Son engagement aux côtés des personnes vulnérables a été vanté. Balbylas Gbaguidi est en effet un défenseur des droits de l’homme. Il a décroché le Prix franco-allemand des droits de l’homme et de l’Etat de droit. L’unique Béninois parmi les 15 lauréats de 2017 a reçu sa distinction le lundi 11 décembre 2017 à l’ambassade de France au Bénin. Balbylas Gbaguidi a été choisi pour sa détermination à défendre les prisonniers, a souligné l’ambassadrice de France. Selon Véronique Brumeaux, l’Ong «Prisonniers sans frontières Bénin» dont le récipiendaire est le Coordonnateur national s’est bien illustrée sur le terrain ces dernières années. Elle se bat pour offrir un procès équitable aux prisonniers, améliorer les conditions de détention et œuvrer pour la réinsertion des prisonniers, a fait savoir, pour sa part, le Chef de la mission diplomatique de l’Allemagne au Bénin, Achim Troster. La diplomate française soulignera que le Prix franco-allemand des droits de l’homme et de l’Etat de droit a été institué en décembre 2016 et a pour objectifs de soutenir la promotion et la connaissance des droits de l’homme dans le monde ainsi que le renforcement des relations franco-allemandes. Balbylas Gbaguidi est, faut-il le noter,  présent avec son Ong depuis plus de 20 ans dans les établissements pénitentiaires du Bénin. Juriste de formation, il dirige la coalition des Ong et associations des défenseurs des droits de l’homme dans le Nord-Bénin et le centre d’éducation aux droits de l’homme basé à Parakou.

Allégresse SASSE

L’ancien Directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) ne sera pas entendu de sitôt sur les faits qui lui sont reprochés. David Babalola, l’ex directeur général de la Soneb a comparu hier, mardi 12 décembre 2017 devant le tribunal de première instance de Cotonou. L’audience a cependant été reportée pour le 09 janvier 2018 à cause de l’absence de certaines personnes impliquées dans le dossier. Leur présence  est jugée nécessaire par le tribunal pour la manifestation de la vérité dans ce procès.L’ancien dg de la Soneb retourne donc en prison où séjournent également certains de ses collaborateurs impliqués dans le même dossier. Pour rappel, David Babalola a été mis sous mandat de dépôt, il y a quelques semaines pour une affaire de quittances falsifiées. Lors de sa dernière comparution, l’ex Dg de la Société nationale des eaux du Bénin  avait nié les faits qui lui sont reprochés. Il avait accusé ses collaborateurs de l’avoir induit en erreur dans le seul but de l’humilier. Affaire à suivre !!!

A.B

Le précurseur Webradio au Bénin, Radio Waka Waka a deux ans. Que de chemin parcouru ! Deux ans d’activités au cours desquelles la radio a grandi, distançant toute concurrence. Forte de cela, Radio Waka Waka devient Waka Waka Médias, ce qui change tout. Désormais, tout se passera sur les réseaux sociaux en vidéo, en image et en audio. Pleins de nouveautés pour plus de plaisir. Waka Waka Médias, partagez l’info Wakawakamedias.com

Le feuilleton de faux et usage de faux des impôts à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) » se poursuit au Tribunal de première instance de Cotonou. Les débats houleux du mardi 12 décembre n’ont pu permettre de tirer au clair cette affaire. Le 9 janvier 2018, le juge pourra se prononcera sur l’exception soulevée par les avocats de la défense.

Le dossier relatif à la falsification des montants correspondant aux taxes que la Soneb doit retourner au Trésor public était parti mardi dernier,  pour être vidé dans les meilleurs délais. Le juge, tout comme le ministère public voulaient aller au fond du dossier afin que l’écheveau soit démêlé. Mais les avocats de la défense avaient leur stratégie. Alors que leur client est gardé dans les liens de la détention depuis plusieurs jours maintenant et que le procès devant le juge des libertés est gage de permettre à l’ex Directeur Général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) d’être fixé au mieux sur son sort, les avocats de la défense remettent en cause la correctionnalisation du dossier envoyé en flagrant délit. Ils plaident devant le juge mardi dernier pour que le dossier de l’ex Dg Babalola soit plutôt renvoyé au cabinet. La conséquence, c’est que le juge des flagrants délits sera dessaisi au profit d’un autre juge, celui de l’instruction.  Une défense que le ministère public a caractérisée de «jeu de dame». Aussi, dans ses réquisitions, a-t-il demandé au juge de se déclarer compétent afin que la procédure suive son cours. Pour lui cela y va aussi de la célérité dans les décisions de justice qui sont rendues par les cours et tribunaux au Bénin.

Le juge a mis en délibéré pour le 9 janvier 2018, le temps de s’y pencher.  Après tous ces débats, le juge se prononcera à la prochaine audience, sur cette demande. Il faut dire que David Babalola, ex-directeur de la société a bel et bien comparu, ce mardi 12 décembre 2017,  devant le Tribunal de première instance de Cotonou; ainsi que ses co-accusés. En attendant, ils retournent tous en prison.

Ils avaient été mis sous mandat de dépôt, il y a quelques semaines pour une affaire de quittances falsifiées. Lors de sa dernière comparution, l’ex-Dg avait nié en bloc les faits qui lui sont reprochés, et a accusé certains  collaborateurs de l’avoir induit en erreur dans le seul but de l’humilier.

Le Dg, cité dans ce dossier ténébreux, a été gardé à vue, mis sous mandat de dépôt après avoir été présenté au Procureur de la République près le Tribunal de Cotonou. Ce dernier, lors d’un point de presse est revenu sur les charges qui pèsent sur le Dg entre temps déchargé. Au départ, il devrait être présenté au correctionnel, le 28 novembre 2017.

