Sa cabale n’aura duré que 48h. Le chef d’escadron Désiré Azatassou est arrêté hier mercredi 03 janvier 2018. Il a été appréhendé à Donwari, un village situé à une quinzaine de kilomètres de Kandi. Le chef d’escadron  a été repéré sur une moto en tenue locale, allant vers Banikoara. Désiré Azatassou était recherché pour avoir séquestré son supérieur hiérarchique en la personne du chef  de corps du 7ème BIA  le commandant Vincent Tomety, dans la cellule ‘’300’’ avant de se rendre dans les différents postes de garde  des militaires pour les dépouiller de toutes leurs munitions. Il réclamait ainsi le paiement des primes qui leur sont dues. Il avait réussi son forfait, grâce à certains éléments de Ségbana vénus lui prêter mains fortes. Mais avant l’arrivée de la police et la gendarmerie qui se sont rendues sur les lieux, il s’était enfui, emportant sur lui, un Akm et des minutions. Le commandant Vincent Tomety, n’a pu être libéré que grâce à ses collaborateurs. Le commandant Désiré Azatassou s’est donc fait arrêter par les éléments de la gendarmerie et de la police qui ont mis en place un dispositif permettant de le localiser.

Th.A

L’ancienne ministre des Enseignements primaire et maternel est passée de vie à trépas. Karim Rafiatou  est décédée, à en croire plusieurs sources, hier jeudi 04 janvier 2018 à Paris. Ancienne responsable de l’Organisation des femmes révolutionnaires du Bénin (Ofrb), elle fut la première femme nommée ministre au Bénin. Ancienne Professeure de collège,  Karim Rafiatou a été un très proche de l’ancien président Mathieu Kérékou. Femme politique très engagée, cette ancienne députée a créé et dirigé le parti Front d’éveil pour la démocratie (Fed). Elle était également jusqu’à sa mort la présidente du Réseau des femmes anciennes ministres et parlementaires. Très attachée à l’éducation des filles et des femmes, l’ancienne ministre avait fondé l’0ng Edu-2f. En 2008, elle avait été victime d’un accident de circulation ; accident au cours duquel, plusieurs membres du Réseau des anciennes femmes parlementaires et ministres ont perdu la vie. Karim Rafiatou va trainer pour le reste de sa vie les séquelles de cet accident. Mais ces séquelles ne l’ont pas empêchée de conduire le groupe des Femmes «Amazones», baromètre pour une autre gouvernance. Un creuset qui avait fortement critiqué la gestion du président Yayi Boni.

Présentes dans les océans et les mers depuis plus de 150 millions d’années, les tortues marines sont les espèces migratrices les plus menacées au monde.

En effet, leur survie est fortement compromise de nos jours à cause du braconnage, de la collecte de leurs œufs, des variations de température, de la perte de la biodiversité des plages, de l’urbanisation des zones côtières.
Pour assurer leur pérennité, permettre aussi aux générations futures de les admirer, il urge de les sauver de cette extinction programmée.

Les tortues marines, des animaux aussi magnifiques que fragiles

Les tortues marines sont des omnivores. Elles se nourrissent essentiellement de plantes, d’herbes, de feuilles, des algues, des éponges, des mollusques, des crustacés, des phyto et zoo planctons. Leur taille peut varier entre 70 et 1m80. Dans certaines régions du monde, leur poids peut atteindre 500 kg. À travers le globe, on distingue 7 espèces de tortues marines que sont : la tortue olivâtre,la tortue luth, la tortue verte, la tortue imbriquée,  la tortue caouanne, la tortue de Kemp et la tortue à dos plat. Les espèces rencontrées sur les côtes béninoises sont : les tortues olivâtres, les vertes, les tortues luths et les tortues imbriquées. En fonction des saisons, elles y viennent pour pondre leurs œufs dans le sable. Une ponte peut contenir 150 œufs. Ces tortues marines sont classées sur la Liste Rouge de l’IUCN comme des espèces menacées ou en danger critique.

Des océans aux côtes, une traversée périlleuse pour les tortues marines

La vie des tortues marines n’est reluisante ni dans les océans où elles vivent ni sur les zones côtières où elles viennent pondre leurs œufs. Réputés animaux les plus lents de notre planète, elles parcourent pourtant des distances inimaginables pour se nourrir et assurer la survie de leurs espèces.

Malheureusement, elles sont souvent victimes de la pêche accidentelle, de la pollution des océans par les sachets plastiques, du braconnage, de la collecte de leurs œufs.  Il est fréquent que les tortues marines s’empêtrent dans les filets de pêche qui les asphyxient. Il arrive également qu’elles avalent les sachets plastiques qui flottent à la surface de l’océan parce qu’elles les confondent avec les planctons dont elles se nourrissent. Les tortues marines sont sensibles au changement et au réchauffement climatique. Leur sexe dépend de la variation de température de la plage où a lieu la ponte. Ainsi, une augmentation de la température du sable peut modifier la proportion des mâles et des femelles entraînant de ce fait un déséquilibre au niveau des populations. Sur les côtes béninoises, les tortures marines subissent le braconnage :leur viande est consommée ou vendue par certains riverains ;Leurs œufs ne sont pas pour autant épargnés par cette mauvaise pratique.

Selon, Joséa Dossou-Bodjrenou, Directeur de Nature Tropicale ONG, une association qui lutte pour la sauvegarde des tortures marines, l’électrification des plages dans le cadre de projets touristiques d’envergure serait un grand danger pour la survie de ces animauxparce qu’elles ne pondent leurs œufsque la nuit, à l’abri de la lumière.

