Chef service développement local et planification de la mairie d’Athiémé, Cyrille Adankanhoundé, point focal de réduction des risques et d’adaptation aux changements climatiques, à la mairie d’Athiémé.

A.B

Règlement des sinistres : Aab révolutionne le marché des assurances au Bénin

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AAB

Le marché des assurances au Bénin a enregistré officiellement un nouveau-né. Le lancement des activités de cette nouvelle compagnie dénommée Atlantique assurances Bénin (Aab) a eu lieu, vendredi 8 septembre 2017 à Azalai hôtel de la plage. C’était en présence de représentants du gouvernement, de responsables d’institutions bancaires et d’assurances, des administrateurs, actionnaires et du président du Groupe Atlantique qui a effectué, pour la circonstance, le déplacement de Cotonou.                                                   

Appartenant au Groupe Atlantique, Atlantique assurances Bénin s’installe à la suite de la Banque Atlantique dont la réputation et la contribution à l’édification de l’économie nationale ne sont plus à prouver. Atlantique assurances Bénin, agréée le 23 mars 2017 par le ministère de l’Economie et des finances, est une compagnie d’assurance Iardt. Société anonyme au capital 1,2 milliards FCfa entièrement libéré, elle a un actionnariat diversifié avec un Conseil d’administration présidé par M. Dossongui Koné.

Les produits que propose Aab

Atlantique assurances Bénin commercialise tout ce qui s’inscrit dans la branche Dommages des assurances. Aux grandes entreprises, aux petites et moyennes entreprises, aux petites moyennes industries, aux très petites entreprises, aux professionnels, aux agriculteurs, aux particuliers et aux jeunes, Aab propose une gamme de produits adaptés aux besoins de chacun, contrairement à d’autres compagnies qui mettent sur le marché des produits prêt-à-porter. Assurance santé, Assurance individuelle accident, assurance automobile, assurance incendie et risques annexes, assurance des risques techniques, assurance responsabilité civile, assurance voyage sont entre autres produits que propose la nouvelle société d’assurance.

Les atouts de Aab

Au-delà de ses produits adaptés aux besoins de chacun, Aab se différencie sur le marché par ses nombreux atouts. En effet, grâce à son appartenance au Groupe Atlantique qui est composé de plusieurs sociétés implantées dans dix (10) pays africains et intervenant dans les secteurs Banque, Finance et Assurances, Atlantique assurances Bénin bénéficie de la synergie, de l’expérience et de l’expertise confirmées dudit Groupe en matière d’assurances dans la zone Cima. « L’appartenance à ce groupe confère à notre compagnie une capacité d’intervention notable du fait du couple Banque-assurance », renchérit Georges Wilson, secrétaire général du Groupe Atlantique, à la cérémonie de lancement. « Par ailleurs, il nous plaît de préciser que Atlantique assurances Bénin est accompagnée par les réassureurs de renommée internationale qui lui apportent en cas de besoin, l’appui technique nécessaire ainsi que la garantie pour des opérations d’envergure. Nous pouvons citer au titre des réassureurs : Africare Re, premier réassureur africain ; Cica Re, premier réassureur de l’Afrique de l’Ouest ; Mamda Re », ajoute M. Georges Wilson. Tout en annonçant que « Atlantique assurances Bénin et Argg, qui bientôt deviendra Atlantique assurance vie Bénin, traduiront ensemble, dans la pratique ces ambitions qui sont celles du groupe », le secrétaire général du Groupe a exprimé sa gratitude au gouvernement qui a bien voulu accorder l’agrément à la compagnie. Au nom du ministre de l’Economie et des finances, Darius Joel Zodjihoué en sa qualité de secrétaire général du ministère, a félicité les responsables de Aab pour l’initiative de créer une telle compagnie au Bénin. Il les a ensuite invités à exercer dans le respect des normes légales et suivant les engagements pris.