Pour rappel, tout a commencé après un contrôle opéré à la Soneb par le Bureau d’Analyse et d’Investigation de la présidence de la République. Les résultats de ces enquêtes avaient révélé une fraude mettant en jeu des falsifications de quittances d’impôt. Quelques-uns de ses collaborateurs et lui-même sont soupçonnés d’avoir falsifié des quittances d’impôt pour justifier le reversement au fisc des frais de Tva s’élevant à 280 millions de FCFA. Des taxes qui n’ont jamais été versées aux impôts. Ainsi, lors du Conseil des ministres du 28 octobre dernier, le gouvernement avait décidé d’engager des poursuites judiciaires contre les responsables du ministère de l’énergie et de l’eau indexés par le rapport de contrôle du Bureau d’Analyse et d’Investigation.

M.M

Dans une lettre adressée au président de la 1ère chambre des flgrants délits du Tribunal de première instance de Cotonou, le juge Rodophe Azon, Laurent Mètongon et ses co-accusés demandent à ce dernier de se déporter dans cette affaire. Appelés à comparaître demain mardi 19 décembre, les accusés affirment avoir des informations sur la proximité du juge avec le pouvoir et le Garde des sceaux. Aussi, pour la qualité des débats, exigent-ils qu’un autre juge prenne en mains ce dossier.

Lire la lettre adressée au juge

L’indépendance et l’impartialité constituent les deux principes fondamentaux de tout système judiciaire : ils viennent garantir aux justiciables que l’acte de juger sera seulement déterminé par les arguments du débat judiciaire, en dehors de toute pression ou de tout préjugé.

L’indépendance de l’autorité judiciaire est consacrée par la Constitution du 11 décembre 1990. Elle résulte non seulement de la séparation des pouvoirs, mais encore des garanties statutaires qui mettent les magistrats à l’abri des pressions ou menaces qui pourraient peser sur leur faculté de juger.

L’impartialité désigne l’absence de préjugés qui doit caractériser le juge. En ce sens, l’indépendance concerne plutôt les rapports du juge avec les autres pouvoirs et constitue une condition de son impartialité dans ses rapports avec les justiciables.

Afin de garantir l’impartialité des magistrats, la loi prévoit certaines incapacités de juger, par exemple en cas de lien de parenté entre plusieurs magistrats d’une même juridiction, ou entre un magistrat et un avocat ou une partie. Il existe en outre une procédure de récusation permettant aux parties de mettre en cause la partialité suspectée d’un juge. C’est le cas actuellement au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou avec le juge Rodolphe Azo, président de la 1ère chambre des flagrants délits.

Dans l’affaire CNSS-BIBE, six inculpés ont adressé au juge Rodolphe Azo une lettre, le 27 novembre 2017, pour demander sa récusation. Dans cette correspondance historique, Laurent Mètongnon, Youssao Aboudou Saliou, Adégoké Edouard, Ahonon Célestin, Mora Jérémie et Allassane Kèmoko Moussa ont mis en lumière la «proximité» du juge  Rodolphe Azo avec «le pouvoir en place et le ministre de la justice». Des sources crédibles proches du Tribunal de Cotonou confirment les «accointances» de ce juge avec Me Séverin Quenum, avocat personnel du président Patrice Talon. Faut-il le rappeler, Me Séverin Quenum et Me Joseph Djogbénou, actuel ministre de la justice, sont les deux principaux avocats du président quand il était un homme d’affaires. La collusion est donc vite établie entre le juge et ces «amis» avocats. Dès lors, toutes les manipulations sont possibles. C’est donc à juste titre que les détenus demandent au juge de se retirer pour «permettre à ce procès de se tenir dans la plus grande équité comme l’exige le Code de Procédure Pénale en vigueur, la Constitution du 11 décembre 1990 ainsi que la Charte Africaine des droits de l’Homme et des Peuples».

Dans un Etat de droit, c’est très inquiétant que des justiciables doutent de l’impartialité de la justice. C’est encore plus dangereux que des détenus, soient-ils politiques ou non, identifient des juges en charge de leurs dossiers comme étant en accointance avec le gouvernement pour les priver de liberté. Si on doit en arriver là, il y a de quoi s'inquiéter pour la République. Il y a aussi de quoi réfléchir sur le sens du serment de Magistrat.

La lettre du prisonnier politique Laurent Mètongnon et ses co-accusés Youssao Aboudou Saliou, Adégoké Edouard, Ahonon Célestin, Mora Jérémie et Allassane Kèmoko Moussa pose un véritable problème pour le Tribunal de Cotonou. Que les justiciables s'inquiètent autant et de manière publique montre une malaise au sein de la justice. Les magistrats et les juges, dans leur peau, doivent se poser des questions. «Oh Dieu !!! Mais qu'est ce qui nous arrive là ? Qu'avons-nous fait pour mériter ça ? C'est vrai que dans le temps et dans l'espace, tout Pouvoir a une propension à contrôler la Justice, mais ce que je viens de lire, si c'est vrai, c'est que nous avons touché le fond. Et les prochains jours seront difficiles. Vraiment!!!», confie un magistrat émérite sous le couvert de l’anonymat.

A relire l’histoire récente de notre justice sous l’opérateur économique devenu président Patrice Talon, on peut facilement comprendre et même partager entièrement les appréhensions de ces prisonniers. En effet, le non-lieu dans le dossier PPEA II impliquant Barthélémy Kassa, Rock Niéri, Rémy Codo et consorts, c’est bien le juge Rodolphe Azo qui l’a prononcé, à la surprise générale. C’est ce même juge qui s’occupe de tous les dossiers politico-financiers et économiques sous la Rupture. Comment peut-on confier la moralisation de la vie publique à un tel juge dont les amitiés et même les liens de parenté, par endroits, avec Me Séverin Quenum et le Garde des Sceaux ne sont plus à démontrer ? Les justiciables peuvent-ils faire confiance à ce juge?

La justice béninoise, si elle existe encore, doit saisir l’opportunité de ce procès purement pour montrer clairement qu’elle n’est pas le prolongement de l’exécutif.

M.M

La fête de Noël anticipée au Centre culturel Deutsch bei uns à Abomey-Calavi. C’était samedi 16 décembre 2017. Une journée purement récréative, rehaussée par  la présence de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne près le Bénin, Achim Troster et des enseignants du département d’Allemand de l’université d’Abomey-Calavi.