La protection des tortues marines, une lutte continue pour la survie de ces espèces animales

Au Bénin, la célébration de la journée nationale de la tortue marine ce 8 janvier  est un pas important pour préserver cet animal. Cependant, beaucoup d’efforts restent encore à faire pour emmener les populations à abandonner leurs mauvaises habitudes. Pour cela, il urge de doter davantage les associations spécialisées dans ce domaine de moyens financiers et humains afin qu’elles continuent de sensibiliser les populations sur l’importance de protéger les tortues marines. Il est également important d’appliquer strictement les sanctions contre toute personne se rendant coupable d’actes de braconnage sur les tortues.  Enfin, favoriser l’écotourisme, la création d’activités génératrices de revenus alternatifs aux populations serait des moyens durables pour assurer la survie des tortures marines sur nos plages.

Aurelle Christelle Gnidehoue
Consultante en Communication RSE et digitale

Un rêve devenu réalité, la Webradio Wakawaka a fait du chemin. Deux ans après sa création, Radio Wakawaka devenue par la suite Wakawaka Médias a grandi et il faut compter avec elle. Dans cette interview, son promoteur Jerry Sinclair revient sur le parcours et les perspectives de ce média qui épouse entièrement son temps.

Parlez-nous de votre expérience dans les médias

J'ai fais mes premiers pas dans le monde des médias avec les Echos du jour de Maurice Chabi et ensuite Radio Tokpa de Guy Kpakpo. Avec François Mensah un ami frère, on avait en rêve de mettre en place notre média depuis 2004.

Il y a deux ans vous concrétisez enfin ce rêve par un premier pas, radio Wakawaka. Racontez l'aventure.

Radio WakaWaka c'est une aventure folle. C'était un rêve d'enfant. Il a vu le jour avec le concours d'autres amis notamment Manu Atohoun (Directeur Associé) qui y a cru avec moi au moment où je me retrouvais esseulée et tiré entre l'envie d'y aller et la crainte de l'échec. L'ambition était de bâtir par le digital un média pour agréger en podcast les contenus des radios FM. Certains patrons de radio y ont cru. D'autres ont joué les esprits... Ça nous a plombés... Je ne vais pas en dire plus. On est au Bénin !!! Donc nous sommes nés en 2015 avec 100.000 F CFA (de quoi payer la première mensualité à notre fournisseur européen spécialisé en construction de radio en ligne). On était ici au Bénin et dans beaucoup de pays africains, dans un contexte où internet était bien plus cher que maintenant. Nous n'étions que 2 à piloter le média et croyez-moi, nous étions efficaces. Du coup, nous avons enregistré nos petits succès. Des collaborateurs nous ont rejoints. Au fil du temps, certains sont partis et d'autres sont restés. Des milliers d'auditeurs par jour surtout hors du Bénin, en Europe et USA. De bonnes références nous ont fait confiance. C'est ainsi que nous avons été 2 années successives média digital partenaire de Jeune Afrique sur le spécial Bénin. Nous avons été sollicités par MTN comme partenaire média sur leur plus grand événement YelloSummer. De nombreuses startups nous ont fait appel pour le relais de leurs informations. Nous avons produit de nombreux contenus mettant en avant les talents de la musique et j'en passe. Mais faut-il oublier que nous avons eu beaucoup de problèmes financiers? Car pendant 2 ans nous avons roulé sur fonds propres, avons construit nos locaux et avons acheté des équipements.

Dites-nous, comment fonctionne Radio Wakawaka ?

Elle fonctionnait par une application Android, une autre iOS et sur le web via www.radiowakawaka.com. Mais le site sera suspendu en novembre 2017. Il y avait de la musique, des articles divers et un programme de découverte de talents. Nous étions très présents sur les réseaux sociaux via nos contenus riches et variés.

Quels sont les chiffres de l'audience après deux ans d'exercice ?

Plus de 47.000 visites par mois. Un temps moyen d'écoute de 23 minutes hors du Bénin et 3 minutes au Bénin. Plus de 16.000 fans sur facebook YouTube et twitter.

Avez-vous une équipe de qui couvre tout le pays ?

Non pas encore. Nous couvrirons le pays progressivement. Mais nous pouvons être suivis partout. Il suffit d'avoir internet.

Avec la difficulté d'accès à Internet au Bénin, pensez-vous réussir ?

Internet sera démocratisé. Déjà sur les réseaux sociaux, les contenus sont compressés et réduisent la perte de Mo. Donc l'espoir est grand et la percée sera fulgurante si nous ne sommes plus que seuls. Il faut que les gens allument leur cerveau et rêvent grand pour ce pays. Un média grandit par les investissements car nous sommes dans un secteur très dynamique. La technologie facilite beaucoup de choses mais encore faudrait-il avoir les moyens de l'éprouver.

Première webradio quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

La cherté de l’internet est le premier frein. Puis vient la qualité car c'est notre premier "outil" de travail. Sans internet pas de vie pour nous. Ensuite le turn-over élevé car les jeunes sont moins travailleurs. Ils manquent beaucoup de compétence, de sérieux et de détermination. L'argent est le moteur de toutes leurs initiatives. En fait, je crois que dans notre secteur, la jeunesse s'est enfermée toute seule dans le "rêve américain". Enfin avec du recul, je crois que nous étions incompris car 2 ans durant seuls les politiciens ont tenté de nous donner de l'argent. Mais nous ne voulons pas de l'argent pour être embrigadés. Notre ADN réclame constamment l'indépendance car nous voulons être un média d'utilité publique et ouvert à tous.

Aujourd'hui, vous devenez Wakawaka médias. Qu'est qui va changer ?

