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Sobebra : L’Usine d’eau minérale de Possotomè s’ouvre aux populations

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Possotome

Et de deux pour la Sobebra,cette année, dans la commune de Bopa. En effet, après Djidjozoun où elle a reboisé 10 ha le 5 août, la plus grande société de brasserie du Bénin fait parler d’elle à nouveau dans la même commune située dans le département du Mono, à environ 85 kilomètres de Cotonou. C’est à travers une journée portes-ouvertes qui a eu lieu hier, mercredi 25 octobre à l’Usine d’eau minérale thermale de Possotomè, en faveur des populations de la localité.  

Elles étaient là par centaines ces populations pour pousser leur curiosité sur ce qui se passe au quotidien dans l’enceinte de cette unité de production de la Sobebra dont elles ne connaissaient que la clôture. Dans les rangs, des élus locaux et communaux, des responsables de la sécurité, des chefs traditionnels, des hommes, femmes et jeunes de diverses catégories socioprofessionnelles. Pour Rodolphe Adanzounon, Directeur des relations extérieures de la Sobebra, et représentant le Directeur général, « Sobebra exploite la seule source déclarée d’utilité publique de Possotomè ». Il est de bon ton qu’elle s’ouvre aux populations de la commune qui abrite l’usine de transformation et d’embouteillage de l’eau minérale thermale, au-delà des visiteurs qui viennent de divers horizons à la faveur de sorties pédagogiques. « C’est pour nous une opportunité de vous montrer qu’il y a un travail sérieux qui se fait ici. C’est pour nous aussi une assurance que demain vous pouvez être nos porte-paroles pour avoir vu… », a confié M. Adanzounon.

Prenant la parole, le premier responsable de la commune, le maire Frederic Kuessi Dandevehoun a remercié la Sobebra pour cette opportunité offerte aux populations et cet intérêt pour sa commune. Il a saisi l’occasion pour demander à la Sobebra qu’ensemble ils oeuvrent dans un partenariat gagnant gagnant afin que les fils et filles de Bopa profitent de cette usine installée dans leur commune. Et au pouvoir central qui en tire les redevances, le maire a aussi émis le vœu de voir Bopa bénéficier en retour d’investissements publics.

Après le lancement officiel de la journée, place à la visite des installations. Cela a permis aux populations d’en savoir un peu plus sur le process de l’embouteillage de l’eau minérale et des boissons gazeuses à partir bien sûr de la transformation des matières premières. Du dispositif de filtration, à la fardeleuse en passant par le laboratoire d’analyse et de contrôle de la qualité des produits, tout a été expliqué aux visiteurs qui y ont pris d’ailleurs du plaisir. Dernière station de ce cheminement, l’unité de traitement de l’eau usée issue de l’usine. La population a été sidérée par le travail extraordinaire qui se fait à niveau par la Sobebra et son équipe de techniciens pour que l’eau usée ne retourne pas sous forme polluée dans la nature et surtout le lac Ahémé. Cela prouve combien la Sobebra et son Unité d’embouteillage de l’eau minérale thermale de Possotomè sont respectueuses de l’environnement. C’est donc à juste titre que depuis 2010 l’Usine est certifiée Iso. Une certification régulièrement renouvelée.

Il faut signaler que l’Usine de Possotomè, c’est environ un personnel de 100 agents, tous des Béninois, répartis dans les services de Production, de Maintenance, de Qualité, au Laboratoire et au service de Quai. Les produits qui y sont fabriqués sont mondialement reconnus de qualité et avec des licences internationales. Outre l’eau minérale Possotomè qui est commercialisée sous sa forme gazéifiée, il y a l’eau minérale Aquabelle, des boissons sucrées sous la gamme Youki (Tonic, cocktail, Moka, pamplemousse, orange, limonade), des boissons de la gamme Coca et les boissons énergisantes telles que XXL.

La cerise sur le gâteau

Faisant d’une pierre deux coups, la Sobebra a profité de ladite journée pour récompenser les meilleurs élèves de la commune et susciter l’émulation. Au total 24, dont 04 filles et 20 garçons, ils viennent des collèges de Bopa, Lobogo et Possotmè. Un déjeuner a clôturé en beauté cette journée portes-ouvertes.


Plus de films africains, séries et divertissements : Nollywood TV EPIC désormais sur Canal+

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Nollywood-tv-epic

La chaîne des légendes “NOLLYWOOD TV EPIC“ est désormais accessible à tous les abonnés de Canal+ dès la formule Access sur Canal Evènement 99 jusqu’au 27 novembre 2017. Et à partir du 28 novembre 2017, les abonnés de Canal+ pourront suivre la nouvelle chaîne télé sur le Canal 39 dès la formule Evasion. “NOLLYWOOD TV EPIC“ a été officiellement lancée hier, mercredi 25 octobre 2017, au restaurant “l’Imprévu“ à Ganhi par le Directeur général de Canal+ Bénin…

Donner plus de raisons d’aimer la télé, Canal+ sait répondre aux attentes de ses abonnés. Découvrez désormais le meilleur du cinéma africain avec plus d’affiches de films, séries et divertissements à travers la nouvelle chaîne alliant traditions et coutumes africaines : “NOLLYWOOD TV EPIC“. Sur la chaîne des légendes, les abonnés prendront du plaisir à savourer des films authentiques proches de l’héritage africain, des coutumes et des croyances. Suivre “NOLLYWOOD TV EPIC“, c’est se laisser embarquer dans un voyage initiatique vers un univers de légendes où la magie se mêle aux traditions, selon la responsable à la Communication de Canal+ Bénin, Affoussat Salifou-Traoré. Suivre la chaîne des légendes, c’est également s’évader à travers de belles histoires féériques et fascinantes sans oublier des Sagas ou des films d’une durée de 4heures en moyenne en 3 ou 4 parties. Quoi de plus beau pour agrémenter davantage nos week-ends avec les nouveautés qui sont diffusées le samedi et le dimanche sur “NOLLYWOOD TV EPIC“. A en croire le Directeur général de Canal+ Bénin, Jonathan Lett, le groupe a l’ambition d’atteindre 150 000 abonnés d’ici fin décembre 2018 grâce à des offres alléchantes à partir de 5000Fcfa seulement. Et la chaîne “NOLLYWOOD TV EPIC“ vient apporter un plus aux abonnés en matière de divertissement et de cinéma, a-t-il laissé entendre. Notons que depuis 25 ans, le groupe Canal+ s’impose comme un acteur incontournable de la télévision payante en Afrique tout en jouant un rôle déterminant dans la production cinématographique sur le continent. Avec “NOLLYWOOD TV EPIC“, entrez simplement dans l’univers des traditions africaines et des sagas royales.
      