Huitieme (8ème) société d’assurance agréée dans la branche Incendies, Accident et risques divers, Aab l’assureur de proximité, entend écrire une nouvelle page de l’assurance au Bénin grâce à une équipe jeune, dynamique, expérimentée que coiffe le Directeur général, Madame Florence Ayivi Elégbédé. Déjà avec son équipe, elle prend l’engagement de réduire les délais et les procédures de règlement des sinistres. Mieux, Aab sera au service de sa clientèle 24h/24.

Prochaine mandature à la Jci Cotonou Saphir : Brice Sèmanou se positionne avec de grandes ambitions

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Le nouveau bureau qui conduira la destinée de la Jeune chambre internationale Cotonou saphir sera connu dans quelques heures. L’élection qui installera les membres du nouveau comité directeur local pour le mandat 2018 se tient demain samedi 16 septembre 2017 à Cotonou. Dans la course au fauteuil, plusieurs challengeurs dont Brice Sèmanou.  Il y va avec un objectif principal, œuvrer pour le rayonnement de ce démembrement de la jeune chambre auquel il appartient (Jci Cotonou Saphir) puis amplifier plus d’ardeur à la tâche pour plus d’impacts dans sa zone d’intervention, le 6ème arrondissement de Cotonou. Et pour y parvenir le candidat entend faire feu de tout bois pour une visibilité sans précédent au plan de la communication. « Nous allons nous employer au cours de notre  mandat à redéfinir les dimensions de nos activités et accorder une place importante à la communication dans nos actions. Ceci favorisera une large et meilleur visibilité des impacts de nos activités sur notre zone d’intervention qui est le 6ème arrondissement » a fait savoir le candidat avec la ferme conviction que son mandat sera un mandat réussi s’il bénéficie de la confiance des siens dans les urnes. « Notre seul objectif est de redonner à notre organisation des responsables engagés pour créer plus d'impact. Il est de bon ton que nous venions faire part de nos intentions  et solliciter la foi des uns et des autres en une équipe fortifiée, conçue pour servir et créer plus d'impact dans le but de rehausser l'image de notre organisation, la Jeune Chambre Internationale Cotonou Saphir. Notre seule ambition est de te servir autrement et ceci dans une fraternité pour un impact durable au sein du sixième arrondissement de Cotonou» souligne le candidat.

Teddy GANDIGBE

Enquêtes sur la mort des Daagbovis à Porto-Novo : Le dieu de Gbanamè a boycotté la convocation du juge

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(Un mandat d’arrêt en vue contre Daagbo ?)
Convoqués, pour les besoins d’enquête sur la mort de plusieurs fidèles de l’église de Gbanamè, le dieu Daagbo et son pape Christophe ne se sont pas présentés au Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo. Attendus ce jeudi, 21 septembre 2017 par le magistrat Jules Ahoga,juge du 4ème cabinet d'instruction en charge du dossier du drame survenu suite au rituel exigé par les responsables de Banamè à leurs fidèles, ces derniers n’ont pas daigné se mettre à la disposition de la justice pour répondre du chef d’accusation Homicide involontaire, fait prévu et puni par le code pénal. L’inédit n’a pu donc se produire. Faut-il le rappeler, tout serait parti d'une annonce peu ordinaire des dignitaires de cette confession religieuse en date du 29 janvier 2017. Pour sauver sa vie et son âme pour une fin du monde imminente selon les révélations des dignitaires de cette église, un rituel s'imposait (s'enfermer hermétiquement dans sa chambre embaumée d'un encens spécial et éclairée d'une bougie préparée). Plusieurs fidèles vont trouver la mort et selon les spécialistes de la santé, ceux qui sont passés de vie à trépas ont été asphyxiés. La justice s’est alors très tôt saisie du dossier. Après les premières audiences, un évêque et trois prêtres de la très sainte église ont été écroués en prison pour complicité de meurtre. Ils ont été déposés à la prison civile de Porto-Novo. D’après certaines indiscrétions, le cabinet Djogbénou commis pour assurer la défense des accusés se serait retiré de ce dossier. Le magistrat Jules Ahoga, juge du 4ème cabinet d’instruction en charge dossier pourrait également délivrer un mandat d’arrêt contre les mises en causes vue que la détention provisoire des quatre prêtres est déjà prorogée. De toute façon, les heures à venir nous édifieront davantage. Affaire à suivre !