C’est une première chez les étudiants germanistes de l’université d’Abomey-Calavi qui, en parfaite communion, ont célébré la Nativité. Plusieurs tableaux ont constitué le menu de la journée dans un centre Deutsh Béi Uns plein à craquer. Des interprétations de chants de Noël en chœur, des séquences de sketch et de danses, des projections vidéo sur l’ambiance de la fête de Noël en Allemagne, sur la manière dont on formule les vœux,des déclamations poétiques et une représentation théâtrale de la naissance de Jésus exécutées en Allemand, la langue d’apprentissage. Entre maniement de la langue et maîtrise scénique, ces jeunes étudiants ont su laisser découvrir leurs talents artistiques, en présence de leurs enseignants et du couple diplomate. Aussi, ont-ils su de façon ingénieuse, formuler leurs doléances à qui de droit. La journée aura été longue mais a permis tout de même au public de se régaler puisqu’il y avait à manger et à boire. La gastronomie allemande était au rendez-vous à travers la dégustation de vin et spécialités. Mieux, chacun était reparti avec un cadeau à lui offert par papa Noel. Cette initiative de la responsable de l’Office allemand d’échanges universitaires (Daad), Friederike Heinz a été fortement saluée par son excellence Troster, son épouse et les enseignants qui n’ont pas manqué de dire leur fierté quant aux différentes prestations des étudiants.

Ils ont dit

Pour Madame Heinz, l’idée de l’organisation de cette fête était de faire une présentation de la manière dont la fête de Noël se célèbre aussi bien au  Bénin qu’en Allemagne. A l’arrivée, c’est un plaisir pour l’ambassade de partager ces moments de fête avec les étudiants germanistes, se réjouit-elle. Mêmes sentiments chez l’assistante de la Daad,  Marina Liebner et le chef du département allemand à l’Uac,  SimpliceAgossavi et ses collègues. Il faut dire que pour que la fête soit ainsi appréciée, le Centre culturel allemand et de documentation privé, Deutsch Bei Uns que dirige Marc Bonou depuis 2016 a dû renforcer les capacités d’une trentaine d’étudiants germanistes.

M.M

La radio Soleil Fm entend se rapprocher davantage de ses auditeurs, des populations jusque dans le plus petit hameau. Et ce rapprochement dont la finalité reste une grande écoute des programmes de la radio vient d’amorcer la phase de concrétisation. Il s’agit de la création et de l’installation hier, lundi 18 décembre 2017 du Club Soleil de Cotonou. C’était dans les locaux de la radio…

Le Club Soleil de Cotonou est un creuset social qui permet de créer une grande communauté autour de la radio Soleil Fm. Sa mission première est donc de faire connaitre à tous les béninois, la radio Soleil Fm qui, selon le président du Club, est pratiquement la seule radio privée qui informe dans une dizaine de langues locales par jour. Toute chose qui consolide aujourd’hui la proximité entre la radio et les béninois. « Le Club Soleil de Cotonou est apolitique, régi par une charte et qui s’administre librement. Le Club amènera les populations à continuer les débats même après les émissions en créant des clubs Soleil dans les villages et quartiers de villes » a déclaré le président du Club Soleil de Cotonou qui souhaite bénéficier de l’appui de la radio et de son personnel pour la réussite de sa mission. Il sera question, entre autres, de contribuer à l’assainissement du cadre de vie, de mener des actions concrètes de sensibilisation sur les bonnes conduites dans la société, l’enracinement de la démocratie et surtout de l’appel de tous au sens du patriotisme. Prenant la parole, le Directeur de la radio, Donklam Abalo s’est réjoui de l’initiative avant de souligner que cela reste bien en phase avec la vision de Soleil Fm à travers son slogan “Au-delà de la radio“. A l’en croire, le Club Soleil Cotonou est un club pilote composé de quinze membres qui aura la lourde responsabilité d’installer les clubs d’arrondissements, de quartiers et aussi des collèges publics et privés de Cotonou. Après avoir rappelé les critères d’adhésion au Club, Donklam Abalo a rappelé aux membres du club pilote la nécessité de servir de relais pour les programmes de la radio dans l’optique de faciliter une grande écoute. Il a, par ailleurs, prodigué quelques conseils à ces derniers afin qu’ils ne donnent pas une connotation politique à leur creuset. Ce qui constituerait une violation de la Charte régissant le Club. Honoré Nahoum de Sikka Tv insistera également là-dessus en faisant savoir que la carte de membre ne leur confère pas le droit de se comporter comme des hommes des médias. Il faudra relever le défi de la crédibilité pour garantir la survie du creuset, a-t-il confié.

Aziz BADAROU

(Violences non loin du Tpi de Cotonou hier)
Les personnes épinglées dans l’affaire «placement hasardeux » ne sont pas encore fixées sur leur sort. Le procès qui s’est ouvert le mardi 19 décembre 2017  a vite été reporté au 30 janvier 2018. Une décision qui a été l’une des causes des violences notées aux abords du Palais de justice de Cotonou dans la même journée d’hier.

Laurent Mètongnon découvrira 2018 loin de sa famille. Les autres prévenus dans l’affaire « placement hasardeux à la Cnss» aussi. Et pour cause. Le Juge en charge du dossier a renvoyé l’affaire au 30 janvier prochain après quelques minutes d’audience. Hier en effet, alors que les avocats de la défense avaient récusé dans une lettre datant du 27 novembre 2017 le juge Rodolphe Azo, c’était le même magistrat qui a ouvert l’audience. C’est dire qu’une suite favorable n’a pas été donnée à ladite requête. Ce mardi, le juge Azo a donc décidé d’interroger tous les prévenus. Mais ces derniers ont refusé de répondre pour manifester leurs mécontentements. L’un des avocats de la défense a alors réagi et souligné l’illégalité de la procédure engagée. Le président de céans a voulu le faire sortir de la salle d’audience. Mais tous les avocats de la défense s’y sont opposés. La défense dénoncera par la suite une violation de la Constitution par le juge Azo. Elle a soulevé par conséquent une exception d’inconstitutionnalité. L’audience a été suspendue. A la reprise, le juge a annoncé le report du procès. Laurent Mètongnon et ses présumés complices sont ainsi condamnés à terminer 2017 à la prison civile de Cotonou. On reproche au Secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des Finances (Fesyntra-Finances) d’avoir réalisé des placements hasardeux de fonds publics quand il dirigeait le Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale. Dans cette même affaire, il aurait également touché des rétro-commissions.