Effectivement, Radio wakawaka est devenu Wakawaka Médias et ça change tout! En résumé nous avons changé d'approche et sommes devenus un média 100% digital et 100% réseaux sociaux. Finie la guerre du trafic à drainer les consommateurs vers son site par le biais des titres ronflants. C'est la spécialité partout en fait! La nouvelle ambition: aller là où se trouvent les millennials, c’est-à-dire les ados ou jeunes adultes nés entre 1980 et 2000 et leur livrer des contenus à consommer sur place ou à emporter. C'est à dire aller sur les réseaux sociaux délivrer nos contenus informatifs et divertissants. En général, nous produirons des vidéos courtes, dynamiques, colorées et sous-titrées, des images illustrées et des infos courtes. J'ai l'intime conviction que nous devons mettre en place un média disruptif pour recadrer la nouvelle génération qui en réalité, agit déjà aujourd'hui. Cette génération n'est plus accro au célèbre JT de 20h. Elle agrège ses infos sur les réseaux sociaux. Et c'est pourquoi vous pouvez observer cette ruée des grands médias sur le net. Mais beaucoup font une erreur capitale : ils transposent les paradigmes des médias traditionnels sur le support digital, ce qui n'est pas de nature à engager suffisamment d'internautes car les codes sont différents et variés. Bref, nous allons apporter plus de rythme essayer aussi de sortir nos fans de l'infobésité en leur servant l'essentiel et en le rendant digeste. Beaucoup de vidéos sous-titrées et en musique. Beaucoup d'images commentées et aussi de la caricature. Pour ce nouveau projet, notre site web est totalement différent de ce qui se fait souvent sous les tropiques. Vous avez exactement 4 icônes (facebooktwitter YouTube et podcasts). En cliquant sur chacun d'eux, vous êtes aussitôt redirigé vers le réseau social associé et pour le cas de l'icône podcast, vous aurez accès à notre bibliothèque audio qui agrége des contenus diversifiés produits par nous mêmes ou piochés sur une radio partenaire.

Comment contacter Wakawaka Médias?

Écrivez-nous sur Facebook par exemple...ça me parait encore plus cohérent qu'un email ordinaire.

Un mot à l'endroit nos lecteurs et les internautes ?

Venez participer à l'aventure ! Il y a encore de la place. Faisons rayonner ce pays et toute l'Afrique avec.

Propos recueillis par Matin Libre

Décédée le 4 janvier 2018 à Paris, des suites d’une longue maladie, Rafiatou Karimou sera inhumée samedi 13 janvier 2018. La dépouille mortelle arrive de Paris à Cotonou, vendredi 12 janvier 2018. Suivront ensuite les obsèques selon le rite musulman avant l’inhumation samedi. L’amazone des temps modernes, ancienne députée et ancienne ministre de la Santé publique, puis de l’Enseignement maternel et primaire du Gouvernement du Général Mathieu Kérékou rejoindra ainsi sa dernière demeure, après de loyaux services rendus à la nation béninoise, mais également à la gent féminine dont elle défendu la cause et œuvré pour l’émancipation.

Th. A.

Le journaliste et reporter sportif, Senankpon Perez Lekotan est officiellement admis dans la grande famille de la Jeune chambre internationale (Jci)  Abomey - Calavi Pléiade, organe locale de la Jeune chambre internationale. La cérémonie de réception de son serment consacrant son admission dans l'organisation, a eu lieu au Campus d'Abomey-Calavi, mercredi 10 janvier 2018.

En présence de Tony Koutey, Conseiller juridique général représentant le Président national de la Jci Bénin, de Oswald Dessouassi, Président 2018 de la Jci Abomey-Calavi Pléiade, d'autres membres du Comité directeur local, des parents et amis, le nouvel adhérent s'est engagé à remplir fidèlement les fonctions et missions qui lui seront confiées au sein de la Jeune chambre internationale en général et celle de Abomey-Calavi Pléiade en particulier. Aussi, a-t-il indiqué qu'il fera de son mieux pour traduire, par ses actes, la philosophie et les croyances de la Jci tout en respectant en tout temps la constitution de l'organisation.

Prenant la parole, Tony Koutey, représentant le Président national de la Jci Bénin va féliciter l'ami Pérez Lekotan pour le dynamisme, l'engagement et la détermination dont il a fait montre au cours de la formation. Dans ses conseils, il a demandé au nouvel entrant de rester actif au sein de l'organisation, avant de lui remettre les documents nécessaires. À son tour, le Président 2018 de la Jci Abomey-Calavi Pléiade, Oswald Dessouassi a salué le mérite de Perez en l'exhortant ensuite au respect scrupuleux des textes régissant la Jci, la plus grande organisation qui accueille et forme de jeunes citoyens actifs, âgés de 18 à 40ans.

Faisant d'une pierre plusieurs coups, les membres de la Jci Abomey- Calavi Pléiade ont profité, après la cérémonie, pour successivement valider le Plan d'actions de l'année 2018 ; le budget exercice 2018 qui s'élève à Trente-cinq millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille deux cents cinquante (35.999.250) Francs CFA ; le rapport d'activités de l'année écoulée. Cette Assemblée générale extraordinaire a été l'occasion pour le Président de la JCI Abomey Calavi Pléiade de soumettre à l'approbation des membres, plusieurs nominations aux différents postes de responsabilité pour l'année 2018.

M.M

Les éléments de la 1ère promotion des ‘’Rangers’’ ont reçu leur parchemins ce vendredi 12 janvier 2018 à l’occasion d’une cérémonie fort simple qui a eu pour cadre la base opérationnelle de African Parks.Cette brigade spéciale mise en place par African Parks vise à sécuriser la faune et réprimer les braconniers du Parc. Sur un total de 170 recrues, le groupe a été réduit à 130, puis à 70, avant que les 35 premiers ne soient retenus pour la formation proprement dite. Parmi eux, 31 ont été finalement consacrés ‘’Rangers’’ au terme d’un parcours jonché de rudes épreuves, indispensables pour être aptes et en phase avec les exigences du corps, a souligné James Terjanian, directeur du complexe de la Pendjari. La formation des 31 Rangers a été également marquée par des cours théoriques et de nombreux exercices physiques, de même que des épreuves d’endurance et de résistance. « Nous sommes dans la forêt face à des braconniers aguerris physiquement, mentalement, chimiquement. Ils ont besoin d’une formation professionnelle, technique et militaire », a précisé l’adjudant-chef Juste Sokoutindé, membre de l’encadrement. Cette rigoureuse formation, armes au poing, visages sereins, airs rassurés, les Rangers l’appliquent déjà sur le terrain, appuyés par un fort dispositif technique et technologique avec des résultats qui forcent l’admiration. Satisfait aussi des réformes opérées par African Parks, le directeur de l’Agence nationale des patrimoines et du tourisme (Anpt), José Pliya, a insisté sur le fait que ce parc, au-delà du tourisme, représente un héritage à défendre.