A.B


Traitement et sauvegarde d’un fond documentaire colonial : Un après-midi avec des stagiaires de l’Epa au CBRSI à Porto-Novo

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Vendredi 8 septembre 2017. Il est 15 heures environ à  l’annexe du Centre béninois de la recherche scientifique et de l’innovation (CBRSI)à Porto-Novo et le Directeur de la bibliothèque, Alphonse Olibé, accueille une dizaine d’archivistes originaires du Rwanda, du Burundi et de la République démocratique du Congo (Rdc) et en stage renforcement de capacités à l’Ecole du patrimoine africain dans le cadre du Programme FORMARCH 2017. «…Leur présence nous arrange parce que depuis 3 ans que nous collaborons avec l’Ecole du patrimoine africain, nous avons commencé par sauvegarder le fond documentaire de ce centre. Nous sommes ici dans une bibliothèque à caractère archivistique qui date des années 1940. C’était la bibliothèque de l’Ifan qui est devenue en 1986 la bibliothèque du Centre béninois de la recherche scientifique puis en 2017, la bibliothèque du Centre béninois de la recherche scientifique et de l’innovation (CBRSI). Nous y avons de vieux documents qui végètent dans la poussière. Grâce aux stagiaires de l’Epa, nous bénéficions d’un traitement physique des documents pour leur meilleure conservation… », se réjouit Alphonse Olibé, toute chose qui témoigne de la réputation de l’Epa qui fête ses 20 ans d’existence en 2018. Quelques marches d’escaliers et nous voilà avec ces stagiaires au 1er étage du CBRSI. Là, l’on découvre le fond documentaire dont parle Alphonse Olibé. Effectivement, on y trouve des photos datant des années 50 voire des années 40 et soigneusement rangées dans des tiroirs. Mais d’autres documents aussi vieux que ces photos n’ont pas la même chance. Ils sont exposés à la poussière et autres rongeurs de documents. Mais les stagiaires de l’Epa ne perdent pas du temps pour démontrer leur savoir-faire sous la supervision de leur encadreur, Mekamwe Christelle Alisson dans une grande salle où on les voit manipuler plusieurs sortes de documents. Cette dernière nous explique ce qu’elle fait depuis quelques jours pour aider les stagiaires dans leur travail. «…Je suis venu partager mon expérience avec des collègues. Mon travail porte principalement sur l’intervention et le traitement des documents. Nous leur montrons comment dépoussiérer les documents, comment les consolider et comment les conditionner pour une bonne durabilité (…) La durée de vie d’un document dépend de son traitement…», déclare Mekamwe Christelle Alisson.

Des stagiaires aguerris et prêts à relever des défis

A l’Ecole du patrimoine africain (Epa), la théorie et la pratique vont de paire. Les 10 stagiaires du Programme FORMARCH 2017 venus du Rwanda, du Burundi et de la République démocratique du Congo (Congo) l’ont découvert avec joie. Du moins, c’est l’impression qu’ils nous laissent pendant ce temps passé avec eux au CBRSI. Pour Sylvane Hicintuka, bibliothécaire venue du Burundi, c’est une grande opportunité de bénéficier de cette formation. «...Je travaille d’habitude dans une bibliothèque. Mais la différence ici est que nous apprenons beaucoup de choses sur la conservation de la documentation surtout la pratique. La gestion des archives que nous avons apprise à l’école était beaucoup plus théorique. Je crois qu’à mon retour au pays, je vais gérer autrement les archives à ma disposition… », se réjouit Sylvane Hicintuka.

Karim Oscar ANONRIN

Kandi : La police met la main sur trois cambrioleurs

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Trois cambrioleurs arrêtés et deux motos Djenana, des panneaux solaires, des postes téléviseurs écrans plasma, des pièces de tissu et autres objets de valeur saisis. C’est le fruit de l’opération coup de poing menée par les éléments du commissaire de police Gbodji Latifou du commissariat central de la commune de Kandi, avec la collaboration de la population. Une opération qui fait suite à une plainte déposée par la victime d’un cambriolage dans la commune de Gogounou au petit matin du dimanche dernier.  La victime serait un agent du Carder en poste dans la commune de Gogounou.