Colère et violences…

A l’annonce de la décision du juge, les partisans de Laurent Mètongnon qui réclamaient sa libération, ont exprimé leurs déceptions. Selon plusieurs sources, la visite du Préfet du Littoral, Modeste Toboula au palais de Justice de Cotonou hier aurait été interprétée par la foule comme une provocation. Certains de ses propos auraient mis le feu aux poudres. Ce mardi, en tout cas, il y a eu de violents affrontements entre les populations massivement mobilisées autour du syndicaliste et les forces de l’ordre. La police a dû utiliser le gaz lacrymogène et les matraques pour disperser la foule qui tenait à étaler ses frustrations. Pendant plusieurs minutes, les abords du palais de justice étaient invivables. Il fallait fuir les courses-poursuites et les charges engagées par la police pour neutraliser les excités et ceux qui dénonçaient les dérives du gouvernement de Patrice Talon. Dans la foulée, on a noté plusieurs blessés légers. Plusieurs arrestations ont également été effectuées par les forces de l’ordre. Il s’agit entre autres de l’ancien leader du mouvement estudiantin, André Assè, d’Olivier Bossikponnon et de Damien Dégbé selon le Front pour le sursaut patriotique (Fsp). Lors d’une conférence de presse organisée à la suite des échauffourées, le Fsp a fustigé la réaction des forces de l’ordre et parlé de «pratiques liberticides». Le Préfet du Littoral accusera, lui, les manifestants de trouble à l’ordre public. A l’en croire, le tribunal est un « milieu sensible » qu’on ne saurait perturber.  Modeste Toboula a mis hier en garde les partisans de Laurent Mètongnon contre de nouveaux mouvements tumultueux au sein du Tpi de Cotonou.

A.S        

La première édition du « Prix Jérôme Adjakou Badou » du meilleur journaliste d’investigation a officiellement livré son verdict hier, mercredi, 20 décembre 2017. Cette initiative, partie intégrante du Projet “Pour des médias plus professionnels au Bénin“ financé par Osiwa et initié par la Maison des médias, vise à encourager les hommes des médias à aller vers l’enquête journalistique. Après la délibération du jury, le prix du meilleur journaliste d’investigation a été attribué au journaliste Yao Hervé Kingbewé…

Le journaliste Yao Hervé Kingbewé vient simplement d’inscrire son nom dans l’histoire du “Prix Jérôme Adjakou Badou“ puisqu’il a été désigné premier vainqueur dudit Prix. Ceci grâce à son investigation réalisée sur la corruption en milieu carcéral. Journaliste au sein du journal en ligne “Banouto“, Hervé Kingbewé a reçu les félicitations du jury pour sa production de qualité, son immersion dans un milieu très fermé. A en croire le Directeur de la maison des médias, Alain Sessou, il s’agit d’un Prix organisé en hommage au journaliste Jérôme Adjakou Badou qui, a d’ailleurs consacrée sa courte vie professionnelle aux grands reportages, enquêtes ou investigations journalistiques. Pour lui, le défi aujourd’hui est de pérenniser l’initiative dans l’optique de permettre à la nouvelle génération d’imiter, de maintenir le flambeau, d’emboîter le pas à l’illustre disparu. A sa suite, le président du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel, Basile Tchibozo s’est réjoui de l’initiative, de l’hommage mérité rendu à l’homme qui, selon lui, a été un journaliste dense et rigoureux. Dans son intervention, le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpochémè a évoqué les défis de spécialisation qu’il faudra relever pour une presse plus professionnelle au Bénin. Pour lui, Jerôme Badou reste une référence, un modèle aujourd’hui pour tout journaliste. Le président de l’Odem, Guy Constant Ehoumi a également reconnu le mérite de l’homme avant de saluer l’initiative de la Maison des médias. Des témoignages des anciens amis du disparu ont été partagés avec l’assistance. Très émue, l’épouse du disparu a remercié toute la presse pour cet hommage rendu à son époux. Faut-il le rappeler, onze (11) productions ont été recueillies au départ mais après la phase de la présélection, il ne restait que deux productions. Le jury a donc apprécié les productions sur la base des critères de créativité, d’originalité, de la structuration de l’article, la fidélité à l’angle de traitement, la fiabilité des sources d’information. Yao Hervé Kingbewé a été alors désigné « Meilleur journaliste d’investigation ». En dehors du trophée, il reçoit une enveloppe de 1000 dollars. A présent, les regards sont tournés vers la 2è édition du “Prix Jérôme Adjakou Badou“.

Aziz BADAROU

Le Cos-Lépi 2016 reste devoir 5 mois  d’émoluments impayés aux différents démembrements. Constitués en Collectif des agents de terrain de Cos-lépi 2016, ils l’ont fait savoir hier mardi 19 décembre 2017, au cours d’un point de presse tenu à la Piscine olympique du Stade Mathieu Kérékou de Cotonou.