M.M

Lorsque l’on vient à dire ‘’il était une fois .....” d’aucuns pensent que tout est fini. Cependant, je voudrais rappeler que le corps dans son était physique est le seul qui soit mortel. Le bien que vous faites, les bonnes œuvres ainsi que les bonnes idées que vous réussissez à semer dans la tête et surtout dans le cœur des humains les plus éclairés continuent d’impacter le monde, générations après générations. Elles ne finissent pas; elles ne meurent jamais.

Que l’âme de notre collègue Rafiatou Karim repose éternellement dans la paix du Créateur! Elle a servi sa patrie; elle a défendu les causes auxquelles elle croyait profondément. Que Dieu réconforte ses proches, ses amis et surtout toute sa famille éplorée!

Comme nous l’exprimait de façon limpide l’écrivain Camara Laye dans l’un de ses textes, toute séparation est douloureuse. Nous en avons eu certainement chacun la preuve irréfutable à un moment ou l’autre de notre petite expérience sur terre. Comme quoi, ainsi va la vieet la terre continue à tourner sur elle-même et autour du soleil.

Réveillons-nous de notre profond sommeil et sortons des ténèbres les plus lugubres de l’histoire de notre peuple pour honorer la mémoire de nos illustres disparus des innovations gigantesques dont notre commune patrie a tant besoin pour se redresser et enfin avancer tête levée et bien haute sur ce chemin boueux, cahoteux qui pourtant n’est que le seul chemin du salut. Paul Verlaine a tout dit en si peu de mots! Puisqu’il faut encore le rappeler, si je puis ainsi le paraphraser, ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le difficile qui est le chemin.

Prof Désiré Baloubi

2017 a été une année de grands défis pour les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique. Grâce à l’appui technique du programme Appui à l’application des lois sur la faune et la flore au Bénin (Aalf-Bénin), les forces de sécurité publique ont arrêté 28 trafiquants en flagrant délit. La justice a également joué son rôle.

Durant l’année écoulée, 28 défenses d’éléphants pesant 75,84 kg ont été saisies chez les trafiquants. Ce qui équivaut à au moins 14 éléphants abattus pour alimenter le commerce illégal de l’ivoire au Bénin. Si malgré les nombreuses sensibilisations et les efforts du gouvernement pour protéger les espèces fauniques, 14 éléphants au moins provenant probablement des parcs W et Pendjari ont été tués, il apparait évident que les acteurs doivent redoubler d’ardeur pour les réseaux des trafiquants qui sont décidés à en découdre avec l’éléphant protégé par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Des produits de faune illégalement détenus et saisis en 2017, ceux provenant des éléphants battent le record. Cette alerte sonne comme une invite adressée à tous les acteurs qui doivent renforcer leur collaboration afin de protéger cette espèce pour les générations futures. En plus des éléphants, l’appui technique de Aalf-Bénin a permis aux forces de sécurité publique de mettre également la main sur 02 pangolins vivants, un patas et 16 carapaces de tortues. Ces produits de faune illégalement destinés à la vente et saisis donnent la preuve que la survie des animaux sauvages est incertaine au regard de ce qui se passe. Certes, le gouvernement quadrille le terrain. Mais il faudrait aussi que chaque acteur joue réellement sa partition.
 
La justice accompagne…
 
Plusieurs décisions de justice participent véritablement à la lutte contre la criminalité faunique. A l’annonce desdites décisions, la quasi-totalité des activistes n’ont pas hésité à applaudir les acteurs de justice. Pour eux,  l’application des lois est un facteur déterminant de la bataille. On se souvient encore de la décision qu’a rendue le tribunal de Kandi qui a condamné un trafiquant à 5 ans d’emprisonnement ferme avec 800.000F Cfa d’amendes pour une affaire de commercialisation de 20,09 kg d'ivoire à Gogounou, en octobre 2017. Deux mois plus tôt, deux autres trafiquants ont été respectivement condamnés à 48 et 40 mois de prison ferme par le tribunal de Natitingou. Ils ont été solidairement condamnés à une amende de 400.000F CFA et au paiement à l'Etat béninois de la somme de 3.000.000F CFA à titre de dommages-intérêts. En avril 2017, le tribunal de Parakou a condamné 4 trafiquants à 12 mois d'emprisonnement ferme, à 300.000F CFA d'amendes chacun et 15.500.000F CFA de dommages et intérêts à payer solidairement. Par contre, il y a également des décisions assorties de sursis pour lesquelles les activistes ne cessent de murmurer.