Les trois cambrioleurs arrêtés ont nom Sanna Pierre, Salifou Soulémane et Amadou Arouna et ont comme mode de cambriolage les domiciles des populations et transportent le butin de leur forfait à l’aide de leur voiture.

Ils seront présentés, au procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi pour la suite de la procédure afin de répondre de leur forfait.

Comme en de pareilles circonstances, le commissaire de police Gbodji Latifou du commissariat central de la commune de Kandi a sollicité la collaboration permanente des populations pour mettre hors d’état de nuire ces délinquants.

Albérique HOUNDJO (Br/Borgou-Alibori)

Projet « Pour des médias plus professionnels au Bénin » : La Mdm publie la compilation de dix enquêtes

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La campagne de vulgarisation de dix enquêtes journalistiques réalisées dans le cadre du projet “Pour des médias plus professionnels au Bénin“ initié par la Maison des médias (Mdm) et financé par Osiwa a été officiellement lancée hier, mardi 26 septembre 2017. C’était à la faveur d’une conférence de presse organisée dans les locaux de la Maison des médias en présence des présidents de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpochémè et de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias, Guy Constant Ehoumi et du Directeur de la Mdm, Alain Sessou. Après les ateliers de formation des journalistes retenus sur la pratique de l’investigation journalistiques et les travaux de terrain sous la coordination du Consultant, Awoudo François, les résultats des enquêtes réalisées sont désormais disponibles et accessibles à tous. Il s’agit entre autres des enquêtes réalisées sur les logements sociaux, la prolifération des cabinets illégaux, le scandale de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale, l’influence des hommes politiques dans la mise en place des infrastructures sociocommunautaires, le dossier de l’hélicoptère présidentiel, la mafia foncière, le déficit de pédiatres, la corruption en milieu universitaire, la gestion de la crise énergétique. D’importantes révélations faites par des journalistes Affissou Anonrin (Presse du jour), Vadim Quirin (Nouvelle Expression, Flore Nobimè (Evenement précis), Olivier Allochémè (Evènement prévis), Marcel Zounmènou (Nouvelle tribune), Maryse Assogbadjo (Nation), Romuald Logbo (Educ’Action), Aziz Badarou (Matin Libre) et qui devraient contribuer à une meilleure gouvernance au Bénin. Les présidents des associations professionnelles des médias présents à la cérémonie ont exprimé leur reconnaissance à la maison des médias et au partenaire. Tour à tour, ils ont émis le vœu que les journalistes qui ont travaillé dans ce cadre ne laissent point la flamme s’éteindre. Ils ont également invité les journalistes béninois à opter pour l’investigation.

Aziz BADAROU

Lutte contre la criminalité faunique dans le 3ème trimestre de 2017 : Saisie de défenses de 9 éléphants

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La guerre contre la criminalité faunique au Bénin révèle de jour en jour des résultats inquiétants. De juillet au mois de septembre 2017, la détermination des forces de sécurité publique avec la collaboration du programme Appui à l'application des lois sur la faune et la flore au Bénin (Aalf-Bénin), et de plusieurs autres acteurs, a permis d’intercepter à Gogounou et à Natitingou  deux groupes de trafiquants. Trois individus ont été arrêtés à Gogounou avec quatre (04)   pointes pesant 20,09 kg. A Natitingou,  deux  trafiquants ont été interceptés avec quatorze (14) pointes d’ivoire d’un poids de 24 kg. Au total, 18 pointes ont été saisies. 9 éléphants ont donc été tués selon plusieurs spécialistes. Le bilan est lourd. C’est bien la preuve qu’il faut renforcer la lutte à tous les niveaux pour la survie des éléphants qui sont des espèces intégralement protégées par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Certes, le gouvernement met les bouchées doubles pour davantage sécuriser les parcs. Mais, il faudra redéfinir le contrôle au niveau des frontières terrestres, maritimes et aériennes pour traquer ceux qui circulent avec des produits de faune.