Lutte contre le FCFA : Kemi Seba sonne la mobilisation à Cotonou samedi

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Kemi-Seba

Le président de l’Ong Urgences panafricanistes, Kemi Seba, a organisé hier, 26 octobre 2017, une conférence de presse à l’espace Tchif de Cotonou. Ce fut une occasion pour les membres de cette organisation de préciser à la presse l’objectif visé par ce mouvement contre le Fcfa. Ils ont également profité de cette occasion, pour inviter le peuple béninoisà une mobilisation à la place des martyrs de Cotonou le samedi 28 octobre prochain. Cette mobilisation vise à valoriser la production africaine. Selon le président de l’Ong Urgences panafricanistes, Kèmi Seba, la meilleure façon de lutter contre le néocolonialisme c’est de valoriser notre culture. « Faire en sorte de rappeler à la population africaine que tout ce qui vient de l’extérieur n’est pas forcement bon et que nous avons des éléments chez nous pour pouvoir avancer», a-t-il poursuivi. Pour lui, aucun pays ne peut se développer s’il ne compte sur ce qu’il produit en priorité. « Cette mobilisation sera la première étape d’une série de mobilisation dans tous les pays de la zone franc » a-t-il martelé. Il rassure que sa présence au Bénin est pour densifier la mobilisation pas seulement du franc CFA mais de la souveraineté de manière générale. « Le franc Cfa est l’arbre qui cache la forêt du néocolonialisme. Le  franc Cfa est notre première étape», a-t-il ajouté. L’objectif de ce mouvement est de faire en sorte que ce débat devienne continental puis international. Il pense avoir réussi ce pari. Pour finir, le coordonnateur national de l’Ong Urgences panafricanistes, Kamal Radji, invite tous les jeunes, les entrepreneurs béninois et africains qui travaillent et qui se retrouvent parfois forcésà ne pas voir leur produit, valorisé sur le marché à prendre part à cette mobilisation du samedi prochain.

Thérèse Wohndéna
GNITONA (Coll)

La conservation de la mangrove au Bénin : Un an après, chronique d’un échec?

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Mikhail-Padonou

Faisant suite aux différents arrêtés ou lois pris dans différents pays de la zone de répartition des mangroves telles que Madagascar, Haïti, Sénégal, Gabon, Guinée pour ne citer que ceux-là, le gouvernement béninois a décidé de l’interdiction de l’exploitation de cette espèce au sorti du conseil des ministres du mercredi 26 octobre 2016, il y a juste donc un an. Cette action forte constituait une lueur d’espoir pour tous ceux qui luttaient depuis des années pour la conservation de ces écosystèmes. Mais pourquoi cette décision était-elle une lueur d’espoir ?

D’abord, un peu d’histoire et de géographie…

La mangrove peut être définie comme l’ensemble des plantes (arbres tels que les palétuviers et herbes) pouvant se développer dans des habitats inondés et salés. Selon les palynologues (c’est le nom savant qui est attribué à ceux qui étudient les pollens fossilisés), les ancêtres des mangroves sont apparues aux Crétacées (il y a donc 80 ou 100 millions d’années). Mais celles qu’on retrouve en Afrique (dont fait partie le Bénin) existent il y a près de 45 millions d’années, au Tertiaire donc. D’origine d’Asie (c’est encore là qu’on retrouve aujourd’hui une grande diversité d’espèces de mangroves), les mangroves se sont répandues dans toutes les zones tropicales (en Asie, en Afrique, en Océanie et en Océanie). Au Bénin, on les retrouve actuellement surtout à l’Ouest de la zone côtière. Mais cela n’a pas toujours été le cas. À l’origine, les mangroves s’étendaient sur toute la zone côtière du sud Bénin (c’est-à-dire de l’Est à l’Ouest).

Biodiversité riche, mais peu explorée…

Les mangroves sont des prisons d’abondances. En effet, situées entre terre et océan, elles offrent d’innombrables services à la planète. Actuellement, il existe peu de travaux scientifiques pour quantifier avec exactitude la biodiversité des mangroves. Toutefois, au Bénin, des prospections menées par six (6) chercheurs nationaux et internationaux ont permis de faire quelques estimations de la biodiversité des reliques de mangroves (au Sud-Ouest) du pays. Ils sont parvenus à la conclusion qu’il existe 364 espèces de plantes dont 6 palétuviers dans la zone (soit 12 % de la flore du Bénin qui compte 3 000 espèces). De même 4 espèces de tortues marines migrent vers ces aires pour pondre leurs œufs entre septembre et mars. 94 espèces de poissons sont abritées par ces mangroves. Du côté des mammifères, on y retrouve le lamantin d’Afrique de l’Ouest, l’hippopotame, des primates (tels que le mona, le singe à ventre roux). Pour les autres groupes d’espèces comme les reptiles, les amphibiens, les oiseaux, les invertébrés, des efforts restent à faire pour quantifier leur diversité, mais aussi la taille de leurs populations.

Au-delà de la biodiversité, les mangroves purifient l’air…

Les écosystèmes de mangroves sont très importants en ce sens qu’ils sont de géants aspirateurs de carbones. Or, comme vous le savez tous, le carbone est l’une des sources principales des changements climatiques. Selon les estimations des six (6) chercheurs que nous avons mentionnés précédemment. En fonction de l’état de dégradation de la mangrove, on peut noter une séquestration de l'Oxyde de carbone (Co) variant en moyenne entre 180,87 tonnes/hectares et 297,40 tonnes/hectares. Selon la Fao, au Bénin et en 2005, les mangroves s’étendaient sur une superficie de 1150 hectares (contre 2100 hectares en 1980). En supposant alors que toutes les mangroves sont intactes, la quantité de carbone qu’elles stockeraient serait de 342 010 tonnes. Or, en 2005, le Bénin a émis selon les données de la Banque Mondiale, 2 394 551 Kilotonnes de carbones. Les mangroves à elles seules auraient donc permis de réduire cette émission de 14 %.