Les primes des mois de septembre, octobre, novembre, décembre 2016 et du mois de janvier 2017, sont restées impayées aux agents des différents démembrements (Cd, Cz, Cca, Daa, Cv et Cq) du Cos-Lépi. Les nombreuses démarches entreprises par leur collectif sont restées lettre morte et les sacrifices consentis par ces derniers pour atteindre les objectifs assignés au Cos-lépi de Badirou Aguèmon ont été vains. Des cas décès se comptent déjà dans leur rang. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le porte-parole du Collectif des agents de terrain de Cos-lepi 2016, Parfait Aguidido. Selon ses explications, le Cos-lepi 2016 a été installé par le gouvernement de la rupture, conformément au code électoral en République du Bénin qui prévoit l’actualisation du fichier électoral et de la liste électorale permanente informatisée (Lépi) au plus tard le 15 janvier de chaque année. L’installation de la commission chargée de cette actualisation doit être faite au plus tard le 1erjuillet de chaque année. Ainsi, la période d’actualisation couvre selon la loi 2013-06 du 25 novembre 2013, portant code électoral en République du Bénin, du 1er juillet au 15 janvier. Cependant, fait savoir le porte-parole, le Cos 2016 a connu un retard, car installé en août 2016 et les structures décentralisées, en septembre. Et à l’en croire, malgré les fonds débloqués par le gouvernement, ces agents sont restés impayés à ce jour. Dans une démarche pacifique a confié Parfait Aguidido, les responsables du collectif ont été reçus respectivement par le médiateur de la République et par le président de l’Assemblée nationale, accompagnés du président Cos-lépi Badirou Aguèmon. Mais la situation perdure, alors que les agents du Recensement administratif à vocation d’identification de personnes physiques (Raavip) qui ont commencé à travailler le 1er novembre 2017, ont reçu leur première avance le 7 novembre et  les chefs de villages et de quartiers de villes ont déjà reçu des primes. Or, selon le relevé du conseil des ministres du 2 août 2017, il est demandé au ministre de l’Economie et des finances, de payer toutes les dettes de Cos-lépi 2016, avant le démarrage du Ravip. Ainsi, tout en prenant l’opinion publique à témoin de leur situation, les membres du Collectif  voudraient bien compter sur la diligence des autorités pour le payement intégral de leurs émoluments dans un bref délai. Ils en appellent à l’implication personnelle du Chef de l’Etat pour le dénouement de leur situation.

Thomas AZANMASSO

Le groupe mythique Magic System est à Cotonou. Dans le cadre de la célébration de ses 20 ans de carrière, les « Magiciens » sont en tournée dans la sous-région ouest africaine où ils donnent une série de concerts. Les dimanche 24 et lundi 25 décembre 2017, Dream Beach et Family Beach de Cotonou ont accueilli le groupe Zouglou pour un spectacle tout feu tout flamme. Mais avant, samedi 23 décembre, Magic System était dans les locaux de Canal+ Store de Sègbèya pour rencontrer les clients et faire des poses photos avec ceux qui le désirent.

Canal+ est l’un des sponsors de la tournée de célébration des 20 ans de carrière du groupe Magic System. C’est dans ce cadre qu’arrivés à Cotonou, vendredi 22 décembre, les concepteurs du « 1er Gaou » sont allés, samedi 23 décembre, dans la nouvelle boutique Canal+ Store de Sègbèya. Les clients de Canal+ qui ont eu la chance d’être dans la boutique ont pu se rendre compte de la présence effective du groupe à Cotonou. Certains en ont profité pour se prendre en photo et immortaliser ainsi ce grand moment avec l’un des groupes les plus connus aussi bien en Afrique que dans le monde.

Asalfo, le lead vocal du groupe, a rassuré les clients de Canal+ et les a exhortés à venir massivement partager avec eux d’agréables moments de fête. Le groupe a promis revisiter tous les titres phares des 10 albums à son actif en 20 ans de carrière avec une prime au titre « 1er Gaou » qui a révélé Magic System au monde entier.

Pour Afoussat Traoré, responsable à la communication de Canal+ Bénin, Magic System est un groupe très en vue, largement implanté dans l’histoire musicale de l’Afrique de l’Ouest. Il était donc important pour Canal+ de s’associer à cet événement, accompagner cette tournée afin d’avoir la même cote de popularité que Magic System dans cette zone de l’Afrique. La nouvelle boutique Canal+ Store de Sègbèya a été choisie pour accueillir Magic System et passer le message de leur présence effective à Cotonou parce que c’est l’une des boutiques les plus modernes, qui répondent aux normes que Canal+ offre à ses abonnés qui, avec des applications associées peuvent regarder les différentes chaînes de Canal+ sur leurs tablettes.

Malades et hospitalisés au Centre national hospitalier et universitaire Hubert K. Maga (Cnhu HKM) certains enfants ne passeront pas les fêtes de fin d’année en famille. Mais, pour autant, ils ne resteront pas en marge de la joie de Noël. La Société béninoise de brasserie (Sobebra) a pensé à eux. Vendredi 22 décembre, l’entreprise citoyenne a fait descendre le Père Noël à la Pédiatrie du Cnhu afin de donner le sourire aux enfants malades et partager avec eux l’espoir qu’ils seront bientôt délivrés.

200 masques festifs, 204 chapeaux, 160 parquets de couches, 50 packs de 6 bouteilles d’eau minérale AquaBelle, 15 packs de 6 bouteilles de Youki Orange, 15 packs de 6 bouteilles de Youki Limonade et 15 packs de 6 bouteilles de Youki Cocktail constituent l’essentiel du lot que la Sobebraa offert, vendredi dernier, pour que les enfants,qui sont sur le lit du Cnhu, aient aussi droit à la fête de Noël. Avec son charriot bien garni et rempli de cadeau, le Père Noël Sobebra, avec son accoutrement des grands jours, une musique douce, est passé de salle en salle dans l’unité pédiatrique du Cnhu pour partager la joie de la naissance du Christ avec les enfants malades. Dans toutes les salles de la Pédiatrie, chaque enfant a eu droit à son moment de joie. Pendant un instant, ils ont oublié la douleur de la maladie pour célébrer la fête de Noël comme tous les autres enfants. La même joie se lisait également sur le visage de leurs parents ou accompagnateurs à leur chevet qui, en retour, ont remercié et formulé des vœux de bonheur et de plein succès à l’endroit du généreux donateur.

« C’est la fête, tout est en ébullition. Malheureusement, il y a certaines personnes qui sont hospitalisées et qui n’ont pas la chance de vivre cette période festive comme tous les autres. La Sobebra a voulu se mettre à leur côté en leur apportant un peu de joie », a laissé entendre la Chargée de marketing institutionnel de la Sobebra Amélia d’Almeida épouse Houéto. Elle a fait le constat qu’au passage du Père Noël Sobebra, les enfants et surtout les parents se sont sentis moins seuls en cette période de fête.