Mike MAHOUNA

Permettre la bonne finition des travaux de construction de la plus grande mosquée de Parakou située au quartier Banikanni dans le premier arrondissement et surtout honorer sa promesse faite lors des obsèques d’un de ses cousins dans ladite mosquée, suite à l’appel à générosité lancé par l’imam à cette occasion. Tel est l’objectif visé par l’élu consulaire à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, Sidi Mouhamadou Hadi en allant faire un don de onze tonnes de ciment à la plus grande mosquée de Parakou en construction. Ce don constitue sa modeste contribution et celle de son ami nigérien pour accompagner la construction de la dalle de la mosquée. Après ce don de 11 tonnes de ciment,Sidi Mouhamadou Hadi a laissé entendre qu’il est en pleine négociation avec ses partenaires pour la construction dans un meilleur délai, d’un grand forage, pour mettre l’eau à la disposition des fidèles musulmans usagers de ladite mosquée, une fois achevée. Car, l’eau est dispensable au niveau d’une mosquée pour la préparation à la prière, c’est-à-dire pour faire les ablutions. Mieux, Sidi Mouhamadou Hadi a insisté sur le fait que le forage qui sera construit va faciliter l’alimentation de tout le quartier Banikanni en eau potable. Sidi Mouhamadou Hadi dans son élan de générosité, a décidé de s’engager également, pour la reconstruction d’une mosquée non loin de son domicile au quartier Madina de Parakou sur un espace plus grand pour plus de commodités. Ceci pour permettre à un plus grand nombre de fidèles musulmans de s’acquitter de cette prescription religieuse des cinq prières quotidiennes, parce que cette mosquée devient trop exigüe aux heures de prière pour contenir les fidèles. Assouma Séidou, secrétaire général des Imams de Parakou, recevant le don des onze tonnes de ciment, a remercié au nom de la communauté musulmane de Parakou, le donateur pour son geste, qui entre dans la logique d’accompagner l’achèvement des travaux de construction de la mosquée. Ce don qui est l’expression du respect de la parole donnée. Pour lui, le donateurSidi Mouhamadou Hadi, digne fils de Parakou et fidèle musulman vient de donner le top pour l’achèvement de la construction de la mosquée. C’est pourquoi, il a saisi l’occasion pour exhorter les autres à emboîter les pas à Sidi Mouhamadou Hadi en honorant leurs engagements tout en implorant les bénédictions d’Allah sur le donateur et toute sa famille.  

Albérique HOUNDJO (BrBorgou-Alibori)

Plus de 450 clients seront récompensés dans la période du 22 au 25 février 2018 à Canal+. Plusieurs lots sont à gagner. Des lots journaliers comme par exemple 3 mois de réabonnement gratuit à la formule Evasion+, des tickets d’entrée dans la plus grande salle de cinéma Canal Olympia sise à Wologuèdè. Mais également des lots hebdomadaires comme de grosses motos Yamaha, des écrans téléviseurs en HD, des week-ends pour deux ou encore le nouveau bébé qui sera bientôt lancé, le décodeur haute définition de Canal+. Pour être éligible à la Tombola Ewilizo+ de Canal+ Bénin et avoir une chance de faire partie des heureux gagnants, il suffit juste de faire un abonnement ou un réabonnement dans la période du 22 janvier au 25 février 2018. Pas de ticket à prendre, ni aucun formulaire à remplir. Toute personne qui s’abonne ou se réabonne a son nom directement enregistré dans la base de données des clients éligibles. Le tirage sera digital sous le contrôle de l’huissier de justice Me Brice Octave Topanou. Telle est la bonne nouvelle que le directeur général de Canal+Bénin Jonathan Lett, la responsable à la communication Afoussat Traoré et le responsable abonnement Tumba Kongolo ont partagé avec les hommes des médias hier, lundi 22 janvier 2018, au bar restaurent le Flamingo.

Canal+ pour remercier ses fidèles abonnés qui, pour la plupart, traversent une période d’après fête difficile, ne s’est pas arrêté en si bon chemin. La semaine généreuse, qui donne droit aux chaînes de la formule Evasion+ pour tout réabonnement avant la date d’échéance, a été revue pour le bonheur des abonnés. Désormais, tout réabonnement avant la date d’échéance donne droit à une semaine généreuse doublée, soit deux semaines gratuites à profiter des chaînes de la formule Evasion+ jusqu’au 31 janvier 2018. Les abonnés bénéficient aussi d’autres cadeaux comme la retransmission en direct de la Chan, la 2e saison du Parlement du rire, etc.

Mais Canal+, ce n’est pas que des programmes télés. Ceux qui ne sont souvent pas chez eux, devant la télévision au moment où les programmes sont diffusés et qui sont tout le temps en mouvement, Canal+ a aussi pensé à eux. Ils peuvent s’abonner à Mycanal, qui retransmet en direct les programmes bien sélectionnés de certaines chaînes Canal+, ou Iroko+ pour tous les amateurs des télénovelas, de télés africaines qui permettent d’avoir accès à toutes les chaînes au contenu africain depuis leur smartphone ou tablette. Ces deux applications sont disponibles sur Apple Store et Google Play. Afoussat Traoré en a profité pour rappeler que point n’est besoin de se déplacer de chez soi avant de renouveler son abonnement. On peut le faire soit par prélèvement bancaire ou par Mobile Money sur Mtn et Moov.

Un mort et un blessé par balle à la jambe droite. Tel est le bilan d’un affrontement sanglant entre deux citoyens béninois et un policier nigérian à Kabo, une localité frontalière avec le Nigéria voisin suite à un incident survenu dans la nuit du lundi 22 janvier au mardi 23 janvier 2018. En effet, selon les informations parvenues au directeur départemental du Borgou de la police nationale, c’est suite au refus de deux ressortissants béninois de se soumettre au contrôle d’identité demandé par un policier nigérian, estimant qu’ils étaient sur leur territoire que l’incident est survenu. Le policier a ouvert le feu dont un coup a atteint grièvement un citoyen béninois à la jambe droite tandis que l’autre a été poignardé à l’aide d’un couteau et a rendu l’âme pendant qu’il était en train d’être transporté à l’hôpital. Joint au téléphone, le directeur départemental Borgou de la police nationale, Saliou Koda a confirmé la survenue de l’incident malheureux. Pour lui, cette situation repose le problème de la délimitation des  frontières entre le Bénin et le Nigéria dans cette localité et beaucoup plus celui de la cohabitation pacifique entre les populations. Il n’a pas manqué de rappeler que dans la perspective de la résolution de ce problème, le directeur de l’agence de gestion des frontières et le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé ont effectué une descente sur les lieux et même un mémorandum d’accord avait été trouvé. Avec cet affrontement, c'est-à-dire que le problème reste entier et il est urgent de trouver les moyens idoines pour la protection des citoyens béninois sur cet espace. Car, selon certains témoignages, les ressortissants nigérians sont coutumiers des violences et voies de fait sur les ressortissants béninois dans la région. Le DDPN Saliou Koda n’a pas manqué de demander aux ressortissants béninois d’adopter un comportement pacifique en se conformant aux différents contrôles pour maintenir un climat de paix.