La mangrove, puits de carbone

Avec tous ces services et ressources, vous comprenez à présent pourquoi, la décision du Conseil des ministres d’interdire la coupe des mangroves au Bénin avait suscité tant d’espoirs dans le monde de la conservation de la nature. Mais, 1 an après la décision, où en sommes-nous ? En vue de mettre en application l’interdiction du sacrifice de la mangrove et de ses services, le Conseil des ministres avait instruit les ministres de la Décentralisation et du Cadre de Vie «aux fins d’accompagner les actions des Préfets et des Maires des zones concernées dans la sensibilisation de leurs populations contre la destruction anarchique des palétuviers». Quels sont les résultats de cette stratégie ? Une Cascade de destruction de la mangrove. À travers des images prises entre décembre 2016 et mars 2017 (quelques mois après la décision), la saignée continue. Mais à quoi pourrions-nous attribuer cet échec ?

Analyse de l’échec…

Selon une étude menée en 2014 par cinq (5) chercheurs de l’Université d’Abomey-Calavi et de l’Université d’Agriculture de Kétou, deux (2) facteurs clés peuvent justifier l’échec de cette décision. Il s’agit par ordre d’importance, de
l'exploitation du bois de palétuvier comme source d’énergie. Dans la grande partie des surfaces qu’occupent les mangroves, le bois de palétuvier constitue pratiquement la seule source d’énergie pour les riverains. Ils l’utilisent pour préparer leurs repas quotidiens mais aussi pour fabriquer le sel qui rapporte des revenus substantiels aux femmes. Ainsi, interdit la coupe de palétuvier reviendrait à les condamner à la faim et à l’extrême pauvreté. Le second facteur reste l'urbanisation anarchique. Avec l’augmentation rapide de la population dans la zone (en 2019 on estime que la densité de la population vivant près des mangroves s’élèverait à 418 habitants par kilomètre carré contre 359 en 2008), les mangroves sont beaucoup dégradées pour faire place aux maisons.

Que faire pour renverser la tendance ?

D’après ce qui précède, vous convenez avec moi qu’une simple sensibilisation ne suffirait pas pour arrêter la dégradation de la mangrove. Il faut bien plus. C’est ce qu’ont compris certaines organisations qui participent activement : au reboisement des zones dégradées (une stratégie a été récemment définie dans ce sens par le Bénin avec l’aide de la Fao) ; l’appui des riverains dans l’adoption des foyers améliorés ; l’utilisation de procédés ne nécessitant pas du bois de feu pour l’obtention du sel.

Soutenir davantage ces initiatives et développer d’autres innovations allant dans le même sens permettra de freiner la course du déclin de ces écosystèmes.

Carrefour Erevan-Aéroport de Cotonou : Mtn inaugure sa 150ème agence

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Agence-MTN-Prestige

Dans la droite ligne de son leitmotiv, celui de se rapprocher davantage de la clientèle pour mieux la satisfaire, l’opérateur de téléphonie mobile, Mtn ouvre une nouvelle agence au carrefour de l’hypermarché Erevan, route de l’aéroport à Cotonou. La cérémonie officielle d’inauguration de ladite agence a réuni,vendredi 27 octobre 2017, responsables Mtn, responsables d’associations de consommateurs et représentant du ministère de la Communication et de l’économie numérique.

La 150ème agence à ouvrir ses portes, « Mtn Prestige Center » sise au carrefour Erevan fait désormais partie des 11 agences et 139 franchises de Mtn Bénin, réparties sur toute l’étendue du territoire national. Son ouverture intervient après celle de l’agence Hall aéroport, le 18 mai dernier. Deux agences à proximité et en quelques mois seulement, c’est bien la preuve que l’opérateur Y’ello place le client au cœur de sa mission et est à son écoute.

Après la coupure du ruban et la visite des lieux, le Directeur général de Mtn, Stephen Blewett a fait savoir, au regard de sa situation géographique, que la nouvelle agence est la vitrine du pays. Et, en faisant l’option de son ouverture, Mtn Bénin entend fournir plus de services aux clients, les sensibiliser sur les plaintes de pertes de crédits, de Mo et répondre à d’autres éventuelles préoccupations liées au réseau. Vous voulez acheter ou changer une Sim, acheter de crédits ou faire du transfert via Mobile money ou bien activer internet ; la jeune et dynamique équipe de l’agence Mtn Erevan vous attend. Prenant la parole, Serge Soglo, Directeur du Service clients a remercié l’équipe qui a œuvré pour que le projet soit une réalité. Il a ensuite rappelé d’importantes actions et offres initiées par Mtn pour le bonheur de la clientèle. La toute dernière en date, mais encore en expérimentation, est une solution pour permettre à tout abonné d’avoir la traçabilité ou les facturations détaillées de ses consommations en termes d’appels, Sms ou d’internet. Il suffira de composer *229#. Aussi, est-il possible à l’abonné de demander qu’on lui envoie le relevé des opérations qu’il a effectuées, par mail. Mtn est le premier opérateur sur le marché à proposer cette solution gratuite. Toujours dans le souci d’opérer dans la transparence, Mtn a initié « Les Dimanche du Net » avec l’ouverture des agences le dimanche pour tout problème lié à internet.
 

Ministère des Pme et de la promotion de l’emploi : Modeste Kérékou s’installe

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Modeste-Kerekou

Le tout nouveau ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi, Modeste Kérékou a pris fonction hier lundi 30 octobre 2017. C’était dans l’enceinte du ministère en présence de parents, amis et autres curieux.

En prenant les rênes du ministère des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’emploi, Modeste Kérékou mesure l’immensité de la tâche qui lui incombe : « Nous sommes conscients que dans notre pays, près de 90% des entreprises peuvent être définies comme Pme. Et ces Pme sont le socle de notre économie », a martelé le nouveau ministre. Il a exprimé sa reconnaissance au Chef de l’Etat Patrie Talon, pour la confiance placée en sa personne et à travers lui, toute la jeunesse béninoise. La création de ce ministère est l’expression de la volonté du Chef de l’Etat, d’accorder une place de choix à l’entrepreneuriat et aux jeunes, a-t-il signifié. Il entend pour ce faire s’appuyer sur le programme d’actions du gouvernement (Pag) pour mobiliser toutes les initiatives en vue de leur conférer une cohérence et une efficacité indispensables pour l’émergence d’entrepreneurs actifs, consciencieux des enjeux et connectés à la marche du monde et pour assurer des emplois décents aux jeunes. Selon ses propos, les Pme sont les  véritables moteurs de croissance économique d’un pays et il serait illusoire de prétendre vouloir créer des emplois, créer de la richesse, pour ensuite la redistribuer sans leur énergie. Il exhorte donc les uns et les autres à réinventer l’approche de l’entrepreneuriat, accepter les réformes et sortir de l’informel : « Nous devons accepter les réformes nécessaires, nous devons accepter de sortir de l’informel pour nous conformer aux règles » conseillera-t-il. Tout en exhortant le personnel du ministère à l’action, il réitère lui aussi l’engagement d’œuvrer à l’atteinte des résultats escomptés par le Chef de l’Etat.