En recevant des mains de madame Amélia d’Almeida les 160 parquets de couches que la Sobebra offre à la Néonatologie, la surveillante Lucie Mitohouanto épouse Ouinsou ne peut contenir sa joie. « Ces couches viennent à pont nommé car, souvent, les parents n’ont pas les moyens de s’en procurer », a-t-elle laissé entendre. Tout en promettant d’en faire un bon usage, elle a lancé un appel à tous les autres bonnes volontés afin qu’elles pensent à la crèche comme la Sobebra, car il leur arrive aussi d’accueillir des bébés abandonnés.

Pour la directrice adjointe du Cnhu, DèganTogla Aurore, Noël c’est l’amour, le partage, la guérison. Au nom des enfants malades, elle a dit un grand merci aux partenaires dont la Sobebra pour avoir pensé aux enfants, leur donner la joie en ce moment de fête. Occasion pour Bénédicte Tchokpon Ouorou, chef service social, de dire toute la joie du personnel social qui, compte tenue de la morosité économique qui règne dans le pays, avait perdu l’espoir de la tenue effective de cette onzième édition de Noël aux enfants du Cnhu. Mais grâce à la volonté du directeur du Cnhu et la promptitude des sponsors dont la Sobebra, les enfants ont eu droit à ce moment de bonheur auquel ils sont habitués depuis 11 ans.

‘’Promo Mtn Propé !’’, c’est le nouveau jeu organisé par la téléphonie mobile Mtn à l’intention de ses abonnés, afin de leur permettre de terminer l’année 2017 en beauté, dans la joie et la gaité. Et déjà, ce jeu a fait quatre heureux gagnants, qui sont propriétaires de parcelles, plus 10 tonnes de ciment. La cérémonie de remise officielle a été effectuée, vendredi 22 décembre 2017, sur l’esplanade extérieure du stade de l’Amitié Mathieu Kérékou de Cotonou.

‘’Envoyez Ok au 7060 pour répondre aux questions qui vous seront posées’’. C’est le geste qu’il faut pour devenir propriétaire de parcelle en cette fin d’année. Ce geste simple a permis aux abonnés des numéros : 61265056 ; 96679675 ; 96484370 et 96101098 d‘être désormais propriétaires de parcelles. Parmi ces numéros, deux ont déjà pris les documents attestant qu’ils sont propriétaires de parcelle. Il s’agit de Honoré Hinnonhoun Dessou et de Guy Deyekindo Ataklé. ‘’C’est une réalité la Promo Mtn Propé. On l’a déjà fait au bon milieu de l’année (en mars 2017) et nous avons continué sur votre demande. Cette fois-ci, c’est pour vous permettre de bien fêter’’, dira Gertrude Ahanhanzo, la représentante de Mtn. A l’en croire, en plus de la parcelle, Mtn offre gracieusement 10 tonnes de ciment pour permettre aux gagnants de parcelle d’entamer la construction. ‘’Nous avons ajouté aux parcelles, pour vous permettre réellement d’être propriétaire, 10 tonnes de ciment. Nous sommes certains que le gagnant a de quoi démarrer sa construction’’, a-t-elle précisé. ‘’C’est notre façon à Mtn de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2018. C’est notre façon à Mtn de finir l’année en beauté avec nos abonnés’’, a conclu Gertrude Ahanhanzo tout en les invitant à massivement participer au jeu Promo Mtn Propé. ‘’Nous avons procédé au premier tirage. C’était sous notre contrôle et en présence constante. Je certifie donc les numéros qui ont été tirés au sort et qui ont été fait dans la transparence et je valide ces résultats’’, a déclaré l’huissier de justice, Prince Tokpanou. Quant à la représentante de la Loterie nationale du Bénin (Lnb), Reine Ahouandjinou, elle a laissé entendre que Mtn a déposé ses dossiers et a obtenu un arrêté  qui lui permet d’organiser cette promotion. ‘’J’exhorte tout le monde à participer à ce jeu. C’est réglementaire et légal’’, a-t-elle rassuré. L’autre assurance émane du Directeur immobilier de Global Service Plus, qui a aussi rassuré que les parcelles sont sécurisées. ‘’Je voudrais rassurer tous les abonnés de Mtn qu’à l’issue de ce jeu, les gagnants auront des parcelles sécurisées’’, a fait savoir Yves Eric Ahinon, qui a remercié Mtn pour la confiance placée en eux.

‘’Je ne croyais pas à la chose quand on m’a appelé et j’étais même agressif’’, a expliqué le gagnant Honoré Hinnonhoun Dessou, qui s’est rendu compte que c’était une réalité. ‘’C’est une réalité. Mtn Propé, ça marche et je demande à tous les  sceptiques de jouer pour devenir Propé comme moi‘’, a-t-il laissé comme appel. Rappelons que pour ce jeu, il aura 12 gagnants dont un gagnant par semaine. En dehors de cela, il y aura des gagnants journaliers qui empocheront 20000 francs Cfa à leur envoyer par Mobile Money. A la fin, il aura un tirage au sort pour le gros lot  de 10 millions parmi tous les participants au jeu ‘’Promo Mtn Propé !’’. Notons que le jeu ‘’Promo Mtn Propé !’’, qui a démarré depuis le 15 novembre 2017 va prendre fin 13 février 2018.

Gilles Odilon Yacoubou et Gildas Lantonkpodé sont des animateurs radio-télé intervenant chacun sur des émissions spécialisées autour des questions de culture en général et celles de la musique en particulier. Alors, dans le cadre de la tenue de l’édition 2017 de l’événement‘’Jour 2 Bilan’’ du jeune promoteur Vivance Kpoguè, les deux sont invités, samedi 30 décembre prochain à Sun Beach Hôtel à dix heures, pour dérouler une conférence-débat sur le thème « L’importance des labels dans l’industrie musicale ». En réalité l’industrie musicale béninoise existe mais garde beaucoup de maldonnes qui l’empêchent de décoller. Et les acteurs qui l’animent semblent également n’avoir pas une grande notion de ce que c’est qu’une industrie musicale. Ce qui entraine le mauvais encadrement du secteur musical auquel on assiste aujourd’hui. Ce panel permettra donc aux uns et aux autres de s’assoir pour faire ressortir les atouts que présente l’industrie musicale béninoise, ensuite, ils feront montrer tout ce qui constitue un frein pour son éclosion, puis les palliatives seront proposées pour sortir l’industrie musicale béninoise de l’ornière afin de la hisser au rang des autres industries musicales de la sous-région. Le concept ‘’Jour 2 Bilan’’ n’est rien d’autre qu’un cadre de divertissement créé en vue de rassembler chaque année, une Kyrielle d’artistes, animateurs, journalistes venus des quatre coins du Bénin pour donner de la joie dans une ambiance digne des grands jours de fête.Cette 11ème édition vise à créer un espace d’échange et de partage d’expérience à travers une parfaite harmonisation.