Sur le sort de celui qui est atteint par une balle à la jambe droite et admis au CHUD de Parakou, le directeur du centre, Docteur Emile Mensah a rassuré de ce qu’il est hors de danger après une prise en charge sanitaire conséquente et pourrait même retrouver l’usage de sa jambe sous peu.

Selon certaines sources, celui qui a poignardé le compatriote qui est décédé aurait été appréhendé par les éléments de la police béninoise.

Albérique HOUNDJO (Br/Borgou-Alibori)

Un séjour d’une semaine à Dubaï pour deux personnes tout frais compris, des réfrigérateurs, des ordinateurs portables, des écrans plasma, des portables Android, des tablettes, des bons d’achat et plein d’autres lots sont à gagner dans la période du 25 janvier au 26 avril 2018 à United Bank for Africa (UBA). Pendant Trois mois, les anciens clients comme les nouveaux qui feront un dépôt d’au moins 50 mille, et qui laisseront l’argent séjourner pendant un mois sur le compte, seront éligibles à la spéciale promo ‘’Bonus Plus’’ qui a été lancée hier, jeudi 25 janvier 2018, au siège de UBA.

Le principe est simple : faire un dépôt de 50 000, 100 000 ou 150 000 FCFA sur un compte épargne UBA, en plus d’un achat d’une carte prépayée Visa, pour ceux qui n’en détiennent pas encore, laisser votre dépôt rester au moins 30 jours dans les livres de la banque et vous êtes éligibles pour un tirage au sort qui se fera sous le contrôle de l’huissier de justice Me Antoine Lassehin. Sont concernés les anciens clients mais également tous ceux qui ouvrent un compte durant cette période, les comptes Epargne Avenir ou Junior, les étudiants détenteurs d’une carte prépayée UBA à condition que ceux-ci fassent au moins une opération avec leur carte durant la période. On peut multiplier ses chances en faisant plusieurs dépôts dans la catégorie choisie ou un dépôt en gros. Les petits épargnants ont la possibilité de cumuler leur dépôt jusqu’à atteindre un montant éligible. Pendant toute la durée de la promo, tout dépôt de 50 000FCFA et plus sera rémunéré au taux de 4% sur tous les comptes épargnes sauf les comptes mineurs U-Care qui sont déjà rémunérés jusqu’à 4,5%.

Le retrait de tout ou une partie du montant engagé pour le jeu, exclut ledit compte du tirage mensuel et de celui du gros lot, même si le reste du dépôt constitue un multiple de 50 000FCFA. Trois tirages seront effectués. Le 1er, vendredi 30 mars 2018 pour la période du 25 janvier au 24 février 2018, le 2ème tirage, vendredi 27 avril 2018 pour la période du 25 février au 26 mars 2018 et le 3ème tirage se fera, vendredi 1er juin 2018 pour les gagnants de la période du 27 mars au 26 avril 2018. Le tirage gros lot se fera, samedi 16 juin 2018. Seuls les étudiants qui auront utilisé et rechargé au moins une fois leurs cartes prépayées pendant la période de la campagne seront éligibles au tirage gros lot. De même, seuls les épargnants qui auront maintenu leurs dépôts dans les livres de UBA jusqu’à la date du super grand tirage seront éligibles au tirage gros lot.

Pour le directeur général de UBA Bénin Ellis Nzo Asu, cette campagne permettra à ceux qui n’ont jamais penser avoir un compte épargne de l’avoir et de sortir peu à peu de l’informel. Raison pour laquelle, il a invité les populations à massivement participer à la spéciale promo ‘’Bonus Plus’’ de United Bank for Africa.

B.H

L’Autorité de régulation des communications et de la poste (Acerp-Bénin) a tenu hier,jeudi 25 janvier 2018, à Azalai Hôtel de Cotonou, un atelier d’information,de sensibilisation des acteurs informels sur la régulation du secteur postal.

Partie intégrante du plan stratégique 2018-2021 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin), la présente rencontre avec les acteurs de l’informel du secteur postal vise à informer ces derniers de la nécessité de répondre aux normes de formalisation afin de faciliter le développement du secteur. A en croire le Directeur général de l’Arcep-Bénin, Flavien Bachabi, le vote de la loi n°2014-14 du 09 juillet 2014 relative  aux communications électroniques et à la poste en République du Benin, a été la pierre angulaire d’un nouveau cadre réglementaire dont les exigences constituent des éléments instigateurs pour la mise en œuvre, entre autres de certaines réformes dans le secteur postal. Pour lui, les acteurs pertinents qui animent le marché postal en République du Bénin, constituent une catégorie d’acteurs importants dans la fourniture des services postaux dans le pays et leur  implication  dans le cadre formel d’exploitation des services postaux est une priorité majeure et un des leviers importants de la régulation postale. Prenant la parole, le secrétaire exécutif de l’Arcep-Bénin, Hervé Coovi Guedegbé a rassuré les acteurs concernés que la régularisation postale n’est point une invention mais elle a toujours existé avant de les inviter à se conformer aux normes.