Saisir l’opportunité des Tic

Les Pme représentent plus de la moitié des emplois formels à travers le monde et leur part dans l’emploi total est comparable à la part des grands groupes, a affirmé le ministre, Modeste Kérékou. Et à l’en croire, s’il est vrai que cette réalité est valable au Bénin, il n’en demeure pas moins que les opportunités économiques liées aux pme sont loin d’être négligeables. Ainsi, les technologies de l’information et de de la communication et les technologies mobiles affichant leur forte expansion dans les pays en développement, les Pme peuvent mettre à profit un marché à fort potentiel économique dans le secteur des technologies propres.

Thomas AZANMASSO

Lutte contre l’occupation anarchique des forets de la Donga : Le préfet Biao Illiassou désormais aux trousses des transhumants

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insecurite

« Depuis quelques temps, les forêts classées de la Donga constituent des zones de retranchement des transhumants en provenance des pays voisins et de certains malfrats. Sur place, ils se livrent à des actes qui touchent à la sécurité et à la quiétude des populations autochtones : il s’agit entre autres des enlèvements, arnaques, et rançonnements divers. Le préfet du département de la Donga Biao Illiassou, l’a fait savoir au ministre de l’intérieur et de la sécurité publique alors en tournée dans son département. Face à cette situation, le préfet avait déjà enclenché plusieurs séries d’échange avec les responsables des  éléments de différents corps des unités de force de défenses et sécurité et des agents des eaux et forêts afin de remédier à cette situation, avec les autorités locales des régions concernées. Au cours de cette rencontre, l’autorité préfectorale a invité le ministre Sacca Lafia à intercéder auprès du gouvernement pour la mise à disposition de moyens de répression nécessaires pour la libération des zones anarchiquement occupées. Ces propos ont été largement soutenus  et approuvés par l’ensemble des maires, chefs de brigades et commissaires présents à cette séance. Ces derniers ont fait remarquer que leur département couvre une superficie de 11 116 km2 avec une population de près de 543 000hbts et comprend plusieurs localités frontalières avec le Togo, la commune de Tchaourou voisine du Nigéria. En cela, plusieurs spectres d’insécurité planent sur leur région. C’est pourquoi, joignant leurs doléances à celle du préfet, ils ont suggéré au ministre de l’intérieur un renforcement des moyens matériels et humains pouvant leur permettre d’assumer pleinement leur mission.

Signalons que l’autre cheval de bataille du préfet de la Donga reste la délimitation des zones frontalières entre d’une part les localités voisines avec le Togo et d’autre part, entre  certaines communes de la Donga. A cet effet, le préfet Biao a entreprit plusieurs tournées dans les régions concernées et échangé avec des autorités frontalières togolaises. Au terme de la rencontre, il a invité les autorités chargées de la protection civile et celles qui ont à charge, l’aménagement des frontières à prendre les dispositions nécessaires pour une résolution apaisée de ces différents problèmes pour le bonheur des populations.

M.M

Agence de la Cnss de Cotonou : Le nouveau et somptueux siège érigé dans 24 mois

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Eustache-Kotingan

L’agence de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) de Cotonou aura bientôt son nouveau siège. Les travaux de construction ont été lancés le mardi 31 octobre 2017 sur le chantier d’Akpakpa en présence du ministre du Travail et de la Fonction publique et de tous les responsables de la Cnss.

La Cnss fait peau neuve. En effet, les conditions de travail des employés de cette grande structure préoccupent l’Etat. L’agence de Cotonou longtemps restée dans un état peu vivable, retrouvera un nouveau siège dans 24 mois. Selon le Directeur général de la Cnss, Dramane Diatema, le nouveau bâtiment  permettra d’offrir un cadre de travail et de service amélioré, des espaces adéquats pour des services de qualité et un cadre adéquat de formation du personnel. « La présente cérémonie qui consacre le lancement des travaux de construction de l’agence de Cotonou vient rétablir  cette agence dans son  statut d’agence pilote de notre institution avec un  volume d’environ  70% des activités techniques de la Cnss », a-t-il martelé. Le président du Conseil d’administration de la Cnss, personne responsable des marchés publics, Eustache Kotingan  a souligné en ce qui le concerne sa fierté d’être «un témoin privilégié du lancement des travaux». La cérémonie, a-t-il montré, lance une série d’actions de la réhabilitation du patrimoine immobilier  de la Caisse qui ne répond plus aux normes de sécurité et de travail. A l’entendre, la passation des marchés publics liés à ces travaux dont le coût est estimé à un peu plus de 4 milliards, a respecté rigoureusement toutes les étapes.

Un belle œuvre architecturale…

Ce mardi, c’est le Directeur général de l’Habitat et de la Construction qui a représenté le ministre du Cadre de vie. Présentant les caractéristiques du vaste projet, M. Victor Ananouh a souligné que le nouveau siège de l’agence Cnss de Cotonou sera un immeuble réparti sur neuf (9) niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée et  7 étages) couvrant  une superficie totale de planchers de 5081,62 m2. L’immeuble sera fait entre autres d’un niveau entièrement destiné au service informatique avec une connexion satellitaire Vsat,  des bureaux pour cadres, une salle de conférence d’environ 200 places avec cafétéria et une bibliothèque.  Toutes les installations  réalisées dans le cadre de ce projet seront secourues par un groupe électrogène. L’éclairage intérieur et celui extérieur seront prioritairement en énergie solaire.  La ministre du Travail et de la Fonction publique, Adidjatou Mathys a exprimé sa joie de voir ériger dans quelques mois un cadre qui offre de bonnes conditions et des outils de travail modernes aux  employés de la Caisse. Selon elle, ce projet reste l’une des preuves de la détermination du président Talon à travailler à la modernisation de l’administration publique et de tous ses démembrements. Elle a appelé les entreprises titulaires des différents contrats à exécuter scrupuleusement les contrats qui les lient à la Cnss. La cérémonie de lancement a pris fin par la pose de la première pierre sous les ovations des  travailleurs de l’agence de la Cnss de Cotonou.