Teddy GANDIGBE

(Le challenge maintenu)
Serge Sica, enseignant de profession; Oswald Gauthe, entrepreneur; Djamiou Ohounko, économiste,Farati Alabi, Juriste; Hubert Glin, spécialiste en compostage; Marcelle Adjadohoun, Alban Sodjinou, communicateur; Christophe Kpossou, économiste; ont, dans l'après-midi du samedi 16 décembre 2017, à Porto-Novo, vu leurs efforts pour l'animation et l'attachement au forum Whatsapp Infos collectées (Ic) honorés. Cette année, le plus prestigieux des prix est revenu à Franck Bidossessi Azongnidé, élu meilleur débatteur 2017 et donc, ambassadeur du forum, ceci, devant son challenger Finagnon Fadonougbo. Il succède ainsi au lieutenant Aurore Kinsy.

Aux dires de l'administrateur principal du forum, Anicet Semassa, la 3ème  édition de la Cérémonie de récompense des membres du forum Infos collectées (Ceremic) fait suite à celles organisées à Cotonou et Abomey-Calavi. A l'entendre, elle reste une manière pour  les membres du forum et lui, d'encourager ceux d'entre-eux qui, chaque année, lui donnent vie à travers l'animation de diverses rubriques, la participation aux débats, les conseils, et l'engagement personnel face aux différents événements qu'il organise.

Cette cérémonie qui  participe au renforcement des liens entre les membres du groupe, est une occasion "privilégiée" pour insister sur ses objectifs et exhorter chacun à la discipline, au don de soi, et surtout, à l'excellence. Car, faut-il le rappeler, ce sont entre autres, ces critères qui ont permis aux lauréats d'être sélectionnés parmi les près de 250 membres que compte le forum.

F.F

Le social sans tambour ni trompette

Il l'avait prédit. Aujourd'hui, les faits lui donnent raison. A l'orée de l'année 2017, Matin Libre, votre quotidien, dans sa rubrique ''WhoisWho'' qui fait une projection dans le futur et identifie des hommes et femmes dans divers secteurs d’activités qui marqueront l’année, a, au vu de ses actions, porté un choix sur le forum  WhatsApp "Infos collectées" à travers la personne de son administrateur principal,

Anicet Semassa. Vu l'attachement dudit forum aux œuvres de charité, il a  prédit que 2017 marquera  l'ancrage de celui-ci. Eh bien,  au soir de l'année, on peut, sans se tromper, affirmer que le canard de ''Bar Tito'' a vu juste. Lentement mais sûrement, le forum aura écrit de belles pages et a atteint un record d'activités jamais réalisé depuis sa création.

A son actif: la Célébration de la femme e-citoyenne à l'occasion de la Journée internationale  de la femme (Jif); Echanges sur le système éducatif béninois  avec le Consultant international Hermann Kékéré où l'accent a été notamment mis sur l’approche école-besoins de la société; Rencontre des membres du forum où le parrain a jeté les bases d’une Organisation non gouvernementale (Ong); la traditionnelle Cérémonie de récompense des meilleurs membres du forum.

Le volet social a également été au cœur des activités d'Ic. L'ancrage y est perceptible. Tenez, l'aide renouvelée aux polyhandicapés mentaux et abandonnés de l'orphelinat "Vidjingni les archanges de Dékanmé" à Kpomassè (600 000 F Cfa); l'Assistance à deux familles de quadruplés (500 000 F Cfa) admis respectivement à l’orphelinat "Claudio Mignéco" d’AgassaGodomey et au centre "Love power" sis dans la commune d’Abomey-Calavi. Tout ceci, sans l'aide de la plus petite autorité du pays mais uniquement sur cotisation des membres du forum.

Visiblement, Infos collectées, sur les prévisions de Matin Libre s'est lui-même lancé un défi. Sûrement que chaque année, il fera un peu plus. Instruments de grande dégénérescence de la personne humaine, les réseaux sociaux peuvent être aussi utilisés à des fins humanistes. Infos collectées en donne bien l'exemple.

La tombola Mtn Mobile Money a fait de nouveaux heureux le vendredi 22 décembre 2017. 12 motos et plusieurs bons d’achat ont été distribués lors d’une cérémonie festive au Stade Mathieu Kérékou.

Mtn Mobile Money continue de faire des heureux gagnants dans le cadre de la Tombola lancée depuis le 15 novembre 2017. Les résultats du deuxième tirage réalisé sous la supervision de l’huissier de justice Brice Tokpanou, sont connus. Et les gagnants ont reçu leurs présents le vendredi dernier. 150 bons d’achat et 12 motos ont été distribués par la Direction générale de Mtn Mobile Money. Le patron de ladite Direction, Virgile Toffodji a exprimé la satisfaction de son équipe. «Nous sommes heureux de compter un peu plus de 1,5 millions d’abonnés faisant des transactions sur Mtn Mobile Money», a-t-il déclaré. Selon lui, envoyer de l’argent au village est devenu une chose aisée grâce au service Mtn Mobile Money. Tout en félicitant les gagnants, M. Virgile Toffodjia invité tous les abonnés Mtn à multiplier leurs chances de gagner des motos et des bons d’achat en faisant des achats de crédits, le réabonnement Canal +, le transfert Mtn vers Mtn et Mtn vers d’autres réseaux et le transfert régional. Il faut rappeler que 600 bons d’achat et 48 motos sont à gagner lors de cette tombola qui prend fin le 15 janvier 2018. Comblée par l’initiative, Aurès Gbaguidi, une gagnante a partagé sa joie avec le public. « Je suis heureuse parce que je suis surprise de gagner ce lot. Je ne croyais pas du tout au jeu. Mais j’ai compris désormais que c’est du sérieux», a-t-elle confié. Le vendredi dernier, le Directeur général de Mtn Mobile a aussi annoncé le lancement des villages MoMo à Bohicon, Cotonou, Kandi, Parakou et Porto-Novo. Ce sont de petits centres où les populations peuvent ouvrir leurs comptes MtnMoMo, bénéficier des mises à jour des données client, finaliser l’enregistrement client, avoir l’assistance liée au compte MtnMoMo et faire des achats de téléphones ou de lampes solaires à prix cadeau.