L’autre niveau où  il y a un peu de micmacs  dans  la bataille, c’est que parmi les acteurs de la justice devant accompagner la croisade, il y en a qui, sur le terrain, compliquent la tâche aux acteurs de lutte contre la criminalité faunique. Il urge que le gouvernement prenne ses responsabilités afin que ces acteurs comprennent véritablement les enjeux de la lutte et jouent convenablement leur rôle. Toutefois, il faut apprécier à sa juste valeur la décision du Tribunal de première instance de Natitingou qui a respectivement condamné, jeudi 24 août 2017,  les deux trafiquants à quarante-huit (48) et quarante (40) mois de prison ferme.  Ces délinquants devaient aussi payer une amende de 400.000F Cfa à l'Etat béninois et trois millions (3.000.000) de francs Cfa à titre de dommages-intérêts. Et beaucoup souhaitent que le Tribunal de Kandi donne aussi une décision dissuasive dans l’affaire de Gogounou.

A.S

Verdict dans le contentieux Group Pétrolin – Bolloré Logistics Africa : Une victoire pour Samuel Dossou-Aworet

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Le vendredi 29 septembre 2017, la Chambre judicaire de la cour suprême du Bénin a rendu son verdict en faveur du  Group  Pétrolin de Samuel Dossou-Aworet, dans le contentieux qui l’oppose au Groupe Bolloré Logistics  Africa, au sujet du projet de réhabilitation du réseau ferroviaire Bénin-Niger notamment le Chemin de fer Cotonou-Parkou, Niamey-Dosso. Une décision que le groupe Pétrolin considère comme une victoire. Le consultant du groupe Pétrolin, le Juriste, Paulin Vissoh était passé sur l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv, hier dimanche 1er octobre 2017, pour expliquer les implications juridiques de la décision.

Selon la relation des faits, Samuel Dossou-Aworet, Président directeur général du Groupe Pétrolin, a initié une série de projets en faveur de l’Etat béninois, dont la construction d’un port minéralier, pétrolier et commercial en eau profonde à Sèmè-Podji, la construction de la ligne ferroviaire Sèmè-Podji-Cotonou, Cotonou-Parakou, Parakou-Dosso-Niamey au Niger, la construction d’une série de ports secs donc celui de Parakou, qui, entièrement finalisé, n’attend que l’aval de l’Etat béninois pour son fonctionnement, ainsi que plusieurs autres projets connexes à ceux précités. Soit un package de projet d’environ  1000 milliards FCfa. C’est dans cette foulée, fait-il savoir,  que les Etats du Niger et du Bénin ont décidé de la rénovation des rails. Un appel d’offre international a été lancé et gagné par  le Groupe Pétrolin de Samuel Dossou-Aworet. Une notification  formelle lui a été faite par les deux Etats, qui lui ont adressé une lettre de confort, le reconnaissant comme adjudicataire et dans laquelle le détail de l’exécution du projet a été fixé. Un projet de concession a été élaboré par les deux Etats et amendé. C’est ainsi que Samuel Dossou-Aworet a enclenché des études de préfaisabilité, de faisabilité, des audits financiers et des études d’impact environnemental. Mais contre toute attente, les deux Etats ont imposé au Groupe Pétrolin, son accompagnement par un partenaire stratégique, en  l’occurrence, la multinationale française, le Groupe Bolloré Logistics Africa. Ce qui fut fait. Un accord de confidentialité a donc été signé avec  la multinationale française, autorisant  le Group Pétrolin de Samuel Dossou-Aworet à mettre à la disposition de la multinationale, les études techniques préalablement réalisées. A son tour, la multinationale s’interdit de réaliser des projets identiques encore moins,  de prendre sans l’accord de Samuel Dossou, des contacts avec ces Etats, pour réaliser des projets concurrents. Cependant, et contre son écriture, déplore Paulin Vissoh, la multinationale a entrepris des travaux d’envergure, violant ainsi l’accord de confidentialité. Un accord a été signé entre la multinationale et les Etats béninois et nigérien et porte exactement sur le même objet que le projet « Epine dorsale » dans sa composante chemin de fer, alors même que la notification d’adjudication faite au Group Pétrolin n’a pas été rapportée. « Il a procédé visiblement à un piratage  du projet du Group Pétrolin, et maintenant est passé certainement par la fenêtre et s’est fait signer une convention… », dénoncera Paulin Vissoh.