Malversations présumées à la Soneb : Le Dg Babalola et son Daf en garde-à-vue

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David-Babalola

La Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) serait très mal gérée. Des soupçons de mauvaises gestions accableraient plusieurs responsables de cette société  qui a pourtant bien marqué l’opinion ces derniers mois. A en croire nos sources, tout ne se passerait pas très bien dans cette entreprise publique comme on a voulu le faire croire. Les mêmes sources révèlent que le Directeur général David Babalola, le Directeur des affaires financières et la Caissière seraient placés en garde-à-vue depuis le mardi dernier pour faux et usage de faux. Plus de 280 millions Cfa seraient sortis des Caisses de la Soneb pour reversement de la Tva aux impôts. Mais un contrôle aurait démontré que ce sont de fausses quittances d’impôts qui ont été établies. Ce qui supposerait que la Direction générale des impôts n’a pas perçu ces taxes. Le nom du Directeur général de la société Stratema, recruté par le premier responsable de la Soneb pour lui servir d’intermédiaire avec les Impôts, serait également cité dans la même affaire.  Les personnes interpelées auraient même été présentées hier jeudi  au Procureur de la République de Cotonou qui aurait prolongé leur garde à vue. Nous reviendrons sur ce dossier dans nos prochaines parutions.

M.M

Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes : La sécurité des professionnels des médias préoccupe

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Le monde entier a célébré hier, jeudi 2 novembre 2017, la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Au Bénin, l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) et l’hebdomadaire Educ’Action, ont organisé, pour l’occasion, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) une conférence suivie de débats à l’intention des professionnels des médias du Bénin. Les manifestationscommémoratives ont eu lieu à la Maison des Médias de Cotonou.  

La journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes est organisée tous les 2 novembre, sur initiative de l’Unesco, en mémoire de Gislaine Dupont et de Claude Verlon, deux journalistes de la Radio France internationale (Rfi), tués à Kidal au Mali en 2013. En effet, en décembre 2013, lors de sa 68e session, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 68/163 qui a proclamé le 2 novembre, Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette résolution a exhorté les États membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. Le Directeur général du Groupe Educ’Action, Ulrich Vital Ahotondji, président du comité d’organisation a, dans son mot de bienvenue, exhorté les uns et les autres à assumer leur responsabilité, en vue de garantir la sécurité des journalistes béninois dans l’exercice de leur fonction. Pour le président de l’Upmb, Franc Kpochémè, il est une réalité que le Bénin n’est pas mieux loti en matière de liberté de la presse, d’où l’importance de la célébration qui permet de marquer un arrêt pour réfléchir aux moyens de défendre les journalistes et de bannir ces crimes et délits à leur encontre. Franck Kpochémè a été contrebalancé par le président du Conseil national de la presse et de l’audio-visuel, Basile Tchibozo, qui lui, a exhorté à l’union en vue d’éliminer les crimes contre lesjournalistes des habitudes. Présentant un tableau sombre de la situation des journalistes dans le monde, la chargée de la coordination de l’Unesco au Bénin, Corine Moussa, a exprimé l’attachement de son organisation à la sécurité des journalistes qui exercent leur métier en toute liberté. A l’en croire, l'impunité entraîne un plus grand nombre d'assassinats.Et y mettre fin, contribue à renforcer l’Etat de droit. Elle invite elle aussi à l’union, pour garantir la liberté de l’exercice du métier de journalisme. Pour leur part, le directeur général adjoint des médias, Lévi Ayéyèmi, représentant la ministre de l’économie numérique et conseiller à la Haac, Lambert Dogo ont appelé les professionnels à la responsabilité dans l’exercice de leur fonction. Lambert Dogo a, pour finir, exhorté chacun des acteurs de la chaine, à jouer sa partition

Inhumation de Honoré Avolonto : Un hommage digne pour l’artiste, Homeky ne perd pas son temps

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L’ancien  sociétaire du groupe Poly Rythmo feu Honoré Avolonto a reçu son ultime hommage, vendredi 03 novembre 2017, à la grande salle du Fitheb. En prélude à l'inhumation qui s’est déroulé samedi 04 novembre,  le ministre Oswald Homeky a rendu hommage à l'illustre disparu en présence d'une horde d'acteurs culturels. Un hommage qui est précédé de la visite d'une délégation du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports "MTCS" au domicile du regretté Honoré Avolonto.

Une semaine jour pour jour après avoir pris en main les charges du département des arts, de la culture et du tourisme, le MTCS Oswald Homeky séduit déjà par ses actions. En moins d'une semaine, il a tenu le pari de l'organisation d'une cérémonie d'hommage à Honoré Avolonto ex sociétaire du groupe Poly Rythmo. Il s'est recueilli devant la dépouille pour témoigner toute l'administration qu'il a pour cet ambassadeur de la culture béninoise. Mais avant, cette cérémonie d'hommage, le MTCS a diligenté une délégation composée de David Kouété, Secrétaire Général de l'ex MJSL ; Richard Sogan, Secrétaire Général de l'ex MTC ; Henry Sohoungan, Secrétaire Général Adjoint de l'ex MTC et Léon Zoha, Directeur des Arts et du Livre à son domicile. Ils ont porté à la famille éplorée, la lettre de condoléances, signée par le ministre Oswald Homeky.  Depuis l'au-delà, le chanteur de "La mort n’a pas de date" en 1981 et  «  na mi do gbé hué nu », a bénéficié d'un hommage à titre posthume de la part du MTCS dans la salle du Fitheb. Ceci en prélude à son inhumation.  Né le 16 mai 1944 à Abomey, Honoré Avolonto est un artiste chanteur, compositeur rappelé à Dieu, le mercredi 06 Septembre 2017 au CNHU des suites d'une longue maladie. Il a fait ses armes dans le groupe Black Santiago, depuis les années 1970 avant de rejoindre Poly Rythmo.

TG

Malversations supposées à la Soneb : Le Dg Babalola déposé en prison

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La situation se complique un peu pour le Directeur de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb). David Babalola et plusieurs autres responsables de la Soneb ont été mis sous mandat de dépôt hier mardi 07 novembre 2017. Placés en garde à vue depuis une semaine, ils ont été contraints de passer la nuit à la prison civile de Cotonou. Le procureur de la République a ordonné leur détention provisoire afin de permettre sans doute au tribunal d’étudier sans difficulté le dossier auquel ils seraient mêlés. Leurs noms sont en effet cités dans une affaire de fausses quittances d’impôts. A en croire nos sources, les mis en cause se seraient rendus coupables de malversations financières à la Soneb. Un peu plus de 300 millions F Cfa auraient été sortis des caisses de la Soneb pour reversement de la Tva au fisc. Seulement ce seraient de fausses quittances d’impôts qui justifieraient ces décaissements faramineux. Le Dg et ses présumés complices interpellés depuis la semaine écoulée pourraient avoir à répondre de certaines infractions dont  le faux et usage de faux. Leur procès s’ouvrira selon nos sources le 28 novembre 2017.