Aziz Adeyemi(coll)

A la faveur d’un cocktail dinatoire dans un sublime décor autour de la piscine, la direction d’Azalai hôtel de la plage a présenté,vendredi 26 janvier 2018,ses vœux de nouvel an à ses partenaires. Occasion pour elle de leur exprimer, d’une part sa reconnaissance pour la confiance renouvelée, et d’autre part leur présenter le programme alléchant à eux concocté par l’hôtel pour la nouvelle année.

Au nom de la direction du Groupe Azalai hôtels et au nom du directeur de l’hôtel, Salifou Traoré, c’est la directrice d’exploitation par intérim, Nadège Zégué qui a présenté les vœux de bonheur, de prospérité et de réussite pour l’année 2018 à tous les partenaires. Aussi, a-t-elle profité pour les remercier pour leur confiance, leur fidélité à l’hôtel tout au long de l’année 2017. A Azalai hôtel de Cotonou, présenter les vœux aux partenaires est une tradition. Mais la particularité pour 2018 est qu’il y a une série d’événements au programme que la Responsable commerciale, Mariam Posset a dévoilés. « Au calendrier de cette année, nous avons imaginé pour vous des soirées culturelles et humoristiques comme Azalai comedy club : un concept innovant, inédit qui allie l’humour et l’hospitalité ». En effet selon Mariam Posset, il s’agit, à la faveur d’une soirée conçue comme un Afterwork, de faire jouer des comédiens locaux, africains dans l’hôtel, et ceci pour les entreprises afin de leur permettre de faire la promotion de leurs produits. Ce serait un espace par excellence pour récompenser par exemple le top 50 des meilleurs clients du mois, a confié la Responsable commerciale. « Ce soir, nous en sommes au lancement du premier Azalai comedy club qui fut lancée pour la 1ère fois à Abidjan dans notre unité Azalai Abidjan », a-t-elle précisé. Outre Azalai comedy club, l’hôtel a pensé aux amoureux le 14 février, fête de la saint Valentin. « Azalai a concocté pour vous une soirée spéciale avec un menu gastronomique proposé par notre chef Karim pour émoustiller vos papilles. Il y aura de l’animation orchestre, des jeux, des tombolas avec plusieurs lots à gagner », a annoncé Mariam Posset. L’autre événement en vue, c’est Azalai ciné-club qui aura lieu une fois le mois pour créer un club de cinéphiles. La première soirée est prévue pour le 16 février. La cerise sur le gâteau, c’est l’offre hébergement week-end où du 1er février au 1er mars, Azalai Cotonou offre plus de 50% de réduction sur le prix de la chambre tous les week-ends ; ce qui revient à moins de 60 000 FCfa la chambre pour deux personnes. Une aubaine à ne rater sous aucun prétexte ! Azalai, c’est un Groupe hôtelier panafricain qui se distingue par son architecture moderne. Par son slogan « L’Afrique vous accueille », Azalai est présent entre autres, à Cotonou, Ouagadougou, Nouakchott, Bamako, au Sénégal et en Guinée Conakry.

D’importants dégâts ont été enregistrés lors des récentes échauffourées à Glo-Djigbé. Le mouvement d’humeur des expropriés du domaine de construction de l’Aéroport international de Glo-Djigbé qui n’approuvent pas le montant de l’indemnisation au m2 de leur domaine déclaré d’utilité publique a simplement dégénéré en un affront populations-policiers le jeudi, 18 janvier 2018. De sources judiciaires, treize (13) agents de la police ont été blessés, six (6) véhicules endommagés. Dans le rang des manifestants, il y a eu quarante-quatre (44) interpellés dont 4 ont été mis sous mandat de dépôt. Vingt-et-un (21) manifestants sont poursuivis sans mandat et les dix-neuf (19) restants ont été relâchés fautes d'éléments suffisants. De même, d’après la même source, les pneus brûlés çà et là ont endommagé la voie publique à peine réceptionnée à plusieurs endroits. Faut-il le rappeler, pour manifester leur mécontentement face aux prix dérisoires proposés par le gouvernement pour la cession de leurs parcelles, les acquéreurs avaient pris d’assaut la voie inter-état Bohicon-Cotonou. En effet, le périmètre aéroportuaire a été morcelé en 13 zones de valeurs foncières par décision du Conseil des ministres et les prix de dédommagement au mètre carré et par zone varient de 75Fcfa à 2500Fcfa. Il s’agit d’une  insulte aux propriétaires terriens et d’un vol caractérisé des parcelles des pauvres populations, dénoncent les acquéreurs de parcelles qui n’entendent point se laisser faire. Les forces de sécurité déployées sur les lieux pour encadrer les manifestants et éviter des affrontements n’ont pas eu la tâche facile avec la colère des populations. La situation est restée donc tendue pendant plusieurs heures et plusieurs véhicules se sont retrouvés bloqués des deux côtés. Les manifestants exigent un dédommagement convenable et raisonnable avant toute cession de leurs parcelles.