A la suite du non-respect des termes de l'accord de confidentialité que la société Bolloré Logistics Africa a signé avec le Group Pétrolin de Samuel Dossou-Aworet, ce dernier assigna l'Etat béninois ensemble avec la société Bolloré en justice pour que celle - ci mette fin au trouble manifestement illégal dont elle est auteur. Quant à l'Etat béninois, le Group Pétrolin lui reproche une voie de fait pour avoir signé avec Bolloré une convention portant  sur le même objet que le projet boucle ferroviaire dont l'adjudication avait été régulièrement notifiée au Group Pétrolin.  Il est à signaler  que dans l'accord de confidentialité, il y avait une clause compromissoire en vertu de laquelle les deux parties, Group Pétrolin et Bolloré se sont engagés à recourir à l'arbitrage  d'un tribunal en cas de survenance d'un litige. Contre toute attente, le premier  juge se déclara incompétent, motif tiré de l'existence de la  clause compromissoire. Or, en droit pur, même en présence d'une clause compromissoire, le  juge peut valablement prescrire  des mesures provisoires en  vue de mettre fin au trouble manifestement illégal en cours. C'est donc à bon droit que le  Group Pétrolin interjeta appel, signifia l’invité. Ses arguments ont convaincu le juge d'appel  qui a décidé d'annuler purement et simplement l'ordonnance de la  première  courant novembre 2015. C'est contre cette décision que Bolloré et l’État béninois ont pourvu en cassation venant de  l'arrêt reconnaissant les droits du Group Pétrolin sur le projet boucle ferroviaire. Mais devant la Cour Suprême, les arguments brandis par l'Etat Béninois et Bolloré n'ont pas pu tenir malgré l'armée d'avocats constitués à leur côté. La Cours suprême a donc rejeté en bloc le pourvoi et a purement et simplement  confirmé l'arrêt querellé, le vendredi 29 Septembre 2017.

Motif de satisfaction

« Cet arrêt est une victoire du peuple béninois. C’est une preuve palpable qu’au Bénin, nous avons une justice. Au Bénin, que vous soyez riche ou pauvre, la justice vous est rendue dans le fond et la forme, selon les règles de l’art… », s’est exclamé l’invité sur le plateau… Il a salué la neutralité du Chef de l’Etat dans le dossier : «  c’est le moment pour nous de montrer que nous avons un Chef de l’Etat qui a gardé une neutralité ferme dans ce dossier ». Conclut-il.

L’invité s’est également prononcé sur l’acceptation des 20% de la part de la société devant procéder à l’exécution des travaux contre 40% pour son partenaire. Il s’agit d’un contact administratif, a-t-il signifié et dans ce type de contrat, l’Etat est une puissance publique qui dicte pratiquement sa loi, confiera-t-il.  Sur la capacité financière du groupe à réaliser les travaux, Paulin Vissoh affirme que Le Group Pétrolin de Samuel Dossou est le 2e producteur de gaz au Nigéria, il dispose d’une flotte de près d’une centaine d’avions, il est actionnaire de presque toutes les banques sérieuses d’Afrique. Et à l’en croire, dire que Samuel Dossou n’a pas les moyens financiers est une intoxication. L’invité a pour finir, rassuré les employés des chemins de fer béninois de la garantie de leurs emplois et invite les Chefs d’Etats à accélérer le processus. Tout en invitant le Groupe Bolloré à prendre acte de la décision, il exprime l’ouverture du Group Pétrolin au dialogue et sa disponibilité à travailler avec tout partenaire respectueux des accords.

Thomas AZANMASSO

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