Mike MAHOUNA  

Code de l’information : Les professionnels des médias de l’Atlantique sensibilisés

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Une délégation de la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la communication (HAAC) conduite par la Conseillère Rosette Bessou Houngnibo, a entretenu ce mardi au siège de la Radio Immaculée Conception d’Allada, les professionnels des médias exerçant dans le département de l’Atlantique sur la loi numérique du 11 septembre 2014 portant sur la radio diffusion terrestre en République du Bénin et la loi portant sur le Code de l’information et de la communication du 15 mars 2015.

Cette démarche de la HAAC, indique Mme Rosette Bessou Houngnibo, conseillère et présidente de la Commission de la Législation et du contentieux de l’institution de régulation des médias, vise à vulgariser ces deux lois en prélude au lancement imminent de la Télévision numérique terrestre (TNT) en République du Bénin.

« Nous sommes tous embarqués par rapport à l’avènement du passage de la télévision analogique au numérique et que chacun de nous en qualité d’acteur, doit apporter sa pierre au rayonnement de la TNT», a laissé entendre Mme Rosette Houngnibo.

Il est revenu par la suite à Mme Claudine Djidonou, directrice de la coopération et de la communication à la HAAC, d'exposer les avantages de la Télévision numérique terrestre (TNT) pour les promoteurs, les consommateurs et les journalistes.

« Le nouveau code de l’information a aussi des avantages pour les professionnels des médias comme par exemple, l’abolition des peines privatives de la liberté du journaliste dans l’exercice de son métier », a rappelé Mme Claudine Djidonou.

Les participants qui ont émis des inquiétudes par rapport à leur sort dans le basculement à la TNT ont été rassurés par la communicatrice qui assure "qu'il n’y aura pas péril en la demeure".

abp.info

Mise en œuvre des réformes dans le secteur agricole : Le Renova appelle à une forte implication des acteurs à la base

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Le gouvernement béninois a décidé, à travers des réformes, de placer le secteur agricole comme levier de lutte contre la pauvreté et surtout de relance de l’économie nationale. Ainsi, en sa séance du Conseil des ministres du 02 novembre 2017, il a été procédé à l’examen et à l’adoption de nouveaux documents de gouvernance du secteur de l’Agriculture au Bénin. Face à la presse hier, jeudi 09 novembre 2017, l’équipe dirigeante du Réseau national des Ong actives dans l’agriculture durable (Renova) a formulé ses attentes en vue d’une mise en œuvre efficiente desdites réformes…

En sa séance du Conseil des ministres du 02 novembre 2017, le gouvernement a procédé à l’examen et à l’adoption du Plan stratégique de développement du secteur agricole (Psdsa) et du Plan national d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Pniasan). Deux documents importants pour repositionner l’agriculture béninoise. Dans sa déclaration, le président du Renova, Lagnon Patrice Sewade s’est réjoui de la célérité avec laquelle le gouvernement a adopté lesdits documents de gouvernance avant d’estimer que cela témoigne de la volonté du Chef de l’Etat à accompagner le développement agricole à travers la concrétisation des projets contenus dans son programme d’actions. A l’en croire, l’opérationnalisation de ces plans requiert une forte implication des acteurs à la base. « Le Réseau national des Ong actives dans l’Agriculture durable est une institution faîtière des Ong de l’Agriculture, créé pour combler un vide institutionnel et accompagner la mise en œuvre du Psdsa. C’est alors que le Renova se veut être le partenaire de relai pour les différentes interventions de l’Etat, des Ptfs auprès des communautés agricoles à la base », a laissé entendre le président Lagnon Patrice Sewade. Le Renova préconise également que les réformes engagées s’accélèrent avec la mise en place des agences territoriales de développement et surtout avec le soutien des partenaires techniques et financiers du secteur. « L’Etat et les Ptfs doivent faire de l’implication des acteurs non étatiques, en l’occurrence les Ong actives dans l’agriculture, une exigence de gouvernance, pour la concrétisation du partenariat public-privé », a-t-il martelé. Et de poursuivre « ce serait une première de voir le Maep et ses Ptfs appuyer le Renova dans le recensement d’identification des Ong nationales agricoles (Rion-Agriculture) que nous voulons lancer. » Le réseau s’engage, par ailleurs, à œuvrer aux côtés du gouvernement pour la mobilisation des ressources en accompagnant le Bénin dans le processus de son intégration dans l’Agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique (S3A). « Les nouveaux documents apportent des innovations qui rendront plus efficace la gouvernance du secteur. Ainsi, l’horizon de dix ans retenu pour le Psdsa permet de traverser deux quinquennats sans rupture d’orientations dans le secteur agricole. Mais le Pniasan opérationnalise le Psdsa pour cinq ans et prend en compte la volonté du gouvernement affirmée à travers le volet Agriculture du Pag », a clarifié le président du Renova.

Aziz BADAROU

Action de grâce pour « La paix par un autre chemin » : Albert Tévoédjrè parle de sa mission particulière