Aziz BADAROU

(Le Fsp appelle à une journée de colère)
L’ancien Président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Laurent Mètongnon et les autres co-accusés dans l’affaire dite Cnss-Bibe comparaitront à nouveau ce jour, mardi 30 janvier 2018. En effet, il est reproché au secrétaire général de la Fesyntra-finances d’avoir perçu des rétro-commissions sur des placements “hasardeux“ des fonds de la Cnss à la Bibe qui, au moment des faits, serait en faillite. En sa séance du Conseil des ministres du 02 novembre 2017, le gouvernement a évoqué des rétro-commissions de près de 71 millions de francs Cfa. Chose curieuse, lors des confrontations entre accusés, on évoque une somme de 2500 000fcfa que Laurent Mètongnon nie avoir perçu. Toute chose qui a amené les acteurs de la société civile et syndicalistes à conclure qu’il s’agit d’un coup monté contre l’ancien Pca de la Cnss. Détenu dans les liens de la justice depuis près de trois mois, Laurent Mètongnon n’a pu être entendu le 19 décembre 2017 à l’audience de flagrant délit parce que, entretemps, le juge en charge du dossier, Rodolphe Azo a été jugé indésirable par les accusés qui lui reprochaient d’être proche du pouvoir. Les six co-accusés que sont Jérémie Mora, Laurent Mètongnon, Moussa Kemoko Allassane, Célestin Ahonon, Saliou Aboudou Youssao et Edouard Adégokè, ont donc saisi le Président de la 1ère Chambre des flagrants délits du tribunal de première instance de Cotonou, le juge Rodolphe Azo, pour lui demander de se déporter dans cette affaire, une sorte d’abdication volontaire pour le juge. Dans cette lettre en date du 27 novembre 2017, ils estiment ne pas être rassurés de l’impartialité de ce juge, qui selon les informations reçues, serait très proche du pouvoir. Saisie, la Cour constitutionnelle a jugé irrecevable, la requête de récusation du juge Azo. Ainsi, ce mardi, ils seront face au même juge pour être à nouveau entendus dans cette affaire qui continue de défrayer d’ailleurs la chronique. Déjà, pour ce jour, le Front pour le sursaut patriotique (Fsp) lance une journée de colère pour exiger la libération du syndicaliste Laurent Mètongnon écroué à la prison civile de Cotonou courant novembre 2017. « Pour le 30 janvier 2018, le Front pour le Sursaut Patriotique appelle le peuple béninois à dénoncer partout le retour des détentions politiques et exiger alors la libération de Laurent Mètongnon et ses coaccusés. Dans chaque département, dans chaque commune, chaque jeune, chaque travailleur, chaque paysan, chaque femme, le citoyen béninois doit se mobiliser pour exiger la libération de Laurent Mètongnon et de ses coaccusés.  C’est Patrice Talon qui les a condamnés  et arrêtés. C’est le Conseil des ministres qui les a condamnés en fabriquant de faux dossiers. C’est Patrice Talon qui doit les libérer », lit-on dans le communiqué du Front.

A.B

(Robert Scott apprécie les rapports entre des deux Etats)
La gestion du Parc national de la Pendjari intéresse les Etats-Unis. Le Sous-secrétaire d’Etat américain par intérim chargé des affaires africaines, en charge des affaires de l’Afrique de l’Ouest a effleuré le sujet lors d’une rencontre avec la presse hier, mardi 30 janvier 2018, à la fin d’un court séjour à Cotonou. Pour Robert Scott, l’aménagement dudit parc est très important. A l’en croire, le sujet soulève les questions liées à la protection de la faune, à la sécurité et au tourisme. Evoquant le tourisme, ce responsable de l’Exécutif américain a souligné que la réussite des réformes engagées pourrait augmenter le flux des touristes au Bénin et relier le Bénin à d’autres Etats de la sous-région comme le Ghana. Par ailleurs, il a montré que les Etats-Unis s’intéressent particulièrement au sujet parce qu’ils restent l’un des partenaires de l’Ong sud-africaine Africanparks network qui gère depuis quelques mois la Pendjari. Au cours de sa visite de 48 heures, il a d’ailleurs discuté avec les responsables dudit parc. Robert Scott a également échangé avec le gouvernement béninois au sujet de la lutte contre la traite des êtres humains.  « Washington attend beaucoup du projet de loi sur la lutte contre la traite des êtres humains», a-t-il déclaré. Pour lui, c’est une question déterminante puisqu’elle porte sur les conditions de vie de l’homme. Les activités de la Centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (qui bénéficie de l’accompagnement des Etats-Unis) ainsi que l’exécution du 2ème compact du Programme Millenium challenge corporation ont aussi été explorées par le Sous-secrétaire d’Etat. L’autre objectif de son séjour était la rencontre avec les responsables de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). « Nous envisageons une collaboration entre les entrepreneurs des deux Etats», a-t-il souligné. A l’entendre, les Etats-Unis souhaitent et travaillent à l’accès des entrepreneurs aux marchés et comptent renforcer leurs actions dans ce domaine. Il appréciera les rapports existant entre les deux Etats. «Il y a une relation bilatérale très renforcée entre le Bénin et les Etats-Unis» avant de soutenir que les Etats-Unis ne réduiront pas l’aide accordée aux pays africains.

A.S

Un grand incendie s’est déclaré hier, mardi 30 janvier 2018, dans  les locaux du Groupe de Presse la Gazette du Golfe. Malgré la promptitude des sapeurs-pompiers, renforcés par les militaires et la police et leur impressionnant dispositif mis en place pour très tôt maîtriser le feu, le studio radio est totalement consumé par la flamme. On dénombre également d’importants dégâts matériels. Cependant aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.

Th. A.

A partir du lundi 5 février et ce jusqu’au  5 mai, c’est la première saison radiophonique de l’année 2018 à Océan fm. En effet, après l’expérience réussie de la radio de l’été en 2017 et la folie des fêtes en décembre, la direction de la radio des défis entend embarquer à nouveau les auditrices et auditeurs. Le constat sera nettement fait dans quelques jours, avec plus de contenu au niveau de la grille programmatique qui tranchera avec le classique et la monotonie.  Dans son relooking de la saison, Océan Fm prend en compte les attentes sans  cesse croissantes des auditeurs et annonceurs. Tous se retrouveront dans la touche innovante apportée par les présentateurs ou animateurs des émissions. Cela donnera tout simplement l’envie de suivre. Prenez déjà le rendez-vous pour d’agréables moments, avec plus d’émissions attractives, plus de jeux  mais aussi et surtout d’importants lots à décrocher.

Océan FM, 88.6, c’est partout dans le monde via internet sur le site web www.radio-oceanbj.com. Grâce à son application radio-océan 88.6, elle est téléchargeable dans playstore.

M.M