Calendrier village MoMo

-    Kandi : 20 au 24 décembre à côté de l’auto gare de Kandi
-    Parakou : 27 au 31 décembre à Guéma à côté de la Clcam
-    Bohicon : 03 au 07 janvier 2018/ l’espace opposé Photo Labo à Bohicon
-    Porto-Novo : 10 au 14 janvier 2018 en face du marché de Ouando
-    Cotonou : 20 décembre 2017 au 15 janvier 2018 sur l’esplanade du Stade Mathieu Kérékou.

L’affaire de “faux“ médicaments dans laquelle le député Atao Hinnouho serait impliquée est encore loin de connaitre son épilogue. Dans l’après-midi d’hier, jeudi 28 décembre 2017, une nouvelle perquisition a été effectuée au siège du parti Reso Atao à AkpakpaTanto. L’opération a été menée par un contingent de policiers qui a assiégé le QG du parti du député Mohamed Hinnouho Atao. Selon des témoins, la perquisition a été menée en l’absence d’huissier. Les mêmes sources indiquent que les policiers ont défoncé la porte de la salle de réunion du parti, ainsi que celle du secrétariat. Ils auraient saisi un ordinateur ainsi que d’autres biens appartenant au député. Par ailleurs, Les occupants des Bureaux auraient été arrêtés et conduits à la Brigade économique et financière (Bef). Rappelons que le président du parti, le député Mohamed Hinnouho Atao et sa compagne sont recherchés depuis quelques semaines dans une affaire de trafic de faux médicaments. Plus de 150 tonnes de produits ont été saisies dans ses entrepôts lors des perquisitions menées à Akpakpa. Affaire à suivre !!!

Aziz BADAROU

Pour clôturer en beauté et dans la convivialité les manifestations entrant dans le cadre de la célébration des 20 ans d’anniversaire du quotidien Le Matinal, il a été organisé, vendredi 29 décembre 2017, dans la salle Toffa de Bénin Royal Hôtel, un dîner de gala offert par le fondateur Charles Toko. Une célébration placée sous le signe de l’engagement des pionniers et des pères fondateurs du quotidienLe Matinal.

27 décembre 1997 - 27 décembre 2017 !!! Cela fait 20 ans que le quotidien Le Matinal a vu le jour dans un contexte où personne ne croyait à sa réussite ni à son progrès dans l’arène médiatique au Bénin. 20 ans après, les fruits ont tenu la promesse des fleurs avec une progression fulgurante et une imposition remarquable dans le monde des médias béninois. Un succès obtenu grâce à la volonté et l’engagement des pionniers et pères fondateurs du quotidien Le Matinal. ‘’Il y a 20 ans, grâce à la vision et à la détermination d’un homme, entouré de ses amis, un journal a vu le jour dans un environnement alors difficile au lendemain de la Conférence des forces vives de la nation de 1990. Le Matinal s’est imposé malgré les difficultés (…). Il s’est développé donnant naissance à un groupe de presse, l’un des plus importants au Bénin’’, a rappelé l’actuel Directeur général du quotidien le Matinal Tikandé Yallou, qui n’a pas manqué de remercier le fondé Charles Toko. Pour le Directeur, la présence au dîner de gala des pionniers qui ont contribué à la fondation dudit journal est une marque de sympathie. ‘’Je voudrais remercier du fond du cœur tous les membres fondateurs qui depuis 1997 se sont donnés, se sont sacrifiés corps, âme et esprit pour éclore ce joyau qui brille encore’’, a-t-il déclaré avant d’ajouter que le dîner a été placé sous le signe de la célébration de l’engagement des pionniers et des pères fondateurs du quotidien Le Matinal. ‘’Nous jeunes, nous allons porter le flambeau haut’’, a-t-il promis. Notons que le dîner a été agrémenté par la prestation des artistes et que la coupure du gâteau a mis fin aux manifestations.   

A.F.S.

Situation confuse hier, Lundi 1er janvier 2018 au camp militaire de Kandi. Très tôt aux environs de 5h du matin, une rébellion menée par le commandant Désiré Azatassou a éclaté. Ce dernier a séquestré son supérieur hiérarchique en la personne du chef  de corps du 7ème BIA  le commandant Vincent Tometydans la cellule ‘’300’’ avant de se rendre dans les différents postes de gardes  des militaires pour les dépouillés de toutes leurs munitions. Ceci pour réclamer le paiement des primes qui leur sont dues. Selon les témoignages, le commandant Désiré Azatassou a réussi son coup grâce à certains éléments de Ségbana vénus lui prêter mains fortes. Mais quelques heures après, le commandant enfermé Vincent Tomety a pu être libéré par certains de ses collaborateurs sans affrontement. Alertées la police et la gendarmerie se sont rendues sur les lieux. Mais avant leur arrivée, le meneur de la révolte le commandant Désiré Azatassou s’est enfui avec un Akm et des minutions en direction de Ségbana. Arrivé à Soualou, 15Km de Kandi, sa voiture tombe en panne et il l’abandonne sur les lieux. Le lieutenant qui l’accompagnait aurait alors rebroussé chemin et serait actuellement aux mains de sa hiérarchie.  La chasse à l’homme ouverte n’a pas encore donné un résultat. Le calme serait revenu dans la journée mais l’accès au camp reste pour le moment interdit à toute personne étrangère.

M.M