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La relance des travaux pour l’achèvement de la « Maison de la Paix », ultime retraite du Frère Melchior et de Sœur Théophane (88 ans d’âge et 65 ans de mariage), a été au menu des échanges avec la presse. L’ancien Médiateur et ancien premier ministre du Mali, M. DiangoCissoko, présent à cette rencontre, à saluer et féliciter le Pr Albert Tévoédjrè, pour les projets réalisés par « La paix par un autre chemin», et a donné un cachet particulier à l’annonce d’une réalisation unique : « La Maison de la Paix ». En effet, l’arrivée au Bénin, ce jeudi 09 novembre 2017 de l’ancien Médiateur et l’ancien premier ministre du Mali, M. DiangoCissoko, a été un engagement pour reconnaître les mérites de l’ancien Médiateur de la République du Bénin. Elle est située en banlieue prend de Porto-Novo, plus précisément à Adjati, dans la commune d’Adjarra. Cette initiative prend un sens particulier lorsque l’on sait que la maison de la paix », a été conçue par le Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), a affiché une originalité. Cette maison, va comporter un espace chrétien de prière et de recueillement, dénommé Oratoire Mgr Melchior de Marion Brésillac-Notre Dame de la paix), un espace de prière musulmane, inspirée de l’expérience d’Abou Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis, une nouvelle Mosquée a été renommée « Petite Mosquée Marie Mère de Jésus », Notre dame de tous les peuples, sur ordre du prince héritier et ministre de la défense, un espace de recueillement libre, appelé Temple de l’esprit, pour toutes expressions spirituelles et culturelles différentes. On pourra y reconnaître et implorer ‘’Yahvé’’, ‘’l’être suprême’’, ‘’MahouGbèdoto’’, en hommage au ‘’Dieu qui aime tous les hommes et ne veut en perdre aucun….’’. Par ailleurs, dans cet esprit, il sera installé, en une annexe sécurisée, non loin de la Maison de la Paix, un point de fourniture d’eau potable au bénéfice des voisins, habitants d’Adjati, sans distinction d’origine, de culture ou de religion. Très ému par la présence de l’ancien Médiateur du Mali et ancien premier ministre, DiangoCissoko, le Pr Albert Tévoédjrè, a fait part d’une souscription pour la « Maison de la Paix », et que des soutiens personnels seront les bienvenus, selon le cœur de chacun, pour cette initiative. Aussi, a-t-il répété, que la clé du succès, c’est l’intelligence de l’humilité. Se référant à son professeur qui a préfacé sa thèse doctorale, du nom d’Alfred Sovi, il a rappelé une de ses phrases importantes: « L’opinion publique a une force politique qui n’est inscrite dans aucune constitution ». C’est dans ce créneau qu’il a informé les journalistes qu’ils détiennent cette force et a préféré s’adresser à eux. « C’est une mission qui nous ait été assignée, une mission banale. (…) ». Il s’est rappelé des souvenirs qu’il a gardés de feu Président Mathieu Kérékou, qui lui a offert un livre, qui parle de l’homme poussière, qui finira poussière. A cet effet, l’ancien premier ministre du Mali, DiangoCissoko, a rebondi sur deux mots phares prononcé par le Pr Tévoédjrè, qu’est la vocation et la mission. « Le Pr Tévoédjrè a touché à tout dans ce pays, dans ce monde. C’est un citoyen du monde. Si je me mets à énumérer tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il a été et qu’il sera pour l’éternité, ce serait long. Il a une vocation et c’est cette vocation que nous avons découverte depuis longtemps. C’est une mission qui ne prendre jamais fin. Lui et moi, nous avons un idéal commun : C’est la paix ». Pour sa part, Abou Yékini, nommé ambassadeur de la paix, a signalé que l’œuvre du Pr Albert Tévoédjrè ne périra point. Celui qui a foré un puit et qui regorge d’eau, qu’il soit vivant ou mort. Alors, dira-t-il, les œuvres que le Pr Albert Tévoédjrè a accomplit, a déjà mis ensemble, beaucoup de communautés. « C’est par sa modeste personne que j’ai eu des inspirations à des moments donnés et nous sommes aujourd’hui, à un rassemblement, un carrefour des musulmans et catholiques du pays, où on se parle avec beaucoup de joies », a-t-il soutenu.

W. M


Parakou : Un nouveau Canal + store ouvert pour des services de qualité

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C’est le quartier Wansirou dans le 3ème arrondissement de Parakou qui abrite le tout nouveau et premier Canal+ Store dans le Septentrion construit selon le nouveau concept et les nouveaux standards de Canal +. Dans le souci d’être plus proche de sa clientèle, cette nouvelle boutique a été mise en service hier, jeudi 9 Novembre 2017, par le directeur général de Canal+ Bénin Jonathan Lett.

Le tout nouveau Canal + store ouvert et mis en service est une boutique qui veut répondre au souci de faciliter l’accès des populations du Septentrion en général et de Parakou et environs en particulier aux services, offres et innovations de Canal+. C’est une boutique hors du commun qui se démarque de toutes les autres boutiques à cause de ses installations, la disponibilité et le dévouement de son personnel à servir la clientèle.

La grande attraction du nouveau Canal+ Store est la table d’expérimentation, qui permet à la clientèle de découvrir tous les programmes de Canal+ et toutes les autres innovations comme My Canal et Iroko+.

En effet, My Canal est un service de rattrapage qui permet d’avoir accès à l’intégralité des chaînes depuis différents supports tels que les smartphones, les tablettes et les ordinateurs portatifs. Tandis que l’application Iroko+ permet aux abonnés de suivre depuis leur smartphones, les télénovelas et autres séries et films au coût de 1500 F Cfa pour une période de trois mois.

Yacine Alao, directrice des ventes de Canal + Bénin a invité les clients de Canal+ à s’approprier et fréquenter la nouvelle boutique mise à leur disposition, mais surtout à essayer la table d’expérimentation pour découvrir les produits et services qui y sont proposés.  

Jonathan Lett, directeur général de Canal + Bénin, avant de procéder à la coupure du ruban qui consacre l’ouverture et l’inauguration du nouveau Canal+Store, s’est dit très heureux de recevoir la clientèle dans le nouveau Canal+Store de Parakou.

Il a confié que Canal + Bénin a une longue histoire avec la ville de Parakou. Il justifie cela en rappelant : « Nous avons déjà à Parakou, un Canal + store, 7 distributeurs agréés, quelques dizaines de points de rechargements et toute une brigade de vendeurs à domicile .Jonathan Lett fera remarquer ce qui suit parlant de Canal+ : « Nous sommes donc très impliqués, depuis de nombreuses années, dans le microcosme et le tissu économiques de la ville ».

Le directeur général de Canal+ a insisté sur le fait que cette nouvelle boutique est crée selon notre nouveau concept très différent et qui est totalement tourné vers l’expérience clients. La cérémonie d’inauguration de ce nouveau Canal+ Store a pris fin par une visite guidée des lieux pour la découverte d’une boutique totalement moderne.

Albérique HOUNDJO  (BrBorgou-Alibori)

Piratage et brouillage des Médias au Bénin : Le Fsp monte au créneau ce jour

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Le Front Pour le Sursaut Patriotique (Fsp)sera face à la presse dans la matinée de ce mercredi, 15 novembre 2017 à la Bourse du travail de Cotonou pour se prononcer sur le piratage et le brouillage des médias au Bénin. Pour le porte-parole du Front, Jean Cocou Zounon, il s’agit d’un nouvel axe de bâillonnement des libertés d'expression et de droit à l'information au Bénin. Le Front pour le sursaut patriotique n’approuve pas le mutisme et l’aveu de faiblesse de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) et dénonce une atteinte aux dispositions législatives et réglementaires qui régissent le Bénin. En effet, depuis un moment, il n’estpratiquement plus possible de suivre les programmes de la radio Soleil Fm parce qu’une radio pirate a pris en otage sa fréquence (106.00 FM) diffusant de la musique. Comme si cela ne suffisait pas, la même brouille s’est fait constater au niveau de la radio CAPP Fm le dimanche 5 novembre pendant une à deux heures de temps. Une situation qui est donc susceptible de se reproduire sur toutes les chaînes privées voire même les chaînes publiques. Le Front pour le sursaut patriotique (Fsp) estime alors qu’il s’agit d’une menace pour les libertés d’expression et de presse au Bénin et qu’il faudra impérativement agir dans l’immédiat.

A.B

Manœuvres d’un importateur pour échapper au fisc : Le riz de l’Onasa dans des sacs de riz importés

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Pendant que les gouvernants et les partenaires techniques et financiers s’évertuent à mettre en œuvre des politiques de développement de la filière riz au Bénin, certains importateurs de mauvaise foi recourent à des stratégies pas du tout commodes pour s’enrichir sur le dos des riziculteurs béninois et échapper aux exigences fiscales. C’est le cas d’un grand importateur de riz (dont nous taisons le nom pour le moment) qui utilise des sacs de marques étrangères pour reconditionner le riz qu’il se procure à moindre coût à l’Onasa (récemment liquidé par l’Etat béninois). En effet, cet importateur indélicat qui importe également du fer et dont l’une des entreprises de fer se situe non loin de la place de l’Etoile rouge à Cotonou, dispose d’une firme de reconditionnement à Sèmè-Kraké où il exerce dans l’illégalité sans être inquiété. De sources concordantes, il a été l’objet de poursuites judiciaires il y a quelques mois seulement mais l’affaire a été rapidement étouffée. Que s’était-il passé ? Après avoir acquis des tonnes de riz auprès de l’Onasa, ce dernier a lancé la commande des sacs à son effigie sur le Nigéria. Il commit l’erreur d’exiger que la livraison des emballages lui soit faite dans sa firme à Sèmè. Ce n’est que sur les lieux que l’agent chargé de la livraison s’est rendu compte que c’est le riz de l’Onasa qui s’y reconditionne. Face à la nécessité de dégager sa responsabilité au cas où l’importateur indélicat serait dans les mailles de la justice, le livreur a très tôt contacté un parent militaire en fonction au Palais de la République. Sans hésitation aucune, l’affaire fut dévoilée à la justice  quiautorisa la mise sous scellé de la firme ou du magasin de stockage implanté à Sèmè-Kraké. Des employés étant arrêtés et détenus à Sèmè-Kraké, l’importateur prît la clé des champs. Mais grâce à des relations qu’il mit en jeu dans les multiples démarches menées, il fut autorisé à reprendre ses activités. Cependant, de sources bien introduites, cet importateur ne devrait plus tarder à avoir affaire à la justice. Ce qu’il urge de souligner est qu’à travers cette pratique, l’importateur refuse de s’acquitter des taxes douanières et des impôts et surtout trompe la vigilance des consommateurs. Les principales recettes du Bénin provenant de l’importation du riz, il importe de mettre la main sur cet importateur indélicat qui continue de s’y plaire dans ce sale job. Affaire à suivre !!!

Mike Mahouna

Palais des gouverneurs à Porto-Novo : Joseph Adjignon Kèkè reçoit les derniers hommages de la Nation

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Le Parlement sous la houlette du président Adrien Houngbédji a rendu un dernier hommage le vendredi 18 novembre 2017 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo à l’illustre disparu feu Joseph Adjignon Kèkè. Pour la circonstance, les petits plats ont été mis dans les grands pour que la cérémonie soit vraiment digne en solennité. L’ancien bâtonnier et homme politique béninois, Joseph Adjignon Kèkè  est décédé le 1er juillet dernier à l’âge de 90 ans à son domicile.

 L’illustre disparu est un ancien agronome, ancien avocat, ancien ministre, ancien député et ancienne icône de la vie politique béninoise. Il a été à plusieurs reprises, ministre de la République avant la période révolutionnaire. Tout comme plusieurs acteurs politiques béninois forcés à l'exil pendant la révolution, Joseph Adjignon Kèkè a participé aux travaux de la conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990. A l’époque, il a été le représentant du département de l’Ouémé au sein du Haut conseil de la république (Hcr) qui était la Cour constitutionnelle d’alors. En 1991, il a été élu député à l’Assemblée nationale sur la liste du parti Rassemblement national pour la démocratie (Rnd) pour le compte de la toute première législature. A la fin de son mandat de député, Joseph Adjignon Kèkè a disparu du microcosme politique béninois ceci, jusqu’à l’annonce de sa mort. C'est donc un grand acteur de l'avènement du renouveau démocratique au Bénin, qui s'en est allé. Il a reçu un hommage mérité et digne de la part de ses homologues députés de cette 7èmelégislature avant de rejoindre sa dernière demeure.

Kola PAQUI

Direction départementale Atacora-Donga de la fonction publique : Un incendie fait des dégâts matériels

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Dans la matinée de ce lundi, 20 novembre 2017, un incendie a ravagé les bureaux de la direction départementale du travail et de la fonction publique des départements de l’Atacora et de la Donga. D’après les témoignages recueillis sur les lieux, l’incendie serait probablement dû à une panne intervenue au niveau du système de climatisation des locaux. « À l’heure actuelle, je ne peux pas dire exactement l’origine de l’incendie. Mais je suis en train de soupçonner que cette situation a été causée par l’incendie d’un climatiseur », a confié le directeur départemental du travail et de la fonction publique de l’Atacora-Donga, Faustin-TiburceColly à l’Agence Bénin Presse. Alertés, les sapeurs-pompiers de Natitingou se sont déployés sur le terrain pour maîtriser les flammes qui ont d’ailleurs fait d’énormes dégâts matériels. Par contre, aucune perte en vie humaine n’est à signaler, de sources concordantes. Outre les locaux complètement détruits, des ordinateurs, des imprimantes, réfrigérateur, des documents importants sont partis en fumée. Des enquêtes seraient actuellement en cours pour déterminer l’origine du sinistre.

A.